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13.02.2023

Ekopak : pour que l’industrie soit indépendante du réseau d’eau potable

Rendre l'industrie indépendante du réseau d'eau potable : telle est la mission d'Ekopak. Mais la durabilité ne se résume pas à l'écologie, comme l’explique Pieter Loose, CEO de cette entreprise de Tielt.

Pharmacie, alimentation, textiles, produits chimiques : de nombreuses entreprises sont très exigeantes en eau. Une eau qui doit souvent répondre à des normes spécifiques et strictes. Installée à Tielt, la société Ekopak leur propose des installations spécialisées qui traitent et transforment cette eau de telle sorte qu’elle puisse être utilisée dans leurs processus.

Mais d'où vient cette eau utilisée par ces entreprises ? Jusqu'en 2013… tout simplement du robinet !

C'est alors que l'ingénieur en structure Pieter Loose a repris les rênes de l’entreprise. « J'ai travaillé pendant un certain temps dans la forêt tropicale du Brésil, où l'eau potable est une denrée précieuse. Je trouvais étrange qu'ici, on utilise d'énormes quantités d'eau potable pour les processus industriels. En Flandre, 25 à 30% de l'eau potable est destinée à l'industrie. »

Fournir aux entreprises des sources d’eau alternatives

Ekopak s'est vu confier une nouvelle mission : fournir aux entreprises des sources d'eau alternatives. « Nous le faisons de trois manières : en réduisant, en réutilisant et en revalorisant. Nous conseillons les entreprises sur la manière dont elles peuvent économiser de l’eau, en moyenne de 10 à 15%. Nous les aidons également à réutiliser leurs eaux usées. Si cela ne fonctionne pas, nous cherchons un partenaire dans le voisinage dont nous pouvons exploiter ces eaux usées, celles d’Aquafin par exemple. Nous construisons ensuite les usines qui transforment cette eau pour que ses caractéristiques correspondent à celles dont l'entreprise a besoin pour ses processus. »

Water-as-a-Service, un nouveau modèle

Pieter Loose a fait d'Ekopak une entreprise de services. Ekopak construit l'infrastructure et se charge également de l'exploitation, du service et de la maintenance. « Pour le client, c'est toujours aussi simple que d'ouvrir le robinet. » L'entreprise a lancé un nouveau modèle commercial : le Water-as-a-Service (WaaS). Le lancement de cette nouvelle approche a nécessité beaucoup de capitaux. « Heureusement, BNP Paribas Fortis est à nos côtés dès le début, en tant que partenaire fidèle. La banque a immédiatement cru en notre nouvelle approche. Elle a financé les premiers investissements après notre passage au numérique, ce qui nous a permis de prendre un bon départ. »

Le prix de l’eau, une réalité de plus en plus évidente

Cette évolution devait aussi être rentable pour l'entreprise. « L'eau a un prix : la sécheresse de ces dernières années nous en a fait enfin prendre conscience », explique Pieter Loose. « Comparez cette tendance à celle qui a prévalu dans le secteur de l'énergie : les entreprises qui ont investi à un stade précoce dans les panneaux solaires en récoltent aujourd'hui les fruits. Il en va de même pour l'eau. Celles qui se diversifient et deviennent autosuffisantes en retireront les avantages. »

Le bien-être, une priorité

Suite à sa croissance rapide, Ekopak s’est installé sur un nouveau site à Deinze. « Nous avons également pu compter sur le soutien de BNP Paribas Fortis pour ce nouveau bâtiment durable comprenant un laboratoire et un atelier. Nous avons fait appel à leurs connaissances et à leur expérience dans ce domaine. »

Ce nouveau bâtiment à Deinze s'inscrit parfaitement dans la vision de l'entreprise, qui entend devenir un pionnier de la durabilité, et pas seulement sur le plan écologique. « Au-delà de notre produit, nous voulons être durables. Dans le domaine ESG (environnement, social, gouvernance), le S et le G sont aussi importants. Dans notre culture d'entreprise, le bien-être est central. L'approche industrielle traditionnelle, avec le patron aux manettes ? Très peu pour nous. Nos collaborateurs disposent de l'espace nécessaire pour travailler dans le calme et de manière créative. Nous visons un objectif ensemble, et chaque membre de l’équipe est important. C'est aussi cette approche qui explique notre croissance. »

