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15.01.2020

Deux experts du SBCC aident la fondation Solar Impulse à changer le monde

Depuis avril 2019, deux spécialistes du Sustainable Business Competence Centre (SBCC) font profiter bénévolement la fondation Solar Impulse de leur expertise. Une belle façon de contribuer à l'accélération de la transition énergétique.

Le psychiatre et aéronaute suisse Bertrand Piccard est un homme d'action. Après avoir fait le tour du monde, en 2016, à bord d'un avion fonctionnant uniquement à l'énergie solaire, il a créé la Solar Impulse Foundation, dont le Groupe BNP Paribas est l'un des principaux partenaires.

Un monde plus durable, ça ne coûte pas plus cher

L'objectif de cette fondation internationale ? Identifier, aux quatre coins du monde, 1.000 solutions capables d'accélérer la transition énergétique. Des solutions déjà commercialisées – ou sur le point de l'être – par de grandes entreprises ou des PME, qui sont économiquement rentables et accessibles technologiquement, mais qui ne jouissent pas toujours de la visibilité qu'elles méritent. Bertrand Piccard et sa fondation essaient donc d'y remédier en compilant ces solutions sur leur site Internet. Dans l'objectif de les diffuser ensuite au plus grand nombre, notamment via une série de conférences internationales, et de démontrer ainsi aux entreprises et décideurs encore trop frileux qu'il est possible de rendre le monde plus durable sans perdre d'argent. Bref, qu'il n'y a plus aucune excuse pour ne pas s'engager dans la transition énergétique.

Plus de 400 experts indépendants, dont deux collaborateurs du SBCC

Afin d'accomplir cette mission, la Solar Impulse Foundation bénéficie de l'aide de nombreux partenaires et d'un vaste réservoir de plus de 400 experts indépendants issus d'entreprises du monde entier. Leur rôle, étant donné que n'importe quelle entreprise peut soumettre son produit sur le portail web de la fondation, est d'analyser les solutions enregistrées et de rendre un avis objectif et détaillé quant à leur rentabilité et leur impact sur l'environnement. En prêtant également attention au potentiel de diffusion de ces solutions à l'échelle internationale. Un exercice auquel se prêtent régulièrement, depuis plusieurs mois, des collaborateurs de BNP Paribas Fortis.

"BNP Paribas étant un fidèle partenaire de la fondation Solar Impulse, l'équipe CSR du Groupe a contacté celle de BNP Paribas Fortis afin de lui demander de trouver des collaborateurs qui seraient intéressés de remplir, épisodiquement, ce rôle d'expert indépendant et bénévole", explique Quentin Nérincx, Cleantech Advisor du Sustainable Competence Centre (SBCC) de Corporate Banking. "Jeroen Vangindertael, Biotech Advisor du SBCC, et moi-même avons alors introduit notre candidature sur le site de la Solar Impulse Foundation, et nous avons été retenus. Depuis le mois d'avril, la fondation nous envoie ainsi mensuellement un ou deux dossiers à analyser. Chaque solution est étudiée par deux experts différents, et si les deux rapports sont positifs la solution peut être labellisée."

Du bénévolat très utile, pour la Terre… et pour nos clients

Le moins qu'on puisse écrire, en tout cas, est que Quentin et Jeroen s'investissent dans cette tâche avec beaucoup de professionnalisme. "La fondation Solar Impulse tient une sorte de classement de son 'pool' d'experts, sur base notamment du nombre de solutions analysées et de la qualité des rapports. Et j'ai eu le plaisir d'apprendre, récemment, que je fais actuellement partie du top 30", sourit Quentin Nérincx.

"Quoi qu'il en soit, je suis très heureux de contribuer à cet ambitieux projet. Premièrement, parce que cela me permet de découvrir de nouvelles solutions durables et donc d'enrichir mon expertise dans des domaines de prédilection du SBCC tels que la cleantech. Et, deuxièmement, parce que cela me permet d'offrir un meilleur service aux clients. Je peux en effet leur parler de produits et d'initiatives qu'ils ne connaissent peut-être pas et qui pourraient les aider dans leur transition énergétique, et leur proposer de soumettre l'une ou l'autre de leurs solutions sur la plateforme de la Solar Impulse Foundation si j'estime qu'elles méritent de jouir d'une plus grande visibilité."

Envie d'aider la fondation Solar Impulse?

