Les entités Cash Management Service Center et Solution Design & Implementation de BNP Paribas Fortis sont certifiées ISO 9001.
Les entités CMSC (Cash Management Service Center) ainsi que SDI (Solution Design & Implementation) sont certifiées ISO 9001. Une reconnaissance qui vous donne la garantie que nous mettons tout en œuvre pour vous offrir un service de qualité.
De quoi s’agit-il concrètement ?
Méthode, rigueur et discipline, telles sont les bases du certificat ISO 9001 délivré par l’Organisation internationale de normalisation ! Il s’agit d’un système de management visant l’amélioration continue de la qualité de nos services apportés à notre clientèle. En effet, compte tenu de la concurrence exacerbée sur le métier du Cash Management, il est important de différencier notre offre de services par la qualité de notre support à toutes les opérations réalisées sur les comptes de nos clients. L’amélioration continue se décline donc autour de différents thèmes comme l’écoute des clients, un meilleur contrôle de nos fournisseurs, mise en place d’un système de mesure de notre performance, écoute des collaborateurs, l’engagement de la Direction et le suivi de l’efficacité des mesures décidées.
Pourquoi est-ce important ?
Peter Pollaert, Head of Cash Management : « L’ambition de renouveler ce certificat, année après année, cadre parfaitement avec l’approche ‘Client Obsessed’ de Cash Management. Elle nous pousse à améliorer sans cesse notre service aux clients, les performances de nos équipes ou encore le suivi de nos actions. Afin de contrôler le respect des obligations qu’impose une telle certification, des audits de contrôle sont réalisés régulièrement. » On peut dire finalement que tout le monde en ressort gagnant.
10.06.2024
La facturation électronique entre entreprises désormais obligatoire
Le projet de loi qui veut introduire cette obligation dans notre pays est actuellement en discussion au parlement fédéral. Après l’approbation du projet, la « facturation électronique B2B » sera obligatoire dès le 1er janvier 2026. Nos experts expliquent pourquoi la Belgique veut introduire ces nouvelles règles, quelles sont les conséquences pour votre entreprise et comment nous pouvons encore mieux vous accompagner.
« Il s’agit d’une réglementation européenne qui sera transposée au niveau belge dès le 1er janvier 2026, explique Emmanuel Bairiot, Responsable Produit chez BNP Paribas Fortis. Elle concerne tout assujetti à la TVA dans le cadre de relations commerciales, soit le B2B, au niveau national. Cela concernera également les relations commerciales au-delà de nos frontières à l’horizon 2028-2030 : la transmission de facture sera harmonisée au niveau européen, aves les mêmes règles d’envoi, de réception et de contenu d’information. »
« Cette régulation européenne vise notamment à limiter la fraude fiscale, complète Emmanuel Bairiot. De plus, les factures électroniques contiennent des données structurées très riches en informations pertinentes. C’est utile au niveau de la politique économique des États membres, qui peuvent ainsi prendre le pouls du tissu entrepreneurial du pays et savoir comment s’adapter et fournir des aides. Cela peut également aider les entreprises dans leur cycle « order to cash », car ce processus dématérialisé est entièrement automatisé, ce qui permet aux entreprises de gagner en efficacité et de réduire le temps entre les différentes étapes comme l’envoi, la réception, l’encaissement... »
Pas une révolution mais une évolution
« La nouvelle réglementation n'est pas tant une révolution qu'une évolution, complète Frédéric Fontaine, Head of Transaction Banking chez BNP Paribas Fortis. Ce changement réglementaire sera facilité par les solutions comptables, les softwares, par les sociétés assurant l’émission de factures électroniques.
En tant que banque et société de factoring, nous nous devons d’être présents. Dès 2026, tous les assujettis à la TVA seront interconnectés de manière digitale pour l’envoi et la réception de leurs factures. La banque doit se glisser dans ce canal pour aider nos entreprises à payer et à être payées, et aussi financer des factures sortantes si nécessaire via le factoring. Cela fait partie de notre ADN digital. Nous guiderons nos clients et clientes depuis la création et tout au long du développement et de la croissance de ce processus. Nous serons présents. »
Quel impact pour les entreprises ?
