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20.02.2019

L’innovation ouverte pour booster votre compétitivité

C'est un fait : les entreprises évoluent dans un monde en pleine mutation, et la vitesse du changement ne cesse d’augmenter. L'innovation est plus que jamais une question de survie. Entretien avec Wim Vanhaverbeke, expert en innovation ouverte.

Nos PME ont-elles la volonté d’innover?

Ce n’est pas une surprise si le professeur Vanhaverbeke a été choisi comme intervenant principal à la cérémonie de lancement des 'Trends Gazelles'. L’innovation est l’une des caractéristiques communes des Trends Gazelles. "Et pourtant, l’esprit d’innovation de nos PME fait encore défaut", déclare le professeur Vanhaverbeke. D’emblée, il met le doigt là où ça fait mal:

"Un trop grand nombre d’entreprises ne comprennent pas que l’innovation est la seule solution pour rester en lice et survivre."

Selon lui, cela s’explique en partie par la culture entrepreneuriale de notre pays. "Si l’on compare nos entreprises à leurs consœurs scandinaves, anglaises, allemandes et surtout néerlandaises, on constate que ces dernières sont plus enclines à chercher une aide extérieure pour analyser leur stratégie. En Belgique, les entreprises sont davantage fermées sur elles-mêmes et restent persuadées d’avoir raison." Même si nos PME rencontrent des difficultés, l’optimisme est de rigueur car les occasions qui se présentent à elles sont nombreuses. "L’avantage des petites entreprises, c’est qu’une fois qu’elles ont pris la décision d’agir, elles peuvent très rapidement passer à la vitesse supérieure. C’est un atout de taille que j’ai déjà heureusement constaté dans plusieurs PME."

L’innovation ouverte, un levier majeur

L'innovation vous permet de dépasser les frontières de votre entreprise et ouvre la porte aux collaborations et partages des connaissances avec des partenaires externes, par exemple des start-up, d'autres entreprises, des centres de recherche ou des universités. Elle pousse votre entreprise à passer la vitesse supérieure et transcende les contraintes en termes de temps, de budget et de savoir-faire. S'informer sur les nombreux avantages de l’innovation ouverte est certainement un must.

Ce qui frappe également le professeur Vanhaverbeke, c’est que ce sont surtout les chefs d’entreprise ayant déjà adopté l’innovation ouverte qui parviennent à convaincre leurs pairs.

Je considère de mon devoir de leur faire prendre conscience des défis et possibilités de l’innovation ouverte, même si je me rends bien compte qu’au final, ils ne se laisseront convaincre que par d’autres chefs d’entreprise. C’est pour cette raison que je travaille à la création d’une dizaine de capsules vidéos dans lesquelles des entrepreneurs partagent leur expérience positive de l’innovation ouverte. Les banques, les organisations professionnelles et les universités peuvent également jouer un rôle important dans la sensibilisation des entreprises aux bénéfices de l’innovation ouverte. Mais la plupart d’entre elles ne seront conquises que par la réussite d'autres entreprises."

Quelques malentendus tenaces

Il existe encore un certain nombre de fausses idées concernant l’innovation ouverte, ce qui entraîne une certaine réticence de nos entreprises face au concept.

"Le préjugé le plus tenace est celui selon lequel l’innovation serait portée par définition par la technologie", explique le professeur Vanhaverbeke.

"Au fond, l’innovation c'est de l’acquisition de connaissances ; il peut s’agir de connaissances technologiques, mais aussi de connaissances sur les clients, le marché ou les méthodes de collaboration. Il s’agit ensuite d’intégrer ces connaissances dans le modèle d’entreprise, ou de changer complétement de cap. Un bel exemple est celui de Curana, un fabricant de garde-boues pour vélos qui est devenu l’Apple des pièces de vélo en faisant le choix stratégique de se concentrer sur le design."

Une autre idée reçue consiste à croire qu’adopter l’innovation ouverte, c’est courir le risque de se faire voler ses connaissances. "Il va de soi qu’il ne faut pas entrer naïvement dans le premier projet d’innovation ouverte venu. Il convient, en effet, d’établir des règles concernant les droits de propriété et la propriété intellectuelle en particulier, mais dans la plupart des cas, il s’agit d’établir une relation de confiance et d’être disposé à prendre certains risques."

Organiser la collaboration

Dans l’innovation ouverte, tout dépend de la capacité d’une entreprise à collaborer avec le monde extérieur. Ce qui s’avère être une tâche encore plus ardue pour les grandes entreprises. "On pourrait croire que dans ces grandes entreprises, l’innovation est un fait établi", explique le professeur Vanhaverbeke.  "Rien n’est moins vrai. Ces entreprises-là aussi se posent beaucoup de questions sur la meilleure manière de collaborer avec le monde extérieur."

