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08.10.2019

EASI, sacrée entreprise de l'année 2019

La société EASI succède à Easyfairs au titre convoité de « L’Entreprise de l'Année ». Elle est accompagnée dans la victoire par CluePoints, qui décroche le prix de « Scale-up de l’Année ».

La 24ème édition de la cérémonie de remise du prix de « L’Entreprise de l’Année » s’est tenue ce 7 octobre à Bruxelles. Salvatore Curaba, CEO de EASI, a reçu des mains d’Elio Di Rupo, Ministre-président de la Wallonie, la prestigieuse récompense de ce concours organisé par EY, en collaboration avec l’Echo et BNP Paribas Fortis tandis que Willy Borsus, Vice-Président et Ministre de l’Economie du Gouvernement wallon, remettait le trophée« Scale-up de l’Année » à François Torche, le CEO de CluePoints.

EasI, champion de l’innovation

Pilier de l’entreprenariat wallon, EASI fait preuve d’un formidable esprit d’entreprendre depuis sa création en 1999. Sa croissance tant en Belgique qu’à l’international impressionne. L’entreprise compte aujourd’hui plus de 250 travailleurs pour un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros, en hausse de 20% chaque année. EASI offre, pour les entreprises, des solutions flexibles développées à partir des dernières technologies. Elle se veut être un vrai partenaire informatique de confiance et aide ses clients à développer et à optimiser leur potentiel, que ce soit en leur proposant des applications de gestion, des solutions de sécurité ou encore des services d’infrastructure IT pragmatiques. Ce qui fait sa différence ? Son sens de l’innovation. Pour ses produits et services, évidemment, mais pas seulement ! C’est par son mode de management participatif que se distingue la société nivelloise. Sa devise : “In everything we do, we believe in bringing each person and organisation to its full potential”.

Laurent Levaux, président du jury : « Le jury a ainsi voulu montrer le soutien des entrepreneurs et des industriels aux entreprises en croissance, éthiques de par leur gestion participative et leur partage progressif du pouvoir et des résultats avec leurs dirigeants et employés. Et c’est une équipe de managers fidèles à l’entrepreneur qui a créé EASI qui anime le développement et l’innovation de cette entreprise technologique. »

CLUEPOINTS, détective des essais cliniques

Elue « Scale-up de l’Année 2019 », CluePoints est spécialisée dans la détection de fraude dans les essais cliniques. Créée en 2012, l’entreprise néo-louvaniste est considérée comme un acteur majeur du secteur des technologies des sciences de la vie. CluePoints réalise de très impressionnantes performances : elle compte aujourd’hui plus de 70 travailleurs. Son chiffre d’affaires est en croissance régulière depuis quelques années ; il devrait atteindre 11 millions d’euros en 2019. Et c’est loin d’être fini ! Le développement et la commercialisation de son ‘SMART engine’ laisse entrevoir encore un énorme potentiel de croissance.

« Un management expérimenté dans le secteur pharmaceutique, un nombre conséquent d’emplois créés en Belgique, ainsi qu’un chiffre d’affaires et un résultat en très belle croissance nous permettent de penser que CluePoints briguera très bientôt le prix très convoité de ‘L’entreprise de l’Année’ », explique Katia de Paepe, CEO de Noukie’s et présidente du jury.

CluePoints succède à Newpharma, gagnant en 2018, et devance, cette année, Qualifio, proUnity et Eura Nova, trois autres jeunes entreprises à fort potentiel de croissance.

Didier Beauvois, Head of Corporate Banking :

« Chaque année, les candidats au prix de Scale-up de l’Année et de l’Entreprise de l’Année m’épatent de plus en plus. Les entreprises, qu’elles soient jeunes pousses ou bien établies, composent l’essence même de notre économie. Leur développement, leurs idées, leurs investissements contribuent à son dynamisme et à sa santé, sources de prospérité et de bien-être social. Depuis plus de 20 ans, nous sommes fiers d’être partenaire de cet évènement qui consacre les meilleures entreprises belges. Leur réussite est une source d’inspiration pour les jeunes générations d’entrepreneurs. »

Du côté néerlandophone du pays, Kinepolis a décroché le prix ‘Onderneming van het Jaar’ qui fêtait sa 25ème édition tandis que la récompense ‘Scale-up van het Jaar’ a été remise à Guardsquare.