« L’e-invoicing sera obligatoire à très court terme, souligne Emmanuel Bairiot. 2026, c’est demain. Nous recommandons à nos clients professionnels de se mettre en contact avec leur fournisseur de service de facturation, afin de voir comment ils abordent ce changement au niveau du logiciel de facturation. Sera-t-il conforme aux nouvelles règles ? En tant que client, dois-je faire quelque chose en plus ? »
« Il faut anticiper, poursuit-il. Les logiciels sont en train de s’adapter, donc les choses devraient se passer assez naturellement. Mais nos clients peuvent aussi se poser la question pour leurs relations commerciales hors frontières, à moyen terme. C’est aussi l’occasion de réfléchir à son propre processus de facturation. Faut-il réorganiser certains aspects ? »
Prêts à encore mieux vous accompagner
« En tant que banque numéro 1, nous sommes toujours au fait des évolutions, se réjouit Emmanuel Bairiot. Notre ambition est d’être de plus en plus performants digitalement et d’offrir des services à portée de main à nos clients et clientes, par exemple avec des outils tels qu’Easy Banking Business. En termes stratégiques, il est donc normal que nous nous intéressions à l’e-invoicing. De plus, nous bénéficions de l’expertise du Groupe, de sa vision sur l’invoicing au niveau international. Nous pourrons donc profiter de la position du Groupe et de notre expérience dans les canaux digitaux pour accompagner notre clientèle. »
En savoir plus ?
Écoutez l’épisode sur la facturation électronique B2B.
31.05.2021
Optimisez votre besoin en fonds de roulement grâce au factoring
Comment préserver la santé de votre fonds de roulement et faire preuve de la flexibilité financière requise ? Le factoring vous aide à financer vos besoins de liquidités de manière rapide et adaptée.
Conserver suffisamment de liquidités est essentiel pour financer votre besoins en fonds de roulement et assurer le bon fonctionnement de votre entreprise en toutes circonstances. Et c’est précisément ce qu’offre le factoring.Il s’agit d’une solution structurelle visant à optimiser votre besoin en fonds de roulement. En une demi-heure, la vidéo ci-dessous vous montre tout ce qu’il faut savoir sur le factoring.
Une solution sur mesure
En échange de la cession de vos factures à une société de factoring externe, vous pouvez compter sur un financement rapide et flexible, la perception de vos factures est suivie et vous vous protégez contre une faillite éventuelle de vos clients. Chaque solution de factoring est conçue sur mesure afin de répondre parfaitement aux besoins de votre entreprise. Le factoring convient également aux entreprises actives à l’échelle internationale. En Belgique, une entreprise sur six sous-traite actuellement sa facturation à une société de factoring externe, et l'on observe une tendance similaire dans d'autres pays européens.
Comment fonctionne le factoring ? De quelle manière cela vous facilite-t-il la vie ? Comment les prix sont-ils fixés ? Benoît Mélot, Area Manager Wallonie, et Stéphanie Liesens, Head of Sales South BNP Paribas Fortis Factor, répondent à ces questions dans la vidéo ci-dessus. Deux clients partagent également leur expérience.
28.01.2019
2019, l’avènement du paiement sans contact
L’année écoulée a été une période faste pour le paiement sans contact en Belgique. En termes de croissance du moins, car pour le volume, il faudra encore attendre... C’est ce que rapporte Worldline, soulignant aussi que ce sont les montants de moins de 5 euros qui gardent la cote en matière de contactless.
