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01.07.2019

Ces start-up qui donnent du fil à retordre à la fast fashion

Avec plus de 100 milliards de vêtements fabriqués chaque année, la mode est la seconde industrie la plus polluante au monde. Juste derrière le pétrole… De plus en plus d’acteurs se mobilisent pour la slow fashion !

Nous sommes à la croisée des chemins : du changement climatique à la surexploitation des ressources naturelles, en passant par la crise de l’eau ou encore les dommages irréversibles causés à la biodiversité, il nous faut agir. Ce n’est pas hasard si les 17 objectifs de développement durable établis par l’ONU restent une priorité pour « sauver la planète ». Un défi majeur qui concerne à la fois les gouvernements, la société civile… et évidemment les acteurs économiques. Si le constat semble clair et largement admis, la direction à suivre et les leviers ne sont pas toujours aussi évidents. Mais des initiatives porteuses d’idéaux durables voient le jour tous secteurs confondus. Parmi eux ? L’industrie textile, dont les méfaits ne sont plus à démontrer.

Un autre look    est possible…

1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre par an, l’équivalent de 50 milliards de bouteilles en plastique relâchées dans l’océan, 4 % de l’eau potable disponible utilisée pour produire nos vêtements… Les chiffres ne trompent pas : l’industrie textile doit se réinventer. C’est l’espoir porté par ces start-up qui s’engagent pour un secteur plus durable… Qualifiée de slow fashion, cette conception de la mode se fonde sur une utilisation plus écoresponsable des ressources — coton organique bio, pulpe de bois ou chanvre — ainsi que sur des modes de fabrication plus sains et éthiques. C’est également un levier important pour changer les mentalités des consommateurs et imposer un nouveau paradigme de consommation des vêtements (qualité, réparation, seconde main, etc.) Le phénomène n’est pas neuf, mais le drame de Dacca au Bangladesh en 2013 a certainement contribué à éveiller davantage les consciences…

Une garde-robe de plus en plus étoffée…

Fondée au Japon en 1991, People Tree est l’un des pionniers du secteur, au même titre que Patagonia, souvent montrée en exemple. Depuis les années 2000, le Royaume-Uni fait figure de « locomotive » en matière de slow fashion, entre autres avec des projets comme son « Center for sustainable fashion » de Londres créé en 2008. Mais d’autres pays s’y sont mis, notamment en France, avec des marques comme Veja, Laure Derrey, Loom ou encore Ekyog, ainsi que des plateformes (Sloweare, etc.) et des applications (Good for your, par exemple) pour guider les acheteurs dans les méandres des fringues « vertes ». Et en Belgique ?

La Belgique change aussi les codes…

Notre pays n’est pas en reste en termes de créativité et d’initiatives pour dynamiser la mode éthique et durable. Quelques exemples… exemplaires ? Made & More est une boutique en ligne fondée par Stéphanie Fellen en 2013. Elle propose ses propres vêtements, imaginés à Liège et conçus en France, en Italie et au Portugal. Tout est tracé en totale transparence, en accord avec les principes de la slow fashion. Mais elle est loin d’être la seule… Citons Belgium Bio, une autre marque liégeoise ou encore les Bruxellois de Wear a story qui misent sur le upcycling. Autre concept, Bonjour Maurice : une marque de vêtements pour enfants… réversibles, belges et éthiques. Toute autre démarche : Coucou, l'entreprise bruxelloise qui fait le pari de l’économie de la fonctionnalité et permet de louer une tenue pour une soirée spéciale. Une effervescence de la mode belge qui a inspiré Up & Down Hill : un webshop qui se concentre sur les designers nationaux.

La slow fashion  à portée de clic ?

Devant l’omniprésence — et la force de frappe — des grandes enseignes, ce n’est pas toujours simple de se faire connaître et de toucher son public. Ce qui fait parfois défaut ? Des projets agrégateurs et structurants. C’est en partant de ce constat que la start-up We'co a vu le jour. L’idée ? Promouvoir la mode éthique et durable en sélectionnant des marques de vêtements respectant les principes de la slow fashion. Même approche du côté de L’envol du Colibri : du prêt-à-porter féminin bio et éthique en vente à domicile. Les alternatives au « textile de masse » se multiplient avec, par exemple, l’e-shop Supergoods ou encore Everybody Agreees, plateforme spécialisée dans les « basiques » écoresponsables.