Galerie Photos

Vidéo du gagnant

Communiqué de presse EY

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27.08.2019

Quatre finalistes de choix pour le prix de « L’Entreprise de l'Année 2019 » !

Dufour, EASI, John Cockerill et Trendy Foods sont en lice pour ce titre prestigieux. Cette sélection est une reconnaissance pour leur engagement et leur contribution à un climat d’affaires positif en Belgique.

Être sacrée « L’Entreprise de l’Année » n’est pas une simple récompense. Il s’agit de la reconnaissance officielle par un jury d’experts de la qualité d’une entreprise, de sa structure financière et de sa vision stratégique ainsi que du travail de ses collaborateurs à tous les niveaux de l’organisation. Un titre qui ouvre des portes, repousse les frontières et motive les équipes.

Didier Beauvois, Head of Corporate Banking & Membre du Comité de Direction, BNP Paribas Fortis : « Tensions commerciales, incertitudes géopolitiques, révolution numérique, émergence de nouvelles réglementations et technologies : les défis auxquels sont confrontées les entreprises se multiplient. Y répondre exigent d’elles créativité et agilité. Maintenir sa compétitivité, c’est repenser sa stratégie. S’assurer une croissance durable, c’est intégrer la dimension environnementale et sociale dans son business model... Il est vital pour nos entreprises de mobiliser l’ensemble de leurs ressources pour opérer ces changements. Les finalistes de cette année y sont parvenus avec succès. Au travers de ce prix, nous souhaitons saluer leurs efforts et leur contribution à la santé de notre économie. D’ores et déjà, toutes mes félicitations aux quatre nominés. »

Le casting de cette édition est particulièrement qualitatif. La tâche du jury, sous la présidence de Laurent Levaux, s’annonce difficile. Qui décrochera le titre convoité de « L’Entreprise de l’Année 2019 » ? Vous pourrez le découvrir en personne le lundi 7 octobre à l'Auditorium 2000 (Brussels Expo) ou en nous suivant sur Twitter via #EDLA19.

Voici les finalistes

Dufour

Le groupe familial Dufour, né au début du siècle passé, a suivi une politique d'investissement durable afin de développer ses activités et d'aboutir à une parfaite autonomie de son organisation. Il compte quelque 600 collaborateurs répartis sur 4 sites d’exploitation : Tournai, Dunkerque, Lille et Paris. Principalement actif en Belgique, il est également présent en France, en Allemagne, en Hollande et ne se fixe aucune frontière…

EASI

Fournisseur belge de services cloud, de solutions de sécurité et de logiciels, EASI propose des solutions développées à partir des dernières technologies et se positionne comme partenaire informatique de confiance auprès de ses clients. Elue "Best Workplace" de Belgique depuis 2015, EASI met l’épanouissement de ses 210 employés au centre de sa stratégie d’entreprise. Son slogan : “In everything we do, we believe in bringing each person and organisation to its full potential”.

John Cockerill

Animé depuis 1817 par l’esprit d’entreprendre et la soif d’innover de son fondateur, le Groupe John Cockerill a su se renouveler pour répondre aux besoins de son temps : préserver les ressources naturelles, contribuer à une mobilité plus verte, produire de manière durable, combattre l’insécurité et faciliter l’accès à l’énergie renouvelable. Avec plus de 6000 collaborateurs, John Cockerill a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros dans 23 pays, sur 5 continents.

Trendy Foods

Leader sur le marché belge des grossistes en alimentation et en non-food, Trendy Foods est née de la fusion, en 1970, de six grossistes en confiserie et boissons de la région verviétoise. En optimisant sa chaîne logistique et en diversifiant tant sa clientèle que ses produits, Trendy Foods a triplé son chiffre d’affaires en dix ans, passant de 378 millions d’euros en 2008 à 1,15 milliard l’an dernier.