A ce jour, la fondation de Bertrand Piccard a identifié et labellisé 321 solutions durables et rentables. Si vous souhaitez l'aider à atteindre le millier plus rapidement, en lui faisant profiter de votre expertise, n'hésitez pas à soumettre votre candidature via ce lien. Si vous avez des questions, vous pouvez aussi envoyer un e-mail à Léa Andersson, Expert Coordinator de la Solar Impulse Foundation.

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14.01.2020

Le partenaire central de votre révolution durable ? Votre banque !

Pourquoi une banque s’investit-elle dans la durabilité ? La question est légitime… et la réponse évidente : les entreprises — ses clients — ont plus que jamais besoin de soutien pour réussir leur transition.

« Il n’y a pas de plan B, car il n’y a pas de planète B », déclarait Ban Ki-moon lors de la semaine du climat de New York en septembre 2014. La formule de l’ancien Secrétaire général des Nations unies a marqué les esprits, car elle résume parfaitement la situation : agir est la seule issue. Un impératif qui exige que tout le monde apporte sa pierre à l’édifice du changement. La banque n’échappe pas à la règle ! D’abord pour une raison évidente : ses clients sont précieux et elle doit veiller à ce qu’ils soient performants… et le restent. Un intérêt commun, essentiel pour aider les entreprises à emprunter la voie de la durabilité. Mais le rôle de la banque va bien au-delà. 

Une position… au cœur du « jeu »

Selon l’ONU, la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 exigera des investissements colossaux : de l’ordre de 5 000 à 7 000 milliards de dollars par an. Qui mieux que le secteur financier pour relever ce défi ? La banque « connaît » et soutient l’ensemble des acteurs en présence : du secteur public à la santé et à l’enseignement, en passant par les PME, les corporate, les start-up, les ONG ou encore les particuliers. Positionnée au cœur de l’activité économique, elle est plus que jamais un moteur fondamental du changement. Sa mission ? Soutenir la transformation de l’ensemble de la société, et en particulier la transition durable des entreprises, afin de contribuer à répondre aux enjeux environnementaux.

Trois piliers de la banque « durable » :

  1. L’expertise : une banque ce ne sont pas que des banquiers !
  2. L’action de la banque passe inévitablement par le conseil. Au fil des années, elle s’est dotée de véritables experts du « durable »… Leur rôle ? Sensibiliser les entreprises sur la nécessité de se transformer et les accompagner tout au long de la transition. En d’autres mots ? Aider les dirigeants à comprendre les risques de l’immobilisme et à saisir les opportunités issues d’une mutation optimale de business model. Une mission qui s’adapte forcément aux besoins et à la maturité de chaque acteur économique. Cela se traduit entre autres par :

    • partager la connaissance et la compréhension autour de la durabilité, du changement climatique, des défis environnementaux, de la transition écologique, etc. ;
    • Insuffler, soutenir et conduire la réflexion stratégique au sein des structures ;
    • Comprendre et analyser la faisabilité technique d’un projet dans n’importe quel domaine d’activité : nouvelles technologies, décarbonisation, sciences de la vie, économie circulaire, smart cities, etc.
  3. Des moyens : financer le changement et son accélération
  4. La voie de la durabilité exige des investissements importants… La banque est le partenaire idéal pour prendre en compte la dimension financière de toute réflexion stratégique. Après un accompagnement orienté sur les aspects « techniques », le rôle de la banque consiste donc à valider les perspectives établies et à appuyer les dirigeants dans la modélisation du volet financier. Autrement dit : quels moyens sont nécessaires ? Quels sont les véhicules de financement adaptés ? Une approche qui garantit un maximum de sécurité à la transition, puisque les risques, notamment financiers, sont pris en compte dès le départ. Une autre mission importante de la banque ? Jouer un rôle de catalyseur pour aider les entreprises — déjà avancées dans leur processus durable — à passer à une échelle supérieure.

  5. Du réseau : à la recherche d’un partenariat ?
  6. Le réseau est l’une des clés de la transition durable… Et qui mieux que la banque pour connecter tous les acteurs entre eux ? Le networking est donc fondamental sur plusieurs points :

    • Le partage d’expériences ;
    • La diffusion de bonnes pratiques ;
    • La mise en lumière de solutions innovantes… contribuant in fine à rendre certaines nouvelles technologies « durables » accessibles financièrement au plus grand nombre ;
    • L’amplification de projets qui fonctionnent correctement à une petite échelle pour les aider à franchir un cap et atteindre une échelle supérieure.

