Plus qu’une simple « mode », les programmes d’intrapreneuriat deviennent une véritable nécessité. Celle d’innover de l’intérieur, en offrant à ceux qui connaissent le mieux le fonctionnement de l’entreprise — les collaborateurs — les moyens de proposer des idées et de les concrétiser. Si la méthode séduit, tant ses avantages peuvent être importants, elle exige souvent un changement de paradigme de la culture d’entreprise…
L’innovation est plus que jamais au cœur des préoccupations des entreprises, notamment du côté des grands groupes. Forcées de se réinventer et de se « flexibiliser » pour rester concurrentielles, face à des structures plus petites, mais aussi plus agiles et audacieuses, bon nombre de ces sociétés misent sur un programme d’intrapreneuriat. Un concept simple à comprendre, mais pas toujours aisé à mettre en place… En substance, il s’agit de créer les conditions nécessaires pour que leurs collaborateurs — c’est-à-dire ceux qui connaissent le mieux les rouages de l’entreprise — puissent révéler leur âme d’entrepreneur au sein même de l’organisation. Autrement dit, le but est de leur donner la possibilité de proposer librement des idées, de réfléchir « out of the box », d’innover, d’améliorer les processus, et d’ensuite, mener au bout des projets innovants de façon autonome, tout en comptant sur l’appui de l’entreprise. Si l’employeur supporte les risques et les coûts, son intérêt est naturellement de pouvoir récolter les fruits de ces évolutions.
Des opportunités à saisir !
La stimulation de l’innovation « in house » est évidemment l’avantage premier de l’intrapreneuriat. Une manière de (re)booster l’entreprise de l’intérieur, de gagner en compétitivité et en agilité, etc. Cette démarche ne se cantonne pas à l’amélioration des produits et services proposés par la société ni à la conquête de nouveaux marchés. Ce mouvement « endogène » doit aussi se traduire par des avancées au niveau des procédures, des modes d’organisation, du fonctionnement, etc. C’est pourquoi l’intrapreneuriat ne doit pas être réservé à une élite de cadres « à haut potentiel ». En effet, les « idées » doivent fleurir partout pour créer de la valeur ajoutée à tous les étages de l’entreprise. Dans ce sens, cette créativité collaborative et inclusive produit également des effets positifs sur le personnel : valorisation, autonomisation, intégration, responsabilisation, développement de l’esprit d’initiative, adoption de la culture d’entreprise, etc. Un dynamisme qui représente aussi un moyen efficace d’attirer des talents, entre autres issus des « milléniaux » ! Cette génération est souvent en quête d’un certain degré de liberté et d’indépendance. Elle apprécie également de pouvoir exprimer ses idées personnelles, de se réaliser ou encore de se sentir utile.
L’esprit startup « en interne »
Cette démarche d’intrapreneuriat n’est pas neuve, notamment aux États-Unis, où certaines entreprises innovantes ont saisi depuis longtemps ses atouts. Du côté de Google, par exemple, les employés disposent d’un « espace temporel » consacré à l’émergence des idées. C’est ainsi que, du cerveau de Paul Buchheit, est né (en 2001) le projet d’une boîte aux lettres pour les courriers électroniques, simplement baptisée… Gmail ! Si dans certains cas, ces innovations sont le fruit d’une fulgurance isolée d’un employé brillant, la plupart de ces géants mettent en place une véritable organisation de « l’esprit d’entreprendre ». Comme Facebook, dont l’une des principales évolutions, le fameux bouton « like », est issue d’un hackathon, une des initiatives organisées en interne pour stimuler la créativité. Du côté de LinkedIn, l’entreprise propose à ses employés de soumettre une idée par mois. Si elle est approuvée, alors ils disposent de 3 mois pour la mettre en pratique. En Europe, Deutsche Telekom offre à ses salariés une plateforme dédiée à leur créativité, baptisée Uqbate. Des exemples qui deviennent légion, et pas seulement dans les multinationales !