Depuis 2018, l’entreprise est également active dans les services de repas pour collectivités grâce au rachat de la société fernelmontoise L’Epagneul.

Lire le communiqué de presse

Du côté néerlandophone, les finalistes au prix de « Onderneming van het Jaar 2019 », qui fête sa 25e édition, sont Actief Interim, Aertssen, Kinepolis Group et Schoenen Torfs.

Le nom des entreprises qualifiées pour le titre « Scale-up de l’Année » sera dévoilé le 28 août.

L’Entreprise de l’Année est une initiative d’EY en collaboration avec L’Echo et BNP Paribas Fortis. En savoir plus sur l’évènement (calendrier, jury, …)

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28.08.2019

‘Scale-up de l’Année 2019’ : une sélection exceptionnelle !

CluePoints, EURA NOVA, proUnity et Qualifio sont en finale pour le titre de « Scale-up de l’Année 2019 ». Leurs points communs : elles sont jeunes, connaissent une croissance rapide et sont promises à un bel avenir.

Ces jeunes entreprises innovantes ont montré leur capacité à se développer rapidement et souvent au-delà de nos frontières. Leur sélection pour la 7e édition du prix ‘Scale-up de l’Année’ décerné par EY et ses partenaires L’Echo et BNP Paribas Fortis est amplement méritée.

Didier Beauvois, Head of Corporate Banking & Membre du comité Exécutif, BNP Paribas Fortis: « Notre pays regorge de jeunes entreprises talentueuses. Malheureusement, le succès arrivant, elles quittent la Belgique pour poursuivre leur développement ou vont chercher les investisseurs à l’étranger faute de pouvoir se financer localement. Or, ces start-up innovent, créent de l’emploi, stimulent la croissance économique de notre pays. Elles méritent notre soutien et notre reconnaissance. C’est pourquoi BNP Paribas Fortis soutient des initiatives telles que le Belgian Growth Fund  et investit dans des fonds de capital-risque qui permettent à ces jeunes entreprises de croître à l’international depuis la Belgique. Etre sélectionné et, mieux encore, sacré, ‘Scale-up de l’Année’ peut leur ouvrir de nouvelles portes. Je souhaite d’ores et déjà beaucoup de succès aux finalistes de cette année. »

Découvrez le portrait des 4 candidats retenus cette année :

CluePoints

Les puissants algorithmes statistiques de CluePoints passent au crible les essais cliniques et déterminent la qualité, l'exactitude et l'intégrité des données utilisées. Ils renforcent ainsi l'efficacité du travail des laboratoires en réduisant les erreurs et les risques. Ce système de surveillance globale fort de technologies statistiques intelligentes de pointe a déjà séduit le monde pharmaceutique.

EURA NOVA

A la fois centre de recherche, incubateur et société de consultance IT spécialisée dans la science des données et l’intelligence artificielle, EURAO NOVA accompagne depuis 2008 les start-up et les entreprises internationales dans leur transformation numérique. Elle propose tant du conseil en innovation, que du développement de solutions ou la mise à disposition d’experts. 

proUnity

Révolution digitale dans le secteur des ressources humaines, proUnity est une plateforme en pleine croissance qui propose quelque 10 000 profils d’indépendants à des sociétés, entreprises et services publics situés aussi bien en Wallonie et en Flandres qu’à Bruxelles. Elle vise 50 millions d’euros de chiffre d’affaires et atteindre ainsi son seuil de rentabilité en 2019.

Qualifio

Qualifio est une plateforme puissante, flexible et très simple d’utilisation qui permet de collecter des données et de créer de l’engagement grâce à des campagnes marketing interactives dans plus de 40 formats : quiz, jeux concours, jeux animés, galeries vidéo, etc. Avec un effectif de 50 personnes et des bureaux à Louvain-la-Neuve, Gand, Paris, Amsterdam et Madrid, Qualifio est l'un de ces ‘Logiciels en tant que Service’ dont la croissance est la plus rapide en Belgique.