Des projets vertueux qui contribuent à une véritable révolution, appuyée par des initiatives diverses, telle que la Fashion Revolution Week ou la Fashion for Good Experience à Amsterdam. À tel point que même les grandes enseignes s’y mettent… au risque de greenwasher jeans et t-shirts.

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30.04.2019

Veja, marque éthique de la tête aux pieds !

« Nous avons réalisé qu’on pouvait créer le meilleur des projets écolos tout en étant la “pire” des entreprises », témoigne la marque de baskets éthiques. Preuve que la durabilité est un combat permanent !

C’est en 2005 que deux Français, Sébastien Kopp et François-Ghislain Morillion, lancent la marque de baskets Veja. Dès le départ, l’idée est de réaliser un produit écologique, capable de rivaliser avec les géants du secteur. Un modèle économique fondé sur la prise en compte des impacts sociaux et environnementaux, dont d’autres acteurs se sont depuis saisis. Mais si cette vision durable était présente aux origines, l’entreprise n’a eu de cesse de se réinventer, notamment en 2007, lorsqu’elle opère un virage fondamental dans sa démarche RSE. 

2007 : un tournant vers une approche globale

Le constat ? Veja avait réussi à créer une basket différente, plus écologique et socialement plus équilibrée que les marques traditionnelles. Mais qu’en était-il du reste : les bureaux, le personnel, l’égalité salariale, l’ensemble des fournisseurs, etc. ? Une réflexion qui pousse les deux fondateurs à repenser le fonctionnement de l’entreprise afin de tendre vers une démarche durable transversale… Un tournant, puisque Veja opère progressivement une série de mutations structurelles, entre autres dans le choix de ses partenaires (autres que ceux liés à la production). Privilégiant, par exemple, le recours à une banque « éthique » ou en optant pour un fournisseur d’électricité « clean ». Autre cheval de bataille de la marque au « V » : l’égalité salariale. Une approche globale de la RSE qui, selon les fondateurs, en a dérouté plus d’un à l’époque, mais « la réponse apparaît maintenant clairement : rien ne sert de faire un produit différent si le reste ne suit pas ! ».

La maîtrise de la production

Veja prouve qu’un autre monde est possible. Qu’il est envisageable de fonder son business model sur la durabilité, tout en réussissant commercialement ! La marque française écoule chaque année plus de 600 000 paires à travers le globe et connaît une croissance annuelle de 30 à 40 %. Sans oublier plusieurs prix internationaux (The Guardian et The Observer Ethical Awards). Si sa démarche RSE est aujourd’hui plus globale que jamais, le premier défi était d’arriver à produire une basket éthique. Un pari atteint, entre autres, grâce à une mainmise sur l’ensemble du processus de fabrication : de l’extraction des matières premières à la distribution. La chaussure, qui contient environ 85 grammes de caoutchouc sauvage d’Amazonie dans sa semelle, est synonyme d’un véritable voyage au Brésil, où les fondateurs ont passé des années à construire des partenariats locaux, respectueux des standards éthiques et écologiques de la marque.

Une « simple » question de choix

Lesquels ? Du coton bio, alors que la plupart des acteurs du secteur font usage de coton OGM, consommateur en pesticides et herbicides. L’application des principes du commerce équitable dans leurs relations avec les producteurs brésiliens : par exemple, en définissant un prix d’achat en amont, qui est donc indépendant des fluctuations des cours. Le caoutchouc, l’autre matière première principale, est transformé grâce à un procédé innovant (L.R.T.) après avoir été récolté sur des hévéas sauvages : une pratique plus respectueuse de la forêt et des sols. Le cuir ? Encore un défi… réussi : après 5 ans de R&D et plusieurs échecs, Veja propose une basket « vegan » grâce à une alternative écologique au cuir (le CWL) : une matière constituée à partie de déchets de maïs de l’industrie alimentaire. Autre innovation ? Ce modèle de sneaker qui utilise une toile fabriquée en partie à partir de plastique recyclé. En ce qui concerne l’emploi, Veja se targue également de mieux rémunérer les travailleurs de son usine brésilienne grâce à des salaires 30 % plus élevés que le minimum national.

A never ending story !