Entre ouverture et encadrement
Incubateurs, accélérateurs, labos R&D, « awards » pour les meilleurs projets, etc. Autant de méthodes pour stimuler l’envie d’entreprendre au sein de l’organisation. Si l’approche semble séduisante, elle exige souvent un changement de paradigme en termes de culture d’entreprise pour l’intégrer efficacement dans son ADN. Et l’exemple doit venir « d’en haut ». En effet, l’intrapreneuriat demande des formes de management et de communication adaptées pour créer un environnement favorable, fondée, entre autres, sur la capacité des dirigeants à offrir du soutien, accorder de l’autonomie, motiver ou encore récompenser les employés qui tente l’aventure. Un espace de créativité qui repose sur un équilibre ténu : entre la latitude nécessaire pour leur permettre de penser « hors du cadre » et une structure suffisamment performante pour les aider à concrétiser leurs projets. Un véritable défi, à la fois, pour l’entreprise et ses collaborateurs… Mais l’aventure vaut certainement la peine, à condition d’être capable de valoriser tant les réussites que les « échecs » !
08.03.2024
Les entreprises ont tout intérêt à opter pour l’électrique et la multimodalité
BNP Paribas Fortis est prêt pour la mobilité de demain. Et sa contribution va bien au-delà du leasing de véhicules électriques, avance Laurent Loncke, General Manager Retail Banking et membre du comité exécutif de la banque.
Comment les entreprises peuvent-elles faire de la mobilité l’un des leviers de leur transition ?
« Si on regarde la seule utilisation d’un véhicule, le passage du fuel à l’électrique permet de diviser par quatre les émissions de CO2. Ce changement est plus que jamais encouragé fiscalement dans notre pays. Et dès 2035, les ventes de voitures thermiques seront interdites dans toute l'Union européenne. Qu’il s’agisse de leur propre flotte ou des voitures de société qu’elles proposent à leur personnel, les entreprises ont donc tout intérêt à opter pour l’électrique. Et ce, à côté d’autres formes de mobilité. »
Toutes l’ont-elles bien compris ?
« Aujourd’hui, deux tiers des nouveaux véhicules sont des véhicules professionnels. Dans cette catégorie, 80% des commandes en cours portent sur des véhicules électriques. C’est aussi le cas chez notre partenaire Arval. »
Une entreprise peut ainsi devenir actrice du changement ?
« Certainement. D’abord parce que les voitures de société alimentent le marché de l’occasion. Avec, à la clé, une démocratisation de la mobilité électrique. Ensuite parce que celui qui opte pour une voiture électrique encourage ses proches à faire de même. Comme l’a révélé notre récente étude Profacts, 85% des détenteurs d’un véhicule électrique sont satisfaits, voire très satisfaits, d’avoir franchi le pas. Mais 42% des Belges restent réticents. La moitié d’entre eux craignent la panne sèche électrique. »
Cette crainte est-elle justifiée ?
« Pas complètement. La plupart des automobilistes souhaitent une autonomie de 500 km pour se sentir à l’aise, même lorsqu’ils ne font que quelques dizaines de kilomètres par jour. Pour autant, développer le réseau de recharge reste absolument nécessaire. Car pour beaucoup, notamment en ville, l’installation d’une borne à domicile n’est pas possible. BNP Paribas Fortis contribue au développement du réseau de recharge, notamment via sa participation dans Optimile. En plus de proposer des solutions logicielles pour la recharge des véhicules électriques, cette scale-up gantoise développe des partenariats stratégiques pour l’installation et la maintenance de bornes. »
Une voiture électrique peut-elle être incluse dans le package de tout employé ?
« Aujourd’hui, des véhicules moins onéreux, accessibles aux cadres moyens et inférieurs, apparaissent sur le marché. De plus, un véhicule électrique doit s’analyser au regard de son coût total de possession (Total Cost of Ownership), bien inférieur à celui d’un véhicule thermique. Souvent, on aura tout intérêt à opter pour le leasing. Nous proposons une offre complète et sur mesure à toutes les entreprises, quels que soient leur taille et leurs besoins.»
Qu’entendez-vous par une « offre complète » ?