Lire le communiqué de presse

Laquelle de ces entreprises prometteuses et en forte croissance séduira le jury de « Scale-up de l’Année 2019 » présidé par Katia De Paepe, CEO de Noukie’s ? Rendez-vous le lundi 7 octobre lors de la 24e cérémonie de « L'Entreprise de l'Année » à l'Auditorium 2000 (Brussels Expo) ou suivez-nous sur Twitter via #EDLA19.

Dans le nord du pays, Guardsquare, Intracto, Lansweeper et Silverfin sont les finalistes au prix « Scale-Up van het Jaar 2019 ». Le nom du  gagnant sera dévoilé le mardi 8 octobre.

En savoir plus sur l’évènement

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20.12.2024

Arval : votre mobilité en 2025

Laurent Mélignon, Corporate Sales Director d’Arval, leader du marché du leasing automobile full-service et en solutions de nouvelle mobilité, parle des perspectives 2025 pour le secteur.

Arval est une entité de la division Commercial, Personal Banking & Services au sein du groupe BNP Paribas. En tant que leader du marché, Arval joue un rôle clé dans l’offre de leasing automobile full-services et de nouvelles solutions de mobilité. Laurent Mélignon, Corporate Sales Director d’Arval, est donc bien placé pour anticiper ce que 2025 nous réserve.

Arval est à la pointe d’un secteur dans lequel beaucoup de choses évoluent : la façon dont les entreprises et les particuliers pensent et gèrent la mobilité est de moins en moins classique. Laurent Mélignon y voit plusieurs causes : « Dans notre pays, la fiscalité est le principal moteur de nombreux processus de changement. Cette fiscalité est liée au coût salarial : de nombreuses entreprises considèrent les voitures de société comme une alternative fiscalement avantageuse pour maximiser la rémunération qu’elles octroient à leur personnel. Les membres du personnel la considèrent aussi comme une manière concrète et tangible d’être rémunérés, sans craindre un impact supplémentaire fiscal. C’est dans cette logique que le cadre fiscal s’adaptera en 2025, en phase avec l’évolution de notre société. Le budget mobilité fédéral et l’indemnité vélo, par exemple, ou des options comme le plan cafétéria ou le plan flex-income : voici quelques-unes des solutions dont disposent les entreprises pour un package salarial motivant pour leurs équipes. »

Mais le Corporate Sales Director d’Arval identifie bien d’autres moteurs de changement pour la mobilité. Laurent Mélignon : « Toute notre culture de la mobilité est en train de changer – et cette tendance sera toujours bien présente en 2025. La jeune génération est beaucoup moins attachée à la voiture de société, et ce depuis des années. Les jeunes apprécient de se déplacer en vélo, en bus ou en voiture partagée – en fonction, bien sûr, d’où est installée leur entreprise. Et il y aussi des facteurs macroéconomiques qui expliquent ce changement. Je pense à l’augmentation des embouteillages dans de nombreuses villes, mais aussi à la prise de conscience de plus en plus forte par la population et les acteurs économiques de l’importance de la transition énergétique. Petit à petit, nous comprenons tous la nécessité d’un changement écologique et d’autres choix de mobilité. C’est depuis un certain temps devenu une évidence. »

Une complexité flexible

Le mix de mobilité va devenir de plus en plus important. Laurent Mélignon : « C’est un axe essentiel de notre mission : être et rester une solution tout-en-un, qui offre aux entreprises la possibilité de penser en termes de rémunération flexible. Un nouveau travailleur, par exemple un célibataire sans enfants, a d’autres besoins de mobilité qu’un collègue parent de 2 enfants et qui a une maison à la campagne ou en ville. À l’heure où ce besoin devient de plus en plus important, Arval est le partenaire idéal pour proposer aux entreprises de l’accompagnement et du know-how. Nous permettons aux employeurs d’offrir de la flexibilité en tenant compte de sa complexité. »