Veja est parvenue à faire de ses choix éthiques, de véritables forces, se positionnant comme une entreprise qui agit d’abord sur elle-même. Bien entendu, cela exige de rester performant économiquement… Or une basket écolo coûte cinq à sept fois plus qu’une paire classique. D’où la direction prise par la marque française : ne pas faire de publicité afin de réallouer directement ses ressources à l’ensemble de sa chaîne de fabrication. Dans le même temps, le coût d’une basket « classique » des grandes marques est composé à 70 % de frais de marketing. Un pari qui permet aux Veja de rester concurrentielles sur le marché.

Veja signifie « regarde » en portugais, un signe, bien que symbolique, que la transparence est au cœur de la marque. Évidemment, tout n’est pas parfait et l’entreprise est la première à souligner les limites de sa démarche. Une façon de rester vigilante et de s’autoévaluer en permanence, notamment grâce au label B Corp.

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17.02.2023

Biométhane du Bois d’Arnelle : le biogaz wallon, chaînon de la transition énergétique

Produire du biogaz grâce à la fermentation de déchets agricoles ? Cela se passe chez Biométhane du Bois d’Arnelle, l’unité de production la plus importante de notre pays située dans le Hainaut.

Trois vastes dômes gris et un toit conique s’élèvent désormais dans la campagne hennuyère, à Frasnes-lez-Gosselies. Il s’agit d’une unité de production de biogaz. Son créateur et patron, Jérôme Breton, a mis 12 ans à faire aboutir ce projet, faute de cadre légal et administratif. Mais aujourd’hui, l’unité tourne et produit 70.000 MWh d’énergie.

Transformer les déchets agroalimentaires en biométhane

« Nous recyclons des déchets agroalimentaires et des matières agricoles, effluents d’élevage, pailles, feuilles de betterave, épluchures, etc. provenant d’un rayon de 15 km autour du site », lance Jérôme Breton. « Nous travaillons avec une centaine d’agriculteurs pour qui cela représente un revenu complémentaire. Dans les digesteurs, des cuves en béton chauffées à 40°C, les bactéries digèrent la matière  et produisent du biogaz, constitué à 45 % de CO2 et à 55 % de CH4 méthane. C’est ce biométhane que nous récupérons par filtration, avant de l’injecter dans le réseau de distribution de gaz naturel. La matière fermentée ou digestat, un liquide noir riche en matière organique, très nutritif pour les cultures, est épandu comme engrais dans les environs, où il permet de stocker durablement du CO2 dans les sols et remplace complètement les engrais chimiques. »

Un rendement imbattable

Environ 15% du biogaz est transformé en électricité et en chaleur dont la moitié servent aux besoins propres de l’unité. Les 85% restant sont épurés pour former le biométhane. Une fois injecté dans le réseau, ce biométhane peut être utilisé comme carburant, combustible, ou encore comme matière première pour la pétrochimie. Il peut aussi faire tourner des turbines, et la chaleur générée peut être récupérée, comme sur le moteur d’une voiture. « Alors qu’un moteur de cogénération, qui produit simultanément électricité et chaleur, a un rendement total allant de 40 à 80%, notre système permet d’injecter dans le réseau 99,5% du biogaz produit », calcule le jeune exploitant. « Dans un réseau de distribution, la pression varie. L’infrastructure peut ainsi absorber des injections sans aucun besoin d’investissements supplémentaires pour les stocker. »

Cultiver pour valoriser

L’entreprise cultive également maïs, betteraves et céréales pour les valoriser en biogaz : « nous avons fait le choix délibéré de cultiver 600 hectares de cultures énergétiques pour apporter une voie de diversification complémentaire aux agriculteurs. Cela représente 30 % de notre matière première. Cette récolte est stockée pour nous permettre de ‘lisser’ les apports dans nos digesteurs, qui dépendent de l’activité agricole et agroalimentaire, par nature saisonnière. »

BNP Paribas Fortis, la seule banque à disposer de compétences aussi pointues

Pour Jérôme Breton, le projet n’aurait pu voir le jour sans le soutien de BNP Paribas Fortis. « Nous n’aurions pas obtenu les financements sans le travail de leur expert. C’est la seule banque qui dispose, en interne, de compétences aussi pointues. Les analyses et éléments qu’il nous a fournis ont d’ailleurs servi à tous les autres partenaires  ! Une relation de confiance forte s’est tissée, et perdure aujourd’hui. Dans mon modèle, je ne voulais pas travailler et vivre sous perfusion d’argent public, et dans le même temps je souhaitais produire à prix corrects. Nous produisons et vendons notre biométhane à 100 euros le mégawatt/h, alors que les prix sur le marché ont frôlé 350 euros en août dernier. »

Succès d’entrepreneurs

Chez BNP Paribas Fortis, nous sommes particulièrement fiers de soutenir des entrepreneurs passionnés et inspirants. Car construire ensemble l'entrepreneuriat de demain, c'est ça aussi le Positive Banking !