Le professeur estime que l’innovation ouverte doit être menée selon un plan bien défini. "En tant que grande entreprise, il faut commencer par ouvrir une fenêtre sur le monde et voir ce qui est possible et ce qui ne l’est pas. Au sein de l’entreprise également, il est important que les collaborateurs sachent en quoi consiste leur 'mandat d’innovation'. Ensuite, il faut mettre en place une infrastructure informatique et une structure organisationnelle permettant de travailler efficacement avec des partenaires. La collaboration peut par exemple prendre la forme d’un incubateur ou d’un accélérateur, où d’autres entreprises peuvent venir travailler."

"Cependant, il importe avant tout d’établir des règles claires. On pourrait dire que paradoxalement, l’innovation ouverte ne peut réussir qu’en gardant certaines portes bien fermées. Dans ce genre de collaborations, il convient en effet de préciser quelles sont les technologies ou connaissances qui vous appartiennent et ce qui peut être utilisé. Lorsque plusieurs entreprises collaborent au développement de connaissances, il est important de déterminer dès le début qui possédera la propriété de ces connaissances et comment celles-ci pourront être utilisées, par exemple par le biais de licences."

Visez des succès rapides

La mise en place de méthodes d’innovation ouverte requiert donc de nombreuses compétences. "C’est pourquoi je recommande toujours aux entreprises de commencer petit. Débutez par un projet clairement délimité pour que vous puissiez expérimenter différentes méthodes et apprendre de vos erreurs. Visez des succès rapides afin de motiver les collaborateurs de l’entreprise. Il arrive trop souvent que le projet d’innovation d’une grande entreprise tombe dans une impasse par manque d’intérêt de la part des unités opérationnelles.  Dans la deuxième phase, plus cruciale, il faut, en revanche, essayer d’intégrer des projets plus aboutis et des connaissances acquises au sein même de l’organisation. En d’autres termes, l’innovation ouverte doit être portée par l’ensemble de l’organisation et s’inscrire dans la vision stratégique au sens large d’une entreprise, qu’elle soit grande ou moins grande."

Qui est Wim Vanhaverbeke?

Wim Vanhaverbeke est professeur en Innovation Management & Strategy à l’université de Hasselt et professeur invité à l’ESADE Business School. Il est également l’auteur de l’ouvrage 'Managing open innovation in SME’s'. Depuis plusieurs années déjà, il suit de près le développement des écosystèmes d’innovation et est considéré comme un expert en matière de gestion de l’innovation ouverte. Il a par ailleurs co-créé le forum européen de l'innovation avec Henry Chesbrough.
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13.10.2022

Sylphar, Lansweeper et Qover remportent les Private Equity Awards

Les entreprises lauréates ont été mises à l’honneur par notre banque et la Belgian Venture Capital & Private Equity Association ce 12 octobre. Elles ont toutes trois connu une croissance remarquable grâce au soutien du private equity.

Les grands vainqueurs des Private Equity Awards 2022 sont connus. C’était déjà la cinquième fois que BNP Paribas Fortis organisait cet événement en collaboration avec la Belgian Venture Capital & Private Equity Association (BVA). En plus de récompenser des entreprises belges à forte croissance, c'est aussi une belle occasion de mettre en avant la plus-value du capital à risque, tant pour les entreprises débutantes en pleine croissance que pour les entreprises matures.

Et les vainqueurs sont...

Les trois vainqueurs ont été choisis parmi neuf nominés répartis en trois catégories : Venture capital, Growth et Buy-out de l’année.

Qover a été élue « Venture Company of the Year ». Ce prix récompense de jeunes entreprises qui, avec le soutien d’un investisseur en capital-risque, développent et commercialisent un produit ou service innovant.

Qover permet aux entreprises numériques d’intégrer les assurances dans leur proposition de valeur. L’entreprise a développé une plateforme technologique permettant de lancer un produit d’assurance sur tous les marchés, dans toutes les langues et dans toutes les devises en l'espace de quelques jours. L’entreprise est prête à se développer à l’échelle internationale et a convaincu avec son modèle d’entreprise innovant et disruptif.

Lansweeper a remporté le titre de « Growth Company of the Year ». Cette catégorie met en avant des entreprises qui entament ou connaissent un développement affirmé de leurs activités par le biais d'une croissance organique ou d’acquisitions, et qui pour cela font cause commune avec un partenaire financier qui ne vise pas une prise de contrôle.