Nos experts du Sustainable Business Competence Centre
vous accompagnent tout au long de votre transition durable.
N’hésitez pas à prendre contact avec eux !
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08.01.2020

5 étapes pour un business model plus durable

Toutes les entreprises se trouvent face à un impératif : embrasser la voie de la durabilité. La transition est indispensable pour répondre aux enjeux actuels et à venir. Reste à savoir quelle route emprunter…

Une expérience n’est pas l’autre. Chaque entreprise possède ses spécificités et son histoire. Son parcours et ses ambitions. Il n’existe donc pas de route unique vers la mutation durable. Cela dépend entre autres de votre degré d’éveil à la durabilité. Mais où que vous soyez, la transition vers un modèle économique « soutenable » est un passage obligé pour s’inscrire dans le monde de demain. Comme dans tout processus de transformation, la volonté de changer est la première marche. Il faut ensuite se mettre en mouvement, avancer pas à pas et franchir les paliers successifs… sans tarder ! Quelles sont les grandes étapes de votre parcours vers la durabilité ? Quelles questions se poser ? Quels bénéfices à la clé ?

1. PRENEZ CONSCIENCE DES ENJEUX

« Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas », écrivit Lao-Tseu. Cette première impulsion est cruciale. Un électrochoc indispensable pour réaliser que la société bas carbone est à nos portes et que votre entreprise doit trouver sa place dans cette évolution globale. C’est-à-dire éviter les risques potentiels et saisir les opportunités qui se profilent à l’horizon. Comment vous préparez-vous à ce futur ? Quel est le degré de sensibilisation aux défis climatiques au sein de l’entreprise ? La transition durable est-elle un enjeu stratégique ? Autant de questions qui permettent d’évaluer la maturité « durable » de la structure…

Se mettre en mouvement grâce à la connaissance

Vous prenez conscience des enjeux et vous avez la volonté d’agir… Mais demeure une question : par où commencer ? L’information est un élément clé de cette première phase de sensibilisation :

  • Regardez ce qui se passe autour de vous et au sein de votre réseau (y compris chez vos concurrents) ;
  • Participez à des évènements (de plus en plus nombreux sur ces thématiques) : business games, ateliers RSE, conférences, etc. ;
  • Partagez l’information au sein de l’entreprise : intégration de la durabilité dans l’offre de formation, communication interne, etc.

2. FAITES UN DIAGNOSTIC COMPLET

L’étape suivante consiste à réaliser une analyse éclairée de votre entreprise afin de mesurer les impacts et les risques liés à vos activités :

  • Quels sont les risques physiques et économiques liés aux enjeux environnementaux : approvisionnement en matières premières, conséquences climatiques, etc. ?
  • Avez-vous effectué un audit énergétique ?
  • Quelle est votre empreinte carbone ? Votre niveau de production de déchets ? Etc.
  • Avez-vous engagé une équipe ou un responsable de la durabilité ?
  • Vos procédures internes sont-elles adaptées ?
  • Que pensent vos employés, vos clients ou vos fournisseurs de ces questions ? Etc.

L’objectif est de faire une cartographie complète de votre entreprise et de visualiser les forces et les faiblesses, les volets à améliorer ou à transformer. 

3. ENGRANGEZ DES QUICK WINS

Vous commencez à transformer votre entreprise : des investissements pour réduire votre empreinte écologique, l’amélioration de votre gestion des déchets, la mise en œuvre d’une politique de Responsabilité sociale d’entreprise (RSE), le renforcement du bien-être de vos employés ou encore l’isolation de votre bâtiment. Des mesures qui ont pour objectif de minimiser les impacts et les risques liés à vos activités… mais elles vous permettent également de récolter des bénéfices à court terme. Des gains qui sont souvent en périphérie de votre core business et ne sont donc pas directement en lien avec votre modèle d’affaires, mais qui sont bon à prendre : des économies financières liées à une réduction de la consommation énergétique, le recrutement de talents attirés par votre politique RSE ou encore de nouveaux clients séduits par votre image « durable ».

4. TRANSFORMEZ « DURABLEMENT » VOTRE BUSINESS MODEL

Cette étape peut s’avérer plus longue, car vous vous attaquez à votre core business. C’est votre révolution copernicienne. Mais elle est cruciale : vous vous apprêtez à changer de paradigme. Vous devez donc repenser complètement votre manière de faire des affaires, voire développer de nouveaux pans d’activités.