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15.02.2023

Elessent EMEAI : des solutions pour produire plus propre

Rendre l’industrie chimique plus respectueuse de l’environnement et plus durable : c’est ce que fait Elessent EMEIA grâce à des méthodes innovantes et des process de production plus propres.

« Notre mission est de créer des process de production plus propres et décarbonés pour nos clients. L’innovation se trouve donc au cœur de notre activité », explique d’emblée Sara Alvarez, Finance Manager auprès d’Elessent EMEAI. « Ce sont des alternatives moins polluantes aux méthodes industrielles traditionnelles. Cela permet à nos clients de continuer à élaborer des produits indispensables à nos vies de tous les jours tout en minimisant fortement leur impact sur l’environnement, notamment pour les polluants et les émissions de CO2. »

4 technologies phares

Les industries des métaux, des fertilisants, de la chimie et de la raffinerie constituent l’essentiel des clients de l’entreprise, capable de livrer des sites de production entiers clé en main. « Tjaart Van Der Walt, Director d’Elessent EMEAI : « nous disposons de quatre technologies phares. La première concerne la fabrication d’un composé extrêmement utilisé dans l’industrie, des fabricants d’engrais aux usines de pigments : l’acide sulfurique. On l’obtient par la combustion de soufre. Notre expertise de 90 ans dans ce domaine couvre la conception de sites - nous en avons livré plus d’un millier -  et de process ainsi que la récupération d’énergie. Ces procédés seront essentiels à la production de batteries plus propres. »

De la qualité et du rendement en plus

La société détient également des technologies d’alkylation (une réaction couramment utilisée en chimie organique), permettant de produire des carburants à haut indice d’octane, qui rendent certains moteurs plus efficaces. Ces composés sont précieux pour les secteurs de la pétrochimie et de la raffinerie. « Nous opérons sur plus d’une centaine de sites d’alkylation dans le monde », continue Tjaart Van Der Walt. « Et 25 sites d’hydrotraitement des hydrocarbures. Il s’agit là d’une étape cruciale du raffinage du pétrole, qui en ôte certains éléments, réduisant par exemple la teneur en soufre et en azote, pour en améliorer la stabilité. Notre technologie exclusive d’hydrocraquage doux permet de récupérer plus de valeur du pétrole brut. »

À ces procédés permettant d’optimiser la qualité et le rendement d’hydrocarbures, l’entreprise ajoute des technologies dites de « lavage humide », très performantes dans le traitement des fumées.

Un soutien financier et une vraie expertise de notre secteur

« Nos activités se développent à l’échelle globale. Pour accompagner notre expansion internationale, nous avons besoin du soutien constant de notre banque, BNP Paribas Fortis, qui en plus des aspects financiers, apporte son expertise poussée de notre secteur », relate Sara Alvarez. « Cette coopération est par exemple cruciale au Maroc, en Tunisie, en Inde et en Afrique du Sud. Pour nos investissements de long terme dans ces pays, nous bénéficions des conseils de notre banque, notamment en matière de moyens et garanties de paiement : transactions sécurisées, lettres de crédit, etc. Idem pour la couverture du risque de change, essentielle dans le contexte actuel de volatilité. Ce partenariat nous permet de poursuivre notre expansion internationale. »

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15.02.2023

Nitto Belgium, champion mondial des entreprises les plus durables !

Fondée en 1974 à Genk, Nitto est aujourd’hui l’une des entreprises les plus durables au monde. Et d’ici 2045, l’entreprise compte bien être totalement neutre en carbone… soit cinq ans avant l’Europe !