« Outre le leasing proprement dit, nous fournissons, grâce à nos nombreux partenaires, une solution de recharge à domicile ou au travail, une carte de recharge pour les réseaux publics, un remboursement automatique pour l’utilisation au domicile, une app pour trouver des bornes de recharge, et une formation à la conduite électrique. »
C’est, au fond, un véritable écosystème que vous développez…
« Nous voulons coconstruire la mobilité de demain. En la finançant, via le crédit ou le leasing, en l’assurant, mais aussi en agissant avec d’autres au-delà de nos métiers traditionnels. Comme avec Optimile, que j’ai déjà évoquée, et Touring, synonyme de garantie et de fiabilité. »
Mais la mobilité, ce n’est pas que la voiture…
« Nous sommes de ceux qui veulent repenser le rapport à la voiture. Au vu des objectifs climatiques et de la raréfaction des ressources, remplacer chaque voiture thermique par une voiture électrique est impossible. Arval procure une expertise complète aux entreprises engagées dans la transition. Nous les aidons à analyser les besoins, à définir des alternatives à la voiture, à mettre à disposition un budget mobilité, ou encore à mettre au point une mobility policy. Nous proposons par exemple le leasing vélo, en combinaison ou non avec le leasing de voitures. Nous croyons fermement à la multimodalité et aux solutions de mobility a as service, soit la possibilité de combiner et payer facilement plusieurs modes de transport. C’est d’ailleurs aussi l’une des spécialités de notre partenaire Optimile. »
Les entreprises et leurs employés sont-ils réceptifs à ce message ?
« L’idée qu’un employé ne se dise plus ‘j’ai autant pour ma voiture dans mon package salarial’, mais bien ‘j’ai autant pour ma mobilité’, fait son chemin. L’économie de l’usage plutôt que de la propriété s’est imposée pour le fitness ou le streaming. Elle s’imposera aussi pour la mobilité, avec des voitures partagées et des abonnements forfaitaires qui rendront les budgets plus prévisibles pour les entreprises comme pour les citoyens. Mais la rapidité de ce changement dépendra aussi du succès du budget mobilité fédéral, qui peine pour l’instant à décoller.»
BNP Paribas Fortis SA - Montagne du Parc 3 - B-1000 Bruxelles -TVA BE 0403.199.702 – RPM Bruxelles.
Optimile SA – Sassevaartstraat 46 bus 204, 9000 Gent – RPM Gent – TVA BE 0648.837.849 – www.optimile.eu - BNP Paribas Fortis SA détient une participation de plus de 10% dans Optimile SA.
Arval Belgium SA, Ikaroslaan 99, 1930 Zaventem – RPM Bruxelles – TVA BE 0436.781.102.
Touring SA – Bd Roi Albert II 4 B12, 1000 Bruxelles - RPM Bruxelles - BCE 0403.471.401, est enregistrée sous ce numéro auprès de la FSMA, rue du Congrès 12-14, 1000 Bruxelles, et agit comme agent lié, rémunéré à la commission, pour AG Insurance SA. AG Insurance SA détient une participation supérieure à 10% dans Touring SA.
01.12.2023
Quelles aides pour votre entreprise ?
Les trois régions du pays ont prévu un ensemble de subventions pour les sociétés et indépendants qui investissent. Nos experts et expertes vous aident à y voir clair et à introduire votre dossier.
Les modalités, montants et conditions des aides à l’investissement diffèrent fortement d’une région à l’autre. La réglementation applicable dépend de la localisation du siège d’exploitation où les investissements sont réalisés. Le siège social n’a pas d’influence et peut se trouver dans n’importe quel pays. Par ailleurs, ne perdez pas de vue que la demande d’une subvention demeure un processus assez lourd sur le plan administratif. Raison pour laquelle nos experts et expertes se chargent de toutes les démarches nécessaires, de l’introduction de la demande de prime jusqu’à son obtention.
Flandre, panel d’aides
La Flandre a prévu différents types de subventions : soutien à la transformation stratégique, prime écologique, soutien écologique stratégique, portefeuille PME ou prime de croissance pour ne citer que les plus importantes.
Chaque aide cible des types d’investissements et des entreprises différents. Les niveaux de subsidiation sont aussi très variables, allant de 8% pour un investissement stratégique d’une grande entreprise à 50% pour des frais de consultance d’une PME.