  • Quelle est votre raison d’être ?
  • Votre business model tient-il compte de la durabilité ?
  • Quelles sont les alternatives existantes dans votre secteur ?
  • Comment produisez-vous ? Pourriez-vous fonctionner différemment ?
  • Quel est le positionnement de vos produits sur le marché ? Quelles sont les alternatives ? Etc.

Toutes ces questions exigent de réfléchir out of the box et d’intégrer au cœur de votre business model deux dimensions essentielles : l’humain et la planète.

5. DEVENEZ UNE ENTREPRISE COLLABORATIVE ET INNOVANTE

Plus que la dernière marche, il s’agit d’une notion à intégrer à tous les « étages » de votre parcours de transition. L’objectif ? Insuffler dans les mentalités et les habitudes de l’entreprise de nouveaux modes de fonctionnement : open innovation, ouverture aux start-up, cocréation, intelligence collective, gouvernance durable à tous les niveaux, etc. Plus tôt vous intégrez ces dimensions à votre démarche, plus tôt vous pouvez en tirer des avantages, tels que la neutralisation de nombreux risques (juridiques, commerciaux, etc.) qui pèsent sur les entreprises. Mieux : vous vous positionnez favorablement sur le marché et gagnez en crédibilité. Vos clients, vos fournisseurs, vos employés et vos partenaires vous perçoivent comme un acteur de la durabilité… et vous avez tout à y gagner. C’est ce qu’on appelle du soft cash… duquel découle du hard cash : à savoir des réels bénéfices pour vos affaires (nouveaux marchés, nouveaux clients, etc.).

Le train de la durabilité est en marche… sautez dedans !

Votre organisation aussi est-elle engagée sur la voie de la durabilité ?

Faites le test

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16.12.2024

« La fracture numérique a la vie dure »

« Les personnes âgées, mais aussi les jeunes et les actifs manquent de compétences numériques », explique Linde Verheyden, Director Public Affairs chez BNP Paribas Fortis et présidente de DigitAll.

Malgré la digitalisation croissante, de nombreuses personnes sont laissées sur le carreau. En Belgique, 40% de la population âgée de 16 à 74 ans est exposée au risque d’exclusion numérique. Si les personnes âgées sont souvent considérées comme le groupe le plus vulnérable, il s’avère que les jeunes ont aussi des difficultés avec le numérique. Près d’un tiers des jeunes de 16 à 24 ans ont des compétences numériques faibles, avec un pic de 52% chez les jeunes peu diplômés.

Ce sont des chiffres plutôt surprenants. Les jeunes sont quand même nés avec des outils numériques ?

« On dit souvent que les jeunes sont « digital natives » parce qu’ils savent utiliser les réseaux sociaux. Mais créer une vidéo TikTok ou scroller sur Instagram ne signifie pas que l’on est capable d’effectuer des opérations bancaires en ligne ou de remplir un formulaire de candidature. »

La pauvreté joue aussi un rôle important dans le fracture numérique.

« Absolument. Pour 25% des personnes en situation de pauvreté, le smartphone est le seul appareil numérique qu’elles possèdent. S’il offre une certaine forme d’accès de base, le smartphone est néanmoins souvent inadapté pour réaliser des tâches essentielles : rédiger un CV, introduire sa déclaration fiscale... Sans ordinateur ni Internet stable, de nombreuses portes numériques restent fermées. »

Quelles sont les autres raisons qui expliquent cette fracture numérique ?

« Souvent, les gens manquent des compétences numériques nécessaires. Ils n’ont jamais appris à effectuer des tâches basiques, comme utiliser un moteur de recherche, ajouter une pièce jointe à un e-mail ou télécharger une app. Sans ces connaissances, le monde numérique leur est inaccessible. Et puis il y a le stress numérique. La peur de commettre des erreurs, d’être piraté ou de compromettre sa vie privée est dissuasive pour beaucoup. Même si elles ont les compétences requises, certaines personnes choisissent délibérément de ne pas utiliser les services numériques. La technologie suscite chez elles la méfiance et l’inquiétude, ce qui crée une barrière importante. »

Quel rôle les entreprises peuvent-elles jouer pour combler ce fossé ?