Lansweeper est un fournisseur de plateformes de gestion des actifs informatiques qui aide les entreprises à mieux comprendre leurs équipements et leur réseau informatiques, à les protéger et à les gérer de manière centralisée. L’entreprise a développé une plateforme logicielle permettant de répertorier tous les types de ressources technologiques, logiciels installés et utilisateurs. En plus d'avoir enregistré d’excellents résultats financiers, l’entreprise est parvenue à s’implanter solidement à l’international.

Sylphar occupe la première marche du podium dans la catégorie « Buy-out Company of the Year ». Celle-ci est dédiée aux entreprises dont il s'agit de garantir la croissance par l'action conjointe du management et d'un investisseur en private equity disposant d'une participation de contrôle.

Sylphar développe et conditionne des produits OTC innovants et conviviaux dans le monde entier. Elle se concentre sur les médicaments qui sont vendus directement au consommateur sans l'intervention d’un médecin. Pensons aux kits de blanchiment des dents et autres produits pour le soin de la peau, des cheveux et du corps. La transformation numérique spectaculaire de son processus de vente, sa forte expansion internationale et le développement rapide des produits ont été décisifs.

« Le private equity est l'instrument de financement idéal pour favoriser l’innovation et la croissance durable. Ces trois victoires bien méritées le prouvent une fois encore », déclare Raf Moons, Head of BNP Paribas Fortis Private Equity.

En savoir plus sur le département Private Equity de BNP Paribas Fortis.

Source : Communiqué de presse 

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22.09.2022

Qui remportera un Private Equity Award cette année?

Les Private Equity Awards seront décernés le 12 octobre 2022. C'est la cinquième fois que nous organisons cet événement avec la Belgian Venture Capital & Private Equity Association. Découvrez les 9 nominés.

Les Private Equity Awards récompensent les entreprises belges soutenues dans leur croissance et leur développement par un investisseur en private equity ou en capital-risque. C’est déjà la cinquième fois que la Belgian Venture Capital & Private Equity Association (BVA) et BNP Paribas Fortis organisent cette prestigieuse remise de prix.

Les neuf finalistes ont été nominés sur la base de critères tels que la croissance durable, le leadership authentique et l’actionnariat actif. Ils sont répartis en trois catégories : Venture capital, Growth et Buy-out de l’année. Nous vous les présentons brièvement.

Venture company of the year

Il s’agit de jeunes entreprises qui, avec le soutien d’un investisseur en capital-risque, développent et commercialisent un produit ou service innovant.
  • Aerospacelab
    Aerospacelab est une scale-up innovante spécialisée dans les plateformes satellitaires et les informations obtenues à partir de la technologie géospatiale. L’entreprise conçoit, fabrique et exploite une constellation de satellites pour la détection à distance et recueille ainsi des informations utiles.
  • Precirix
    Precirix est une société biopharmaceutique et un spin-off de la VUB. Elle vise à prolonger et améliorer la vie des patients atteints du cancer en concevant et en développant des produits radiopharmaceutiques de précision.
  • Qover
    Qover permet aux entreprises numériques d’intégrer les assurances dans leur proposition de valeur. L’entreprise a développé une plateforme technologique permettant de lancer un produit d’assurance sur tous les marchés, dans toutes les langues et dans toutes les devises en l'espace de quelques jours.

Growth company of the year

Il s’agit d’entreprises qui développent fortement leurs activités au moyen d'une croissance organique ou d’acquisitions. Elles obtiennent la participation d'un partenaire financier, sans que celui-ci n'exerce aucun contrôle.

  • Efficy
    Efficy fournit une solution SaaS (Software as a Service) CRM (Customer Relationship Management) complète et hautement adaptable. L’entreprise entend multiplier sa taille par cinq pour atteindre 5% du marché CRM indépendant en Europe dans les cinq ans.
  • Fedrus International
    Fedrus International est un groupe international de matériaux de construction actif dans la production et la distribution de matériaux et de services pour toitures et façades, spécialisé dans le caoutchouc EPDM et le zinc. L’entreprise veut être le partenaire privilégié des professionnels grâce à un niveau de qualité élevé et à un grand sens de l’innovation.
  • Lansweeper
    Lansweeper est un fournisseur de plateformes de gestion des actifs informatiques qui aide les entreprises à mieux comprendre leurs équipements et leur réseau informatiques, à les protéger et à les gérer de manière centralisée. L’entreprise a développé une plateforme logicielle permettant de répertorier tous les types de ressources technologiques, logiciels installés et utilisateurs.