En 2021, Ekopak a réussi son entrée en bourse. Ce qui a donné à l'entreprise encore plus de visibilité. La sensibilisation croissante à la question de l'eau sert également la cause d'Ekopak. « Il y a quelques années, personne ne s'en inquiétait. La donne est en train de changer. Les entreprises n'aiment pas le risque et réalisent de plus en plus à quel point elles sont dépendantes de l'eau. Déconnecter l'industrie du réseau d'eau potable : cela reste notre objectif. »

Succès d’entrepreneurs

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17.02.2023

Biométhane du Bois d’Arnelle : le biogaz wallon, chaînon de la transition énergétique

Produire du biogaz grâce à la fermentation de déchets agricoles ? Cela se passe chez Biométhane du Bois d’Arnelle, l’unité de production la plus importante de notre pays située dans le Hainaut.

Trois vastes dômes gris et un toit conique s’élèvent désormais dans la campagne hennuyère, à Frasnes-lez-Gosselies. Il s’agit d’une unité de production de biogaz. Son créateur et patron, Jérôme Breton, a mis 12 ans à faire aboutir ce projet, faute de cadre légal et administratif. Mais aujourd’hui, l’unité tourne et produit 70.000 MWh d’énergie.

Transformer les déchets agroalimentaires en biométhane

« Nous recyclons des déchets agroalimentaires et des matières agricoles, effluents d’élevage, pailles, feuilles de betterave, épluchures, etc. provenant d’un rayon de 15 km autour du site », lance Jérôme Breton. « Nous travaillons avec une centaine d’agriculteurs pour qui cela représente un revenu complémentaire. Dans les digesteurs, des cuves en béton chauffées à 40°C, les bactéries digèrent la matière  et produisent du biogaz, constitué à 45 % de CO2 et à 55 % de CH4 méthane. C’est ce biométhane que nous récupérons par filtration, avant de l’injecter dans le réseau de distribution de gaz naturel. La matière fermentée ou digestat, un liquide noir riche en matière organique, très nutritif pour les cultures, est épandu comme engrais dans les environs, où il permet de stocker durablement du CO2 dans les sols et remplace complètement les engrais chimiques. »

Un rendement imbattable

Environ 15% du biogaz est transformé en électricité et en chaleur dont la moitié servent aux besoins propres de l’unité. Les 85% restant sont épurés pour former le biométhane. Une fois injecté dans le réseau, ce biométhane peut être utilisé comme carburant, combustible, ou encore comme matière première pour la pétrochimie. Il peut aussi faire tourner des turbines, et la chaleur générée peut être récupérée, comme sur le moteur d’une voiture. « Alors qu’un moteur de cogénération, qui produit simultanément électricité et chaleur, a un rendement total allant de 40 à 80%, notre système permet d’injecter dans le réseau 99,5% du biogaz produit », calcule le jeune exploitant. « Dans un réseau de distribution, la pression varie. L’infrastructure peut ainsi absorber des injections sans aucun besoin d’investissements supplémentaires pour les stocker. »

Cultiver pour valoriser

L’entreprise cultive également maïs, betteraves et céréales pour les valoriser en biogaz : « nous avons fait le choix délibéré de cultiver 600 hectares de cultures énergétiques pour apporter une voie de diversification complémentaire aux agriculteurs. Cela représente 30 % de notre matière première. Cette récolte est stockée pour nous permettre de ‘lisser’ les apports dans nos digesteurs, qui dépendent de l’activité agricole et agroalimentaire, par nature saisonnière. »

BNP Paribas Fortis, la seule banque à disposer de compétences aussi pointues

Pour Jérôme Breton, le projet n’aurait pu voir le jour sans le soutien de BNP Paribas Fortis. « Nous n’aurions pas obtenu les financements sans le travail de leur expert. C’est la seule banque qui dispose, en interne, de compétences aussi pointues. Les analyses et éléments qu’il nous a fournis ont d’ailleurs servi à tous les autres partenaires  ! Une relation de confiance forte s’est tissée, et perdure aujourd’hui. Dans mon modèle, je ne voulais pas travailler et vivre sous perfusion d’argent public, et dans le même temps je souhaitais produire à prix corrects. Nous produisons et vendons notre biométhane à 100 euros le mégawatt/h, alors que les prix sur le marché ont frôlé 350 euros en août dernier. »

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15.02.2023

Elessent EMEAI : des solutions pour produire plus propre

Rendre l’industrie chimique plus respectueuse de l’environnement et plus durable : c’est ce que fait Elessent EMEIA grâce à des méthodes innovantes et des process de production plus propres.