Nos experts peuvent sonder avec vous les possibilités de subvention et ensuite vous permettre de rencontrer un ou une spécialiste de VLAIO, l’Agence flamande pour l’innovation et l’entrepreneuriat. Il ou elle prendra ensuite le relais pour vous accompagner dans votre demande.
Wallonie, aides classiques et écologiques
En Wallonie, les primes à l’investissement sont réservées aux entreprises actives dans un nombre restreint de secteurs admis. Parmi les activités exclues, citons notamment les activités de commerce de détail, le secteur des transports ou les professions libérales.
En outre, les modalités diffèrent également en fonction de la taille de l’entreprise. Les petites doivent investir pour un montant minimal de 25.000 euros. Les grandes doivent atteindre des seuils plus élevés et investir dans une zone de développement.
Concrètement, voici quelques exemples d’investissements à usage professionnel éligibles : achat/construction d’un bien immobilier, achat d’un terrain, achat de matériel d’exploitation neuf, etc.
La prime de base varie de 4% à 6% avec des majorations possibles en cas de création d’emplois, pour une approche innovante, dans le cadre d’une diversification à l’étranger… Vous pouvez obtenir une prime plus importante, jusqu’à 20%, pour les projets favorisant l'utilisation durable de l'énergie et de la protection de l'environnement.
À noter qu’il est indispensable d’introduire la demande avant tout engagement ferme. Des investissements pour lesquels vous avez déjà signé une facture ne peuvent plus être subsidiés.
Nos experts peuvent accompagner votre entreprise dans toutes les démarches.
Bruxelles, la plus généreuse
La prime bruxelloise pour des investissements (im)matériels ou des travaux est ouverte à la plupart des secteurs. Au total, environ 80% des activités économiques de la capitale sont subsidiables. Les deux principales exceptions sont l’enseignement et l’immobilier.
Pour bénéficier d’une subvention, le projet d’investissement doit être d’au moins 10.000 euros pour un entrepreneur débutant et minimum 15.000 euros dans les autres cas, en fonction de la taille de l’entreprise. En outre, le projet doit viser à développer ou améliorer une activité existante, un simple remplacement n’étant pas admis.
L’aide peut atteindre jusqu’à 30% du montant de l’investissement, avec une moyenne de 12,5%. Le niveau de subsidiation dépend d’un ensemble de critères comme le fait d’être starter, d’augmenter le nombre de personnes employées de plus de 30%, etc.
Courant 2024, la réforme des aides renforcera les primes pour les projets durables et d’économie circulaire.
De même qu’en Wallonie, il est indispensable d’introduire la demande avant tout engagement ferme. Des investissements pour lesquels vous avez déjà signé un devis ne peuvent plus être subsidiés.
Nos experts peuvent accompagner votre entreprise dans toutes les démarches.
22.06.2023
Transport maritime : zoom sur l’impact de la décarbonation et de la transition énergétique
Fin mai, BNP Paribas Fortis et l’Université d’Anvers ont réuni une flopée d’experts pour échanger sur les nombreux défis liés à la décarbonation du secteur du transport maritime. Que faut-il en retenir ?
Née il y a 12 ans, la Chaire BNP Paribas Fortis Transport, Logistique et Ports – liée à l’Université d’Anvers – mène des recherches approfondies pour trouver des moyens concrets et innovants de créer un écosystème maritime de plus en plus résilient. Et durable !
Forte du succès rencontré par ses deux premiers événements d’envergure, en 2017 et 2019, la chaire a décidé de remettre le couvert cette année. C’est ainsi que, le 25 mai 2023, une série de spécialistes et d’acteurs du secteur portuaire et du transport maritime se sont réunis dans les locaux de BNP Paribas Fortis, à Anvers, pour débattre de l’impact de la décarbonation dans l’écosystème maritime.
Voici leurs principales conclusions…
1 – Il faut passer à la vitesse supérieure
Le transport maritime est actuellement la forme de transport commercial la plus économe en carbone, sur la base du CO₂ émis par tonne et par kilomètre. Mais il peut faire mieux.