Une attitude positive

Laurent Mélignon pense que la transition vers la mobilité électrique continuera à monter en puissance en 2025 : « Dans les entreprises, je vois que 80% des nouvelles commandes sont électriques. Par rapport au marché privé où la part est inférieure à 20%, c’est énorme. L’électrification de la flotte belge est donc surtout portée par les entreprises. Je vois qu’il y a déjà des annonces et des initiatives pour adapter et affiner encore légèrement le budget mobilité fédéral. Il est donc possible que, dans les mois à venir, de plus en plus de personnes délaissent leur voiture de société et adhèrent à ce budget adapté. Ici aussi, Arval veut se préparer avec un état d’esprit positif et beaucoup de savoir-faire, dans notre rôle de ’full mobility provider’. »

Le point de basculement

Selon Laurent Mélignon, le tournant tant attendu vers la mobilité électrique, que le marché attend depuis si longtemps, aura également des conséquences pour les entreprises : « Nous pouvons en effet nous attendre à l’arrivée d’un plus grand nombre de modèles abordables en 2025. La conduite électrique ne sera plus réservée aux happy few. C’est bon pour le marché privé, mais cela offre également plus de possibilités aux entreprises. De plus, je m’attends à ce que le prix des voitures à moteur thermique augmente. Nous recevons souvent ce feed-back du côté des constructeurs. En raison des normes CAFE (Corporate Average Fuel Economy) qui régulent leurs émissions de CO2, ceux-ci devront bientôt payer d’énormes amendes en cas de non-respect. Ils ont donc tout intérêt à orienter le marché vers l’électrique. Ils adapteront aussi leurs capacités de production en conséquence : à partir de l’année prochaine, la production sur commande deviendra la norme dans le secteur, plutôt que la constitution de stocks conséquents. »

Un scénario pour le futur

Enfin, en tant que société de leasing, Arval voit également dans un avenir proche le marché s’ouvrir aux petites et moyennes entreprises ainsi qu’aux clients particuliers. Laurent Mélignon : « Selon nous, l’évolution du marché aura pour conséquence que de nombreuses entreprises, qui optent encore aujourd’hui pour l’achat ou le leasing financier de voitures de société, se tourneront vers le leasing opérationnel. Et ça veut aussi dire qu’ils sous-traiteront notamment chez nous le risque lié à la valeur résiduelle. Dans ce contexte, nous assumons pleinement notre rôle de leader du marché : c’est un scénario qui nous semble réaliste à court terme et auquel nous nous préparons déjà pleinement. »

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16.12.2024

« La fracture numérique a la vie dure »

« Les personnes âgées, mais aussi les jeunes et les actifs manquent de compétences numériques », explique Linde Verheyden, Director Public Affairs chez BNP Paribas Fortis et présidente de DigitAll.

Malgré la digitalisation croissante, de nombreuses personnes sont laissées sur le carreau. En Belgique, 40% de la population âgée de 16 à 74 ans est exposée au risque d’exclusion numérique. Si les personnes âgées sont souvent considérées comme le groupe le plus vulnérable, il s’avère que les jeunes ont aussi des difficultés avec le numérique. Près d’un tiers des jeunes de 16 à 24 ans ont des compétences numériques faibles, avec un pic de 52% chez les jeunes peu diplômés.

Ce sont des chiffres plutôt surprenants. Les jeunes sont quand même nés avec des outils numériques ?

« On dit souvent que les jeunes sont « digital natives » parce qu’ils savent utiliser les réseaux sociaux. Mais créer une vidéo TikTok ou scroller sur Instagram ne signifie pas que l’on est capable d’effectuer des opérations bancaires en ligne ou de remplir un formulaire de candidature. »

La pauvreté joue aussi un rôle important dans le fracture numérique.

« Absolument. Pour 25% des personnes en situation de pauvreté, le smartphone est le seul appareil numérique qu’elles possèdent. S’il offre une certaine forme d’accès de base, le smartphone est néanmoins souvent inadapté pour réaliser des tâches essentielles : rédiger un CV, introduire sa déclaration fiscale... Sans ordinateur ni Internet stable, de nombreuses portes numériques restent fermées. »

Quelles sont les autres raisons qui expliquent cette fracture numérique ?