« Notre mission est de créer des process de production plus propres et décarbonés pour nos clients. L’innovation se trouve donc au cœur de notre activité », explique d’emblée Sara Alvarez, Finance Manager auprès d’Elessent EMEAI. « Ce sont des alternatives moins polluantes aux méthodes industrielles traditionnelles. Cela permet à nos clients de continuer à élaborer des produits indispensables à nos vies de tous les jours tout en minimisant fortement leur impact sur l’environnement, notamment pour les polluants et les émissions de CO2. »

4 technologies phares

Les industries des métaux, des fertilisants, de la chimie et de la raffinerie constituent l’essentiel des clients de l’entreprise, capable de livrer des sites de production entiers clé en main. « Tjaart Van Der Walt, Director d’Elessent EMEAI : « nous disposons de quatre technologies phares. La première concerne la fabrication d’un composé extrêmement utilisé dans l’industrie, des fabricants d’engrais aux usines de pigments : l’acide sulfurique. On l’obtient par la combustion de soufre. Notre expertise de 90 ans dans ce domaine couvre la conception de sites - nous en avons livré plus d’un millier -  et de process ainsi que la récupération d’énergie. Ces procédés seront essentiels à la production de batteries plus propres. »

De la qualité et du rendement en plus

La société détient également des technologies d’alkylation (une réaction couramment utilisée en chimie organique), permettant de produire des carburants à haut indice d’octane, qui rendent certains moteurs plus efficaces. Ces composés sont précieux pour les secteurs de la pétrochimie et de la raffinerie. « Nous opérons sur plus d’une centaine de sites d’alkylation dans le monde », continue Tjaart Van Der Walt. « Et 25 sites d’hydrotraitement des hydrocarbures. Il s’agit là d’une étape cruciale du raffinage du pétrole, qui en ôte certains éléments, réduisant par exemple la teneur en soufre et en azote, pour en améliorer la stabilité. Notre technologie exclusive d’hydrocraquage doux permet de récupérer plus de valeur du pétrole brut. »

À ces procédés permettant d’optimiser la qualité et le rendement d’hydrocarbures, l’entreprise ajoute des technologies dites de « lavage humide », très performantes dans le traitement des fumées.

Un soutien financier et une vraie expertise de notre secteur

« Nos activités se développent à l’échelle globale. Pour accompagner notre expansion internationale, nous avons besoin du soutien constant de notre banque, BNP Paribas Fortis, qui en plus des aspects financiers, apporte son expertise poussée de notre secteur », relate Sara Alvarez. « Cette coopération est par exemple cruciale au Maroc, en Tunisie, en Inde et en Afrique du Sud. Pour nos investissements de long terme dans ces pays, nous bénéficions des conseils de notre banque, notamment en matière de moyens et garanties de paiement : transactions sécurisées, lettres de crédit, etc. Idem pour la couverture du risque de change, essentielle dans le contexte actuel de volatilité. Ce partenariat nous permet de poursuivre notre expansion internationale. »

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15.02.2023

Nitto Belgium, champion mondial des entreprises les plus durables !

Fondée en 1974 à Genk, Nitto est aujourd’hui l’une des entreprises les plus durables au monde. Et d’ici 2045, l’entreprise compte bien être totalement neutre en carbone… soit cinq ans avant l’Europe !