« Les entreprises peuvent jouer un rôle clé à différents niveaux. Il s’agit non seulement d’un problème social, mais aussi d’un défi économique. Aujourd’hui, les personnes moins axées sur le numérique sont à la fois des clients et des travailleurs potentiels. Prendre conscience de cela en tant qu’entreprise, c’est la première étape, mais aussi de la plus importante. Mais il faut aussi soutenir les travailleurs. Un exemple ? Les collaborateurs du service Espaces verts de la Ville de Gand ont reçu une formation pour remplir leur déclaration fiscale en ligne. De telles initiatives permettent aux participants d’acquérir des compétences pratiques et d’avoir davantage confiance en eux. Enfin, les entreprises doivent effectuer un check du know-how numérique. Mesurer, c’est savoir. Ce n’est pas parce que quelqu’un travaille tous les jours sur un ordinateur portable qu’il a de bonnes compétences numériques. »

Que fait concrètement BNP Paribas Fortis pour favoriser l’inclusion numérique ?

« Plusieurs initiatives sont développées. En 2020, nous avons créé DigitAll, une plateforme de partage des connaissances et des bonnes pratiques en matière d’inclusion numérique. Nous y rassemblons aujourd’hui plus de 130 organisations. DigitAll a par exemple développé une check-list qui permet aux entreprises de tester l’accessibilité de leurs applications et sites web. Pour les personnes ayant des compétences numériques plus faibles, faire face à une interface simple peut faire toute la différence. Depuis 2021, la banque soutient également une chaire de la VUB qui étudie le lien entre l’inclusion numérique et les droits humains. »

Quelle est l’importance des outils à cet égard ?

« Avoir des outils conviviaux est indispensable. C’est pour ça que nous collaborons avec Emporia, un fabricant de smartphones conviviaux destinés aux utilisateurs moins à l’aise avec le numérique. Lorsqu’un client achète un smartphone de ce type, nous préinstallons notre app pour lui sur ce smartphone. »

Nous avons évoqué le stress numérique : comment lutter contre celui-ci ?

« Par le biais de campagnes de sensibilisation. Nous voulons que nos clients utilisent nos outils en toute confiance. La banque se soucie aussi de ses clients moins compétents sur le plan numérique. Grâce au partenariat conclu avec bpost, tous les clients peuvent se rendre dans le bureau de poste de leur village pour toutes les opérations bancaires de base. »

Les entreprises ont-elles donc tout intérêt à favoriser l’inclusion numérique ?

« C’est certain. L’inclusion numérique exige des efforts continus, y compris de la part des pouvoirs publics et des établissements scolaires. Personne ne peut être laissé de côté. Les entreprises qui agissent aujourd’hui contribuent non seulement à une société meilleure, mais aussi à leur propre avenir dans un monde de plus en plus numérique. » 

« Sans de solides compétences digitales, de nombreuses portes numériques restent fermées. »
« Pour les personnes ayant des compétences numériques plus faibles, faire face à une interface simple peut faire toute la différence. »
« Des compétences digitales limitées sont un obstacle pour combler la fracture numérique. »

Linde Verheyden, Director Public Affairs chez BNP Paribas Fortis et présidente de DigitAll

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09.12.2024

Entrepreneuriat sécurisé avec BNP Paribas Fortis

Tous les chefs d’entreprise vous le diront : les marchés financiers sont imprévisibles et cela implique des risques. Nous vous proposons des solutions pour diriger votre entreprise en toute sécurité.

Petit ou grand, domestique ou international : si vous entrez sur un marché en tant qu’entrepreneur·e et faites de votre mieux pour faire prospérer votre entreprise, il y aura inévitablement des moments où vous courrez des risques dans le cadre de vos activités. Frédéric Raxhon, Head of FI Midcap Sales chez Transaction Banking de BNP Paribas Fortis, est spécialiste en la matière. Fort de son expertise, il nous dévoile la manière dont BNP Paribas Fortis s’occupe de la sécurité des entreprises.

Frédéric Raxhon a une vision claire de l’impact de la volatilité des marchés sur les opérations quotidiennes des petites, moyennes et grandes entreprises. Son parcours professionnel de banquier dans le domaine de la finance d’entreprise, des actions et des produits dérivés, ainsi que dans l’accompagnement de sociétés holdings et cotées en bourse lui permet d’observer le fonctionnement du marché d’un œil aguerri.

Frédéric Raxhon : « Nous comprenons parfaitement que l’incertitude des prix, sous forme de volatilité sur les marchés financiers, peut avoir un impact significatif sur le fonctionnement et la rentabilité des entreprises. C’est pour cela que nous surveillons en permanence les marchés et leur volatilité : si les prix fluctuent rapidement, nos clients risquent d’acheter trop cher et de vendre trop bon marché. Nous avons déjà eu notre compte à ce niveau-là ces dernières années : une forte hausse des taux d’intérêt, une crise énergétique avec des prix extrêmement volatils et une forte hausse de l’inflation.