Exemplaire sur le plan durable, Nitto et ses produits restent peu connus du grand public. « Logique, car nous travaillons dans le segment B2B », explique Sam Strijckmans, CEO de Nitto pour la zone Europe, Moyen-Orient et Asie (EMEA). « Nos produits sont surtout utilisés dans les processus de production ou comme élément constituant d’un produit fini, donc pas en lien direct avec le consommateur final. À Genk, nous produisons, par exemple, des rubans adhésifs industriels utilisés dans les voitures et toute une série d’autres applications. Voilà pourquoi notre existence semble imperceptible ! »

Ordinateurs portables, tablettes et smartphones

Pourtant, la présence du groupe Nitto est bien réelle dans notre quotidien. Plus de 50% de son chiffre d’affaires mondial est lié à l’électronique de consommation. « En effet, nous produisons des films polarisants pour tous les appareils électroniques à écran, tactile ou non : écrans plats, ordinateurs portables, tablettes, montres connectées ou smartphones (pliables). Cela signifie que la plupart des grands fabricants de téléphones mobiles sont clients chez nous », poursuit-il. Mais ce n’est pas tout : Nitto fournit aussi les industries automobile, pharmaceutique, métallurgique, celles du verre, de l’ameublement ou des soins aux personnes. Au total, la gamme de Nitto compte plus de 13.500 produits pour des secteurs très divers.

Médaille de platine

Début 2022, Nitto Belgium a décroché la médaille de platine d’EcoVadis, une agence de notation qui évalue la durabilité des entreprises. « Cela nous place parmi les entreprises les plus durables au monde. Nous sommes très engagés dans le pacte vert pour l’Europe, un ensemble d’initiatives visant à rendre l’Union européenne climatiquement neutre en 2050. En réalité, nous sommes plus ambitieux que l’UE, puisque notre objectif est d’être totalement neutres en carbone d’ici 2045 ! », soutient Sam Strijckmans, fermement convaincu que durabilité et entrepreneuriat peuvent parfaitement aller de pair. « Notre planète abrite assez d’énergie, sous forme d’eau, de soleil et de vent, pour répondre à tous nos besoins. Le défi ? Capter, stocker et distribuer cette énergie. La réponse passe par l’innovation technologique, à laquelle contribue Nitto ! »

Optimiser les processus de production

Nitto améliore sans cesse ses processus de production pour les rendre plus respectueux de la planète. « La production de films de protection et de rubans adhésifs est un bon exemple. La colle utilisée est fabriquée à base de solvants pétroliers ; quand elle sèche, ces solvants s’évaporent. Nous avons donc adopté une méthode qui permet de distiller de nouveaux solvants à partir de ces vapeurs et de les réinjecter dans le circuit. On récupère ainsi 60% des solvants usagés ! Prochainement, nous allons éliminer toute émission, en remplaçant les solvants pétroliers par de la matière non organique, mais ce processus est en phase d’expérimentation », détaille-t-il. Côté électricité, le groupe Nitto EMEA mise sur le 100% vert. « Mais nous voulons aller plus loin ! Le vrai défi n’est pas d’acheter de l’électricité verte, mais bien de diminuer nos besoins en énergie. » Nitto réduit également l’empreinte écologique de son personnel, notamment via une car policy verte et des vélos de leasing électriques. « C’est à la portée de chaque entreprise ! », insiste-t-il.

Des produits moins énergivores

Autre défi majeur pour Nitto : développer et offrir des solutions plus durables à ses clients.
« Prenons un exemple. Au dos des réfrigérateurs se trouve un évaporateur, qui ressemble à une grille. Ce composant se givre parfois, ce qui active un élément chauffant dont le rôle est de le dégivrer. Mais cela consomme beaucoup d’énergie. Nous avons donc mis au point un revêtement, appliqué sur l’évaporateur, qui permet de réduire le risque de givrage. Résultat : l’élément chauffant est moins souvent activé et la consommation baisse. Pour un réfrigérateur, cela peut représenter une réduction de 165 grammes de CO2 par jour, soit 60 kilos par an. Cela peut sembler infime, mais cela concerne deux millions de frigos européens, c’est-à-dire une diminution totale de 120.000 tonnes d’émissions de CO2 par an », affirme le CEO de Nitto EMEA.

La durabilité ancrée dans l’ADN 

BNP Paribas Fortis est le partenaire financier de Nitto depuis des décennies. Un choix logique selon Sam Strijckmans : « la banque partage notre philosophie de respect de l’environnement. Comme pour nous, la durabilité est ancrée dans leur ADN. Le nouveau siège de BNP Paribas Fortis, quasi neutre en énergie, en est la preuve. Pareil pour l’investissement socialement responsable (ISR), grâce à une gamme aussi large que possible de produits financiers durables. En parallèle, la banque est une source active d’inspiration pour nous, par exemple, via l’organisation de séminaires et des forums sur le leadership éco conscient. »

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