« Souvent, les gens manquent des compétences numériques nécessaires. Ils n’ont jamais appris à effectuer des tâches basiques, comme utiliser un moteur de recherche, ajouter une pièce jointe à un e-mail ou télécharger une app. Sans ces connaissances, le monde numérique leur est inaccessible. Et puis il y a le stress numérique. La peur de commettre des erreurs, d’être piraté ou de compromettre sa vie privée est dissuasive pour beaucoup. Même si elles ont les compétences requises, certaines personnes choisissent délibérément de ne pas utiliser les services numériques. La technologie suscite chez elles la méfiance et l’inquiétude, ce qui crée une barrière importante. »

Quel rôle les entreprises peuvent-elles jouer pour combler ce fossé ?

« Les entreprises peuvent jouer un rôle clé à différents niveaux. Il s’agit non seulement d’un problème social, mais aussi d’un défi économique. Aujourd’hui, les personnes moins axées sur le numérique sont à la fois des clients et des travailleurs potentiels. Prendre conscience de cela en tant qu’entreprise, c’est la première étape, mais aussi de la plus importante. Mais il faut aussi soutenir les travailleurs. Un exemple ? Les collaborateurs du service Espaces verts de la Ville de Gand ont reçu une formation pour remplir leur déclaration fiscale en ligne. De telles initiatives permettent aux participants d’acquérir des compétences pratiques et d’avoir davantage confiance en eux. Enfin, les entreprises doivent effectuer un check du know-how numérique. Mesurer, c’est savoir. Ce n’est pas parce que quelqu’un travaille tous les jours sur un ordinateur portable qu’il a de bonnes compétences numériques. »

Que fait concrètement BNP Paribas Fortis pour favoriser l’inclusion numérique ?

« Plusieurs initiatives sont développées. En 2020, nous avons créé DigitAll, une plateforme de partage des connaissances et des bonnes pratiques en matière d’inclusion numérique. Nous y rassemblons aujourd’hui plus de 130 organisations. DigitAll a par exemple développé une check-list qui permet aux entreprises de tester l’accessibilité de leurs applications et sites web. Pour les personnes ayant des compétences numériques plus faibles, faire face à une interface simple peut faire toute la différence. Depuis 2021, la banque soutient également une chaire de la VUB qui étudie le lien entre l’inclusion numérique et les droits humains. »

Quelle est l’importance des outils à cet égard ?

« Avoir des outils conviviaux est indispensable. C’est pour ça que nous collaborons avec Emporia, un fabricant de smartphones conviviaux destinés aux utilisateurs moins à l’aise avec le numérique. Lorsqu’un client achète un smartphone de ce type, nous préinstallons notre app pour lui sur ce smartphone. »

Nous avons évoqué le stress numérique : comment lutter contre celui-ci ?

« Par le biais de campagnes de sensibilisation. Nous voulons que nos clients utilisent nos outils en toute confiance. La banque se soucie aussi de ses clients moins compétents sur le plan numérique. Grâce au partenariat conclu avec bpost, tous les clients peuvent se rendre dans le bureau de poste de leur village pour toutes les opérations bancaires de base. »

Les entreprises ont-elles donc tout intérêt à favoriser l’inclusion numérique ?

« C’est certain. L’inclusion numérique exige des efforts continus, y compris de la part des pouvoirs publics et des établissements scolaires. Personne ne peut être laissé de côté. Les entreprises qui agissent aujourd’hui contribuent non seulement à une société meilleure, mais aussi à leur propre avenir dans un monde de plus en plus numérique. » 

« Sans de solides compétences digitales, de nombreuses portes numériques restent fermées. »
« Pour les personnes ayant des compétences numériques plus faibles, faire face à une interface simple peut faire toute la différence. »
« Des compétences digitales limitées sont un obstacle pour combler la fracture numérique. »

Linde Verheyden, Director Public Affairs chez BNP Paribas Fortis et présidente de DigitAll

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