De 600.000 à 4,3 millions d’opérations sans contact en l’espace d’un an en Belgique ! Sept fois plus, une très belle croissance ! Cette performance a été mesurée en octobre 2018 et comparée au même mois de l’année précédente. Mais cela ne représente toujours que 4 % de l’ensemble des paiements électroniques effectués dans notre pays en 2018, explique Worldline, filiale du groupe de services numériques Atos, l’un des leaders européens des services de paiement et de transaction. Si l’on détaille un peu plus, ce sont les cartes de crédit qui mènent le bal. En effet, 8 % des paiements Visa et MasterCard sont effectués sans devoir entrer un code PIN. Ils représentent 3,7 % pour Bancontact et 3,1 % pour Maestro. Autre élément significatif : le système est surtout adopté pour régler les petits montants, principalement en dessous de 5 euros. Dès que l’on dépasse 25 euros, cela devient vraiment marginal (à peine 0,7 % des paiements via Bancontact).
La Belgique reste en retrait
On peut dire que le paiement sans contact commence à rentrer dans les habitudes des Belges. Même si le cash reste très présent — 63 % des transactions en Belgique —, le paiement électronique en général grappille chaque année du terrain, puisqu’aujourd’hui 42 % des opérations de moins de 5 euros se font par carte. Mais la Belgique reste encore loin de ce qui se passe chez ses voisins européens, en particulier lorsqu’on parle du contactless. Sur le Vieux Continent, 47 % des paiements (pour de petites sommes) se font via ce système, avec de très bons élèves, comme la République tchèque (90 %) ou les Pays-Bas avec 51 %, les early adopters de la technologie. Pourtant, près de la moitié des cartes bancaires en circulation dans notre pays sont équipées d’une puce permettant le paiement sans contact, soit plus de 7 millions de cartes. Sans oublier que plus de 90 % de nos terminaux sont aussi dotés de capteurs sans contact. Tout semble donc prêt au décollage… à condition de renforcer l’usage auprès des consommateurs.
Le contactless, c’est quoi déjà ?
Tapoter sa carte bancaire ou la faire glisser à proximité d’un terminal, sans devoir entrer son code PIN, de plus en plus de consommateurs connaissent ces gestes. C’est ce que permet le paiement sans contact : payer plus rapidement, puisqu’il ne faut rien faire d’autre qu’agiter son dispositif devant un lecteur, qu’il s’agisse d’une carte bancaire, débit ou crédit, d’un smartphone équipé d’une application de paiement, mais aussi d’un porte-clés ou encore d’une montre connectée. Il suffit que les appareils soient dotés des technologies RFID (de l’anglais radio frequency identification) ou NFC (near field communication), qui permettent de transmettre des informations de paiement, simplement à travers le rapprochement physique des dispositifs. Contrairement aux paiements mobiles, qui peuvent être effectués à distance en utilisant le Wi-Fi ou les réseaux cellulaires. Le paiement sans contact a des atouts majeurs : la vitesse et la facilité de règlement dans les commerces. D’ailleurs, certains acteurs du secteur semblent indiquer que cela encourage l’acte d’achat chez les consommateurs. Ce n’est donc pas un hasard si les applications s’étendent aussi à d’autres secteurs que le retail, puisque certaines villes, par exemple, utilisent le système pour équiper leurs transports publics.
Rapide, facile… et sécurisé ?