Nous nous attendons toujours à une volatilité sur ces marchés, en raison notamment des tensions géopolitiques et des guerres qui ne se terminent pas. Mais les élections provoquent également de la volatilité, car elles entraînent souvent un changement d’attitude des pays vis-à-vis de l’économie. Donald Trump envisage ainsi d’augmenter significativement les droits de douane pour les États-Unis. Cela aura un impact sur la croissance et les inflations mondiales. L’écologisation de la société par la transition énergétique, aussi positive soit-elle, est également source d’incertitude. Par exemple, elle contraint les entreprises à consentir d’énormes investissements, sans savoir clairement quelles technologies survivront…

Tous ces facteurs montrent surtout une chose : les entreprises ont besoin d’un accompagnement, dans lequel elles reçoivent une solution sur mesure, pour s’assurer que l’impact de la volatilité des marchés sur leur fonctionnement soit minimal et qu’elles puissent se concentrer sur leur cœur de métier. »

Orientation solutions

Cette solution provient d’un partenaire qui occupe une position de leader du marché dans la sécurisation des entreprises nationales et internationales.

Frédéric Raxhon : « Chez BNP Paribas Fortis, notre tâche consiste très souvent à gérer les risques des entreprises qui ont un certain nombre de souhaits simples sur la liste de leurs envies : elles veulent faire des affaires d’une manière ordinaire et quotidienne ; acheter à un prix le plus fixe possible ; payer leurs salaires dans un environnement stable ; vendre à des clients avec une marge rentable et stable… Lorsqu’ils ressentent une incertitude pour leur fonctionnement sur le marché, nous sommes là pour les accompagner et leur apporter des solutions adaptées aux différents scénarios.

Cela peut aller des entreprises qui veulent de la stabilité lorsqu’elles achètent ou vendent des biens dans une autre devise, à la maîtrise des taux d’intérêt variables dans leurs emprunts actuels ou futurs, en passant par la création d’un environnement financier stable dans lequel elles peuvent payer leurs salaires de manière constante. Mais nous couvrons également les matières premières : les entreprises qui consomment beaucoup d’énergie, de métal ou, par exemple, de blé – quelques-unes des matières premières soumises à des fluctuations de prix – peuvent compter sur notre expertise pour transformer leur incertitude en certitude.

Lorsque, à la fin de l’année, les entreprises bouclent leurs budgets pour les années à venir, le fait qu’elles intègrent des hypothèses dans leurs budgets et leurs charges est un facteur dont les marchés futurs ne tiennent bien entendu pas compte. Et cela peut entraîner des incohérences dans le fonctionnement de l’exercice suivant. Nous proposons aussi régulièrement des solutions dans ce cadre ; des solutions qui injectent de la confiance dans l’ensemble de ce processus. Nous aidons les chefs d’entreprise à rendre la « viabilité » de leur entreprise indépendante de ce qui se passe sur les marchés financiers. Cette orientation solution permanente, quel que soit le scénario, fait partie intégrante de BNP Paribas Fortis. »

Ressenti international

Étant donné que les entreprises belges font de plus en plus souvent le pas vers l’étranger, il est crucial d’observer l’économie en développement d’un point de vue international.

Frédéric Raxhon : « Dans l’espace économique, tout est étroitement lié. La crise énergétique, par exemple, ne s’est pas uniquement jouée à l’intérieur des frontières nationales. À l’époque, les prix de l’électricité chez nous étaient aussi directement liés au fait que la France ne pouvait plus fournir autant d’énergie nucléaire qu’auparavant pendant une période. Les élections américaines ont, en raison de la nervosité des investisseurs et des marchés environnants, une influence directe sur les activités commerciales dans l’espace international. Et je pourrais encore donner de nombreux autres exemples.

Nous nous attendons d’ailleurs à ce que cette interdépendance et cette volatilité se poursuivent : de nombreuses tendances économiques et mondiales alimentent l’incertitude. C’est pourquoi il est si important de garder le contact avec ce monde et ces incertitudes. Chez BNP Paribas Fortis, nous y parvenons en faisant appel à un réseau mondial d’experts qui, pour ainsi dire, ne dorment jamais. Quoi qu’il arrive et où que cela se passe, il y a toujours des collaborateurs de notre banque à proximité qui suivent la situation et nous conseillent en temps réel sur la meilleure manière d’informer nos clients. Ce réseau vaut véritablement de l’or pour nous et pour nos clients. »

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