Buy-out company of the year

Ces entreprises réalisent leur croissance par le biais d’un management impliqué et avec le soutien d’un investisseur en private equity, moyennant une participation de contrôle.
  • Baobab Collection
    Baobab Collection propose des diffuseurs et des bougies, fabriqués en verre soufflé bouche ou en métal gainé de cuir précieux. La marque belge reste fidèle à ses valeurs de savoir-faire et d’excellence en soutenant l’expertise et les artisans européens.
  • Sylphar
    Sylphar développe et commercialise des produits OTC innovants et conviviaux dans le monde entier. L’entreprise se concentre sur les médicaments qui sont vendus directement au consommateur sans l'intervention d’un médecin. Pensons aux produits de blanchiment des dents et autres produits pour le soin de la peau, des cheveux et du corps.
  • House of HR
    House of HR est un prestataire de services RH européen de premier plan axé sur les Specialised Talent Solutions et l'Engineering & Consulting. Son objectif est de permettre aux talents qui cherchent le job de leurs rêves et aux entreprises prospères de se rencontrer.

Stimuler l’innovation et la croissance durable

« Le private equity est l'instrument de financement idéal pour stimuler l’innovation et la croissance durable. Cela se traduit par une forte croissance. Le private equity ne se limite après tout pas à apporter du capital. Les investisseurs en capital-risque partagent également leurs connaissances et apportent leur réseau, ce qui ouvre de nombreuses portes. Tous les nominés sont des candidats légitimes. Je suis impatient de savoir quelles entreprises remporteront un award », déclare Raf Moons, Head of BNP Paribas Fortis Private Equity.

En savoir plus sur le département Private Equity de BNP Paribas Fortis.

Source : Communiqué de presse BVA

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15.09.2022

Le Leeuw van de Export récompense deux entreprises flamandes

Ce mercredi 14 septembre, le FIT a décerné pour la 21e fois son Leeuw van de Export au Brabanthal de Louvain. Félicitations à Twipe Mobile Solutions et Kipco-Damaco qui remportent cette prestigieuse récompense !

Flanders Investment & Trade (FIT) décerne chaque année un Leeuw van de Export à deux entreprises flamandes pour récompenser des résultats remarquables à l’exportation. Lors de la remise des prix cette année à nouveau organisée en présentiel au Brabanthal de Louvain, l’acteur technologique Twipe Mobile Solutions a décroché l’award dans la catégorie des entreprises comptant un maximum 49 collaborateurs. Dans la catégorie des entreprises de 50 collaborateurs ou plus, le titre est revenu à l’entreprise agroalimentaire Kipco-Damaco.

La technologie avant tout avec Twipe Mobile Solutions

Un journal digital convivial, des informations sur le comportement de lecture et des sélections personnalisées d’infos : voici en quelques mots ce que font les applications SaaS de Twipe Mobile Solutions qui lui ont permis de décrocher cette récompense. C’est de cette manière que l’entreprise d’Heverlee aide environ 80 titres de presse influents à générer des revenus grâce aux abonnements digitaux.

Après une première application mobile d’infos créée en collaboration avec le groupe médias Corelio, puis le premier journal exclusivement digital à voir le jour en France, c’est JAMES qui a débarqué en Grande-Bretagne. Ce majordome digital compose des listes de lecture personnalisées pour des abonnés et abonnées. Et cela a attiré l’attention de Google qui a récompensé l’initiative en lui octroyant des subsides à l’innovation.

Twipe Mobile Solutions est aujourd'hui active dans 13 pays où elle réalise 92% de son chiffre d’affaires. La France est actuellement son plus grand marché, mais Twipe a de grandes ambitions pour le Royaume-Uni et les États-Unis. L’entreprise planche aussi sur une formule de croissance pour l’Allemagne et se tourne également vers l’Asie.

Kipco-Damaco : d'Oostrozebeke à Singapour

Le saviez-vous ? La viande de poulet de votre saucisse ou snack préféré a sans doute été produite chez Kipco-Damaco. Cette entreprise familiale est passée en quelques années du statut d'abattoir de volailles de Flandre occidentale à celui de producteur et distributeur mondial de viande de poulet séparée mécaniquement, une viande qui sera ensuite transformée.

Après un premier bureau de vente à l’étranger ouvert à Singapour en 2008, quatre sites de production et 11 succursales ont vu le jour, notamment au Brésil, en Inde, aux Philippines et au Vietnam. En 2020, Kipco-Damaco a aussi ouvert de nouveaux bureaux à Hong Kong et en Pologne et a dépassé le cap des 150 pays où l’entreprise exporte. Les exportations représentent 83% du chiffre d’affaires, une part importante de celui-ci provenant de marchés hors UE.