Jusqu’ici, les acteurs du secteur ont privilégié les gains rapides. En modifiant les hélices des navires et en adaptant leur vitesse, par exemple. Mais le 25 mai, les experts se sont accordés sur le fait qu’il est temps à présent d’expérimenter de nouveaux carburants et de nouvelles technologies, et d’évoluer vers des carburants à émissions (quasi) nulles. Le rythme du changement s’accélère, mais il n'y a pas encore de solution miracle. Les coûts (et les risques) sont énormes.
2 – Une réglementation internationale, SVP (et une seule) !
Le cadre réglementaire est complexe et en constante évolution.
D’ici 2030, l’Organisation maritime internationale (OMI), qui dépend de l’ONU, s’engage à réduire la production de carbone de tous les navires de 40% par rapport à 2008. Et de 70% d’ici 2050.
L’Union européenne, elle, s’engage à réduire les émissions de gaz à effet de serre du transport maritime d’au moins 55% d’ici 2030, par rapport à 1990. D’ici 2024, un système d’échange de quotas d’émission (SCEQE) s’appliquera à tous les navires de plus de 5.000 tonnes brutes à destination ou en provenance des ports de l’UE.
Bref : les choses bougent, et dans la bonne direction. Le hic, selon les acteurs du secteur, c’est que de nombreux programmes régionaux et suprarégionaux subsistent en parallèle. Et que cela entraîne une surcharge administrative et financière.
Le 25 mai, toutes les parties prenantes se sont accordées sur deux points : premièrement, une politique internationale unique est indispensable, puisqu’il s’agit d’un secteur mondial ; deuxièmement, les acteurs qui ne respectent pas les règles doivent être sanctionnés.
3 – La transition vers la neutralité carbone sera coûteuse
L’investissement nécessaire à la construction de nouveaux navires plus écologiques est estimé à 5.000 milliards de dollars d’ici 2050. Le coût de la modernisation de la flotte existante n’est pas encore connu, quant à lui, mais il ne sera pas nul… Par ailleurs, l’investissement nécessaire pour renouveler les infrastructures portuaires s’annonce colossal.
4 – Carburant et/ou technologie de prédilection : l’incertitude règne
Quel sera le carburant ou la technologie du futur ? Les opinions divergent.
De nombreux types de carburant à faibles émissions devraient coexister pendant un certain temps. L’électricité ne sera utilisée que sur les navires côtiers, les ferries et certains remorqueurs. Les grands navires utiliseront du gaz naturel liquéfié (GNL) ou du gaz de pétrole liquéfié (GPL), du méthanol, de l’ammoniac et peut-être même des biocarburants.
Le transport sur de longues distances dépendra dans un premier temps du carburant lourd, éventuellement avec capture et stockage du carbone. L’hydrogène a du potentiel, mais sa densité, son stockage et sa manipulation posent question. L’éolien, le solaire et le nucléaire ne sont pas en reste.
Mais le véritable problème, actuellement, est que si le nombre de navires pouvant fonctionner avec des carburants plus propres augmente effectivement, ces carburants ne sont pas encore suffisamment disponibles à l’échelle internationale. Autrement dit, l’offre est nettement inférieure à la demande.
5 – Les banques jouent un rôle clé
Les banques jouent un rôle clé dans le financement de la transition énergétique. En 2019, onze institutions financières – majoritairement européennes, dont le Groupe BNP Paribas – ont instauré les principes de Poséidon, qui soutiennent la transition vers un shipping à faible émission de carbone. Grâce à ce cadre mondial, l’intensité carbone des prêts bancaires du secteur maritime peut être mesurée, et connue de tous et toutes. Aujourd’hui, on dénombre 24 signataires, dont des institutions financières japonaises. Et c’est une bonne nouvelle.
Envie d’en savoir plus ?
Les présentations, vidéos et photos de l’événement du 25 mai 2023 sont disponibles sur cette page.
27.01.2022
Qui va redéfinir l’avenir et succéder à I-Care en tant qu’Entreprise de l’Année 2021 ?
C’est le 15 février* que nous saurons qui remporte cette prestigieuse distinction et qui décroche le prix de Scale-up de l’Année.