Exemplaire sur le plan durable, Nitto et ses produits restent peu connus du grand public. « Logique, car nous travaillons dans le segment B2B », explique Sam Strijckmans, CEO de Nitto pour la zone Europe, Moyen-Orient et Asie (EMEA). « Nos produits sont surtout utilisés dans les processus de production ou comme élément constituant d’un produit fini, donc pas en lien direct avec le consommateur final. À Genk, nous produisons, par exemple, des rubans adhésifs industriels utilisés dans les voitures et toute une série d’autres applications. Voilà pourquoi notre existence semble imperceptible ! »

Ordinateurs portables, tablettes et smartphones

Pourtant, la présence du groupe Nitto est bien réelle dans notre quotidien. Plus de 50% de son chiffre d’affaires mondial est lié à l’électronique de consommation. « En effet, nous produisons des films polarisants pour tous les appareils électroniques à écran, tactile ou non : écrans plats, ordinateurs portables, tablettes, montres connectées ou smartphones (pliables). Cela signifie que la plupart des grands fabricants de téléphones mobiles sont clients chez nous », poursuit-il. Mais ce n’est pas tout : Nitto fournit aussi les industries automobile, pharmaceutique, métallurgique, celles du verre, de l’ameublement ou des soins aux personnes. Au total, la gamme de Nitto compte plus de 13.500 produits pour des secteurs très divers.

Médaille de platine

Début 2022, Nitto Belgium a décroché la médaille de platine d’EcoVadis, une agence de notation qui évalue la durabilité des entreprises. « Cela nous place parmi les entreprises les plus durables au monde. Nous sommes très engagés dans le pacte vert pour l’Europe, un ensemble d’initiatives visant à rendre l’Union européenne climatiquement neutre en 2050. En réalité, nous sommes plus ambitieux que l’UE, puisque notre objectif est d’être totalement neutres en carbone d’ici 2045 ! », soutient Sam Strijckmans, fermement convaincu que durabilité et entrepreneuriat peuvent parfaitement aller de pair. « Notre planète abrite assez d’énergie, sous forme d’eau, de soleil et de vent, pour répondre à tous nos besoins. Le défi ? Capter, stocker et distribuer cette énergie. La réponse passe par l’innovation technologique, à laquelle contribue Nitto ! »

Optimiser les processus de production

Nitto améliore sans cesse ses processus de production pour les rendre plus respectueux de la planète. « La production de films de protection et de rubans adhésifs est un bon exemple. La colle utilisée est fabriquée à base de solvants pétroliers ; quand elle sèche, ces solvants s’évaporent. Nous avons donc adopté une méthode qui permet de distiller de nouveaux solvants à partir de ces vapeurs et de les réinjecter dans le circuit. On récupère ainsi 60% des solvants usagés ! Prochainement, nous allons éliminer toute émission, en remplaçant les solvants pétroliers par de la matière non organique, mais ce processus est en phase d’expérimentation », détaille-t-il. Côté électricité, le groupe Nitto EMEA mise sur le 100% vert. « Mais nous voulons aller plus loin ! Le vrai défi n’est pas d’acheter de l’électricité verte, mais bien de diminuer nos besoins en énergie. » Nitto réduit également l’empreinte écologique de son personnel, notamment via une car policy verte et des vélos de leasing électriques. « C’est à la portée de chaque entreprise ! », insiste-t-il.

Des produits moins énergivores

Autre défi majeur pour Nitto : développer et offrir des solutions plus durables à ses clients.
« Prenons un exemple. Au dos des réfrigérateurs se trouve un évaporateur, qui ressemble à une grille. Ce composant se givre parfois, ce qui active un élément chauffant dont le rôle est de le dégivrer. Mais cela consomme beaucoup d’énergie. Nous avons donc mis au point un revêtement, appliqué sur l’évaporateur, qui permet de réduire le risque de givrage. Résultat : l’élément chauffant est moins souvent activé et la consommation baisse. Pour un réfrigérateur, cela peut représenter une réduction de 165 grammes de CO2 par jour, soit 60 kilos par an. Cela peut sembler infime, mais cela concerne deux millions de frigos européens, c’est-à-dire une diminution totale de 120.000 tonnes d’émissions de CO2 par an », affirme le CEO de Nitto EMEA.