Année après année, l’entreprise repousse toujours plus loin ses limites et développe d'autres business units. C’est ainsi qu’en plus de la viande de poulet, l’entreprise exporte désormais aussi de la viande, des frites, des légumes et du poisson surgelés destinés au commerce de détail et au secteur de la restauration.

Ces deux « Leeuwen » vous inspirent ?

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02.06.2022

Karim Hajjar de Solvay est le « CFO de l’Année 2022 » de Trends-Tendances

BNP Paribas Fortis et Trends-Tendances ont récompensé ce directeur financier lors de la 11e édition de ce prix, le 1er juin. Recticel a quant à elle remporté le titre de « Deal de l’Année 2022 ».

Photographe : Christophe Ketels

Karim Hajjar, le CFO du groupe Solvay, s’est vu décerner le prix de « CFO de l’année » au Brussels Expo, ce mercredi 1er juin. Il succède ainsi à Ingrid Daerden d’Aedifica. Cela fait neuf ans que ce Britannique de 59 ans dirige les finances de Solvay, un groupe actif dans les domaines de la chimie et des matériaux. Karim Hajjar a contribué à transformer ce groupe chimique traditionnel en un acteur mondial dans le domaine des plastiques de haute technologie. 

Battant et dynamique

C’est en 2013 que Karim Hajjar a rejoint Solvay en tant que directeur financier. Il y a d’abord travaillé sous la direction du CEO Jean-Pierre Clamadieu, avec qui il a finalisé plus de cinquante transactions. Depuis 2019, ce père de cinq enfants assiste Ilham Kadri, le successeur de Jean-Pierre Clamadieu, durant la pandémie et d’autres crises, notamment en rationalisant le groupe.

Durant le second semestre de l’année prochaine, cette opération de rationalisation doit déboucher sur la scission du groupe Solvay. La première partie, provisoirement baptisée EssentialCo, comprendra les activités historiques comme le carbonate de soude et notamment la filiale Silica, spécialisée dans les pneus automobiles. La seconde partie, appelée SpecialtyCo, englobera les polymères spéciaux, utilisés notamment dans les smartphones et les composites utilisés dans les secteurs aéronautique et automobile. « Une décision parfaitement logique », estime Karim Hajjar, qui a déjà connu des périodes bien plus compliquées dans sa vie. Il est en effet né à Beyrouth et a grandi durant la guerre civile libanaise. Sa famille a alors tout perdu, ce qui a alimenté la mentalité de battant et le dynamisme qui le caractérisent.

Karim Hajjar s’est imposé face à quatre autres lauréats talentueux : Kristiaan De Beukelaer (Mediahuis), Maud Larochette (N-Side), Geert Peeters (Greenyard) et Johan Vankelecom (Belfius

Recticel remporte le « Deal de l’Année 2022 »

Pour la quatrième fois, Trends-Tendances a également remis le prix du « Deal de l’Année 2022 ». Entrent ici en compétition toutes les fusions ou acquisitions, ainsi que les opérations en capital (introduction en bourse, augmentation de capital, placement privé, etc.) dans lesquelles une entreprise belge est concernée. Pour désigner le vainqueur, le principal critère est la valeur ajoutée financière et stratégique créée par l'opération pour les parties prenantes.

Cinq deals étaient en compétition et c’est une opération de Recticel qui a été mise à l’honneur. Cet acteur majeur dans le domaine des solutions en polyuréthane est présent dans les secteurs de l'ameublement, de l'automobile et de la construction. L’entreprise a vendu sa division Engineered Foams à la société américaine Carpenter pour un montant net final de 606 millions d'euros. Cette opération particulièrement stratégique a permis à Recticel d’éviter une acquisition hostile de la part de l’entreprise autrichienne Greiner.

Partenariat

Depuis 2012, BNP Paribas Fortis et Trends-Tendances mettent en avant les qualités exceptionnelles du CFO d’une entreprise du Top 500 belge. Le prix du « Deal de l’Année » est quant à lui décerné depuis 2019.

Récompenser et encourager ceux et celles qui contribuent à notre prospérité, c’est ça aussi le Positive Banking.

Toutes nos félicitations aux CFO récompensés, aux équipes qui ont réalisé le « Deal de l’Année » ainsi qu’aux autres lauréats de cette édition.

Découvrez les interviews complètes de Karim Hajjar, CFO de Solvay, et d’Olivier Chapelle, CEO de Recticel.

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