Comme chaque année, cette 26e édition de « L’Entreprise de l’Année » est organisée par EY en collaboration avec L’Echo et BNP Paribas Fortis. Cet événement met à l’honneur des entreprises dont les performances, les résultats et le parcours sont remarquables. Le prix de la Scale-up de l’Année sera également remis lors de cette cérémonie, le 15 février.
Lors de la dernière édition, c’est I-Care qui avait été nommée Entreprise de l’Année 2020, et Proxyclick Scale-up de l’Année 2020.
Changement d’organisation
Dans le respect des règles sanitaires actuellement en vigueur, nous avons décidé, en collaboration avec EY et L’Echo, de remettre les différentes récompenses en présence d’un public réduit. L’assistance sera majoritairement composée des finalistes, des membres du jury, d’anciens lauréats et de quelques personnalités.
Didier Beauvois, Head of Corporate Banking & Member of the Executive Board, est fier que BNP Paribas Fortis soit un partenaire attitré de cet événement depuis ses débuts. « Les nouvelles technologies et la durabilité restent des défis incontournable pour les entreprises en 2021. Si elles veulent rester pertinentes, celles-ci doivent être flexibles, créatives et se réinventer constamment. Notre mission consiste à les accompagner au mieux dans ce processus de transformation. Car ce sont ces entrepreneurs qui donnent de l’oxygène à l’économie belge. C’est pourquoi nous les mettons chaque année à l’honneur. »
La crème de la crème
Les entreprises prétendant au titre de l’Entreprise de l’Année sont sélectionnées sur base de critères bien précis. En plus de la croissance et des résultats financiers sont également pris en compte la volonté d’entreprendre, l’ouverture sur le monde, le degré d’innovation et la gouvernance d’entreprise.
Qui sera « L’Entreprise de l’Année 2021 » ?
• Analis se profile comme un distributeur indépendant de matériel scientifique et de laboratoire dans le Benelux. Fort de ses 130 experts, Analis veut des clients conquis par les solutions innovantes proposées afin d’établir une relation Win-Win.
• Goumanisto, entreprise active dans le secteur alimentaire de l’apéro, a pour vocation d’être le complice des bons moments ! Goumanisto et ses 75 collaborateurs conduisent leurs projets dans un esprit innovant et respectueux de l’environnement.
• Iris Group est un acteur majeur dans le secteur du Facility Management et un leader dans le secteur de la peinture industrielle. Soutenue par ses 3.200 collaborateurs, Iris déploie son approche « Bringing Betterness to People’s premises » chez ses clients.
• Les Entreprises G. Moury fêtent en 2021 leurs 100 ans. Cet anniversaire fait de la société liégeoise de construction familiale un véritable fleuron liégeois et un des acteurs les plus anciens du secteur en Belgique.
• Odoo est l’un des principaux fournisseurs de logiciels d’entreprise tout-en-un et open source pour les PME. L’entreprise est le résultat de 2 décennies axées sur la création d’un excellent produit, mais également d’une communauté forte.
Qui sera « La Scale-up de l’Année 2021 » ?
Comme chaque année depuis 2013, l’événement sera aussi l’occasion d’élire une jeune entreprise affichant un beau potentiel de croissance. Nous sommes curieux de savoir qui de Cowboy, eFarmz, Elysia, Netaxis ou Urbantz succédera à Proxyclick au titre de Scale-up de l’Année 2021.
En Flandre également
Côté néerlandophone, ce sont les entreprises Aertssen Group, Cegeka, Destiny et Heylen Group qui concourront pour le prix de 'Onderneming van het Jaar'. Les prétendants au titre de 'Scale-up van het Jaar' sont quant à eux B4Plastics, Biotalys, Deliverect et UgenTec. L’événement aura lieu le 16 février 2022.
* En raison de l’évolution de la crise sanitaire et des mesures prises en conséquence, les organisateurs de l’Entreprise de l’Année, à savoir EY, BNP Paribas Fortis et le journal L’Echo, ont été contraints de déplacer l’édition 2021. Celle-ci devait initialement se tenir le 6 décembre 2021 et aura désormais lieu le 15 février 2022.
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