La durabilité ancrée dans l’ADN 

BNP Paribas Fortis est le partenaire financier de Nitto depuis des décennies. Un choix logique selon Sam Strijckmans : « la banque partage notre philosophie de respect de l’environnement. Comme pour nous, la durabilité est ancrée dans leur ADN. Le nouveau siège de BNP Paribas Fortis, quasi neutre en énergie, en est la preuve. Pareil pour l’investissement socialement responsable (ISR), grâce à une gamme aussi large que possible de produits financiers durables. En parallèle, la banque est une source active d’inspiration pour nous, par exemple, via l’organisation de séminaires et des forums sur le leadership éco conscient. »

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15.02.2023

Farming for Climate : l’agroécologie, une réponse locale au réchauffement climatique

Face aux défis environnementaux, Farming for Climate soutient la transition agroécologique des agriculteurs belges en mobilisant des moyens financiers auprès d’entreprises nationales, dont BNP Paribas Fortis.

« Maman, papa, comment agir pour le climat ? » Cette question aura servi d’étincelle à la création de Farming for Climate, une ASBL fondée par une douzaine de parents issus du monde de l’entreprise. L’ambition ? Offrir plus de moyens aux agriculteurs pour inciter et accélérer leur transition vers l’agroécologie. « Suite aux marches pour le climat initiées par les jeunes en 2018, nous nous sommes demandé comment jouer un rôle actif à notre échelle. Comment contribuer localement à lutter contre le réchauffement climatique, la perte de la biodiversité et leurs conséquences  ?», explique Christophe Adant, impact entrepreneur chez Farming for Climate.

Prendre soin de l’humain et de la nature

La réflexion a commencé autour de paniers bio. Mais en remontant la filière, ces bénévoles ont réalisé que favoriser l’agroécologie pouvait générer un impact bien plus important. « Dans la crise climatique, l’agriculture est à la fois victime et en partie responsable, puisqu’elle génère 20 à 25% des émissions de gaz à effets de serre, mais souffre en même temps de l’assèchement des sols, des inondations, etc. », poursuit-il. « Mais le secteur agricole fait partie de la solution : l’agroécologie est une manière intelligente de pratiquer l’agriculture, qui prend à la fois soin de l’humain et de la nature. Cela permet, entre autres, de capter ou éviter près de 3 tonnes de CO2 par hectare et par an. Et cela produit aussi des bénéfices en matière de restauration de la biodiversité, de préservation de la qualité des sols, de gestion de l’eau, de production d’une alimentation saine et locale, etc. Voilà pourquoi nous avons souhaité soutenir nos agriculteurs désireux d’emprunter le chemin de la transition agroécologique. »

Franchir le cap de l’agroécologie

Concrètement, Farming for Climate propose aux entreprises de soutenir financièrement des projets de transition menés par des fermes belges. « Le soutien se matérialise par du conseil spécialisé, mais aussi des investissements en matériel, arbres, semences, etc. Il faut également pallier la perte de rendement pendant la période de transition, de trois à cinq ans. Enfin, nous créons une vraie communauté d’agriculteurs en transition, de nature à générer des synergies, inspirer ou encore vaincre la peur du changement », détaille Christophe Adant. Et du côté des entreprises sponsors, cela équivaut à un engagement à impact concret, immédiat et local. « Planter des arbres à l’autre bout de la planète, c’est bien. Mais nos sols, nos haies et nos vergers ont aussi besoin du soutien de nos entreprises ! »

BNP Paribas Fortis, engagé aux côtés de Farming for Climate

Un message bien reçu par BNP Paribas Fortis, qui s’est engagé aux côtés de Farming for Climate. « La banque a créé des produits financiers, desquels elle rétrocède une partie du bénéfice pour financer des projets de transition menés par une dizaine de fermes belges, soit près de 443 hectares. Autrement dit, le client de la banque, qui choisit ce produit, contribue localement au changement », précise-t-il. En plus de cet impact, cela permet de créer du lien et des synergies entre agriculteurs et entreprises… « Un exemple ? Un brasseur wallon qui a intégré la production agricole de la ferme soutenue dans sa chaine de valeur, pour produire une bière 100% locale et qui capte du carbone. » La boucle est bouclée, mais Farming for Climate, engagée dans les différents plans « verts » régionaux et européens, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « D’ici 2030, nous voulons aider 1000 fermes en transition, c’est-à-dire capter et éviter 300.000 tonnes de CO! »

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