C’est ce qui inquiète le plus les consommateurs, notamment en Belgique. La sécurité reste un paramètre fondamental en matière de paiement sans contact. Malgré les avantages du contactless, bon nombre d’acheteurs expriment encore des craintes. Pourtant, l’innovation technologie ne cesse de renforcer la sûreté des transactions. De plus, plusieurs mesures ont été mises en œuvre pour placer les clients à l’abri. Ainsi, en Belgique, pour des montants supérieurs à 25 euros, le code PIN devient obligatoire, histoire de limiter les risques. Même mesure de sécurité, lorsque plusieurs dépenses cumulées atteignent 50 euros. Enfin, toute personne souhaitant s’équiper d’un terminal de paiement doit impérativement s’enregistrer comme commerçant, permettant ainsi de tracer n’importe quelle opération. Nul doute que les conditions sont présentes pour assister au décollage du paiement contactless au cours de l’année 2019…
21.11.2018
Le défi des banques : s’ouvrir et collaborer
Comme dans d’autres secteurs, les avancées technologiques, de plus en plus rapides et disruptives, placent les banques face à de nombreux enjeux. L’innovation est plus que jamais au cœur de leurs préoccupations…
L’émergence de nouvelles tendances, le bouillonnement technologique et l’évolution des besoins des clients agitent le secteur bancaire. Les consommateurs ne recherchent plus la « meilleure » banque, ils veulent l’expérience client la plus aboutie et efficiente possible. Dans le même temps, les banques sont plus que jamais concurrencées par de nouveaux arrivants, tels que les géants du numérique (Google, Apple, Facebook ou Amazon), des pure players proposant leurs services uniquement en ligne ou des fintech agiles et extrêmement innovantes. Elles doivent aussi tenir compte d’évolutions règlementaires importantes. Dans ce contexte, les acteurs traditionnels l’ont bien compris : ils doivent accélérer les processus d’innovations, notamment à travers l’open innovation.
Le défi de l’innovation ? L’ouverture !
L’open innovation est donc devenue un passage obligé pour les banques qui veulent rester compétitives. Un constat que semble confirmer l’édition 2018 du rapport World Retail publié par Capgemini et l’European Financial Management Association (EFMA). Malgré les contraintes règlementaires et sécuritaires, le secteur devient de plus en plus accessible et multibancaire, entre autres à travers la poussée de l’open banking, laissant la porte béante à une concurrence accrue et à l’entrée de challengers.
Risques et dangers, mais aussi opportunités pour les acteurs traditionnels. Bien qu’à l’heure actuelle, il ne suffise plus de répondre aux attentes, il faut innover… vite et souvent. Une exigence qui pousse les banques à délaisser leur insularité en matière de recherche et développement, pour cultiver une nouvelle culture de créativité. L’innovation est partout, tant en interne qu’à l’extérieur de l’entreprise, affirmait Henry Chesbrough, Professeur à l’Université de Californie et « père » de l’open innovation. Pour les banques, l’innovation ouverte doit s’inscrire comme un véritable état d’esprit…
Ancrer une vision collaborative à 360°
Si l’innovation est partout, trois grands axes soutiennent une démarche efficace d’open innovation, afin d’assoir durablement cette évolution organisationnelle (par rapport à une culture de département R&D isolé) :
- Les « disrupteurs » comme partenaires. Startups et scale-up possèdent des atouts d’agilité et de créativité indéniables que les banques doivent « capter » en leur offrant de bonnes conditions pour leur développement. Incubateurs, accélérateurs, prises de participation, les leviers sont multiples pour favoriser la collaboration cruciale entre acteurs traditionnels et fintech. Une collaboration win-win soulignée par Capgemini dans son World Fintech Rapport 2018.
- L’esprit entrepreneurial au cœur de l’organisation. De plus en plus de banques mettent en place des programmes internes visant à stimuler et à partager les idées de leur personnel… C’est l’idée que la créativité peut émerger à tous les étages de l’organisation. Mais encore faut-il parvenir concrétiser et à matérialiser cette richesse intérieure.
- S’appuyer sur la « confiance ». La participation à une communauté ouverte représente également un point clé de l’open innovation. Cela se traduit évidemment par l’intégration et l’animation de l’écosystème (hackathons, concours, etc.), mais aussi par la mise en commun de solutions. Un défi qui met en exergue le rôle de la « confiance » dans les processus collaboratifs, afin de dépasser les relations essentiellement concurrentielles pour rapprocher tous les acteurs dans une optique de « coopétition ».
Des stratégies de soutien à l’innovation
Dans leur rapport, Capgemini et l’EFMA pointent les principales stratégies mises en place par les banques pour promouvoir l’innovation et opérer leur transformation digitale. Des résultats qui confirment l’importance du recours aux principes de l’open innovation…
Largement en tête, l’adoption d’une plus grande agilité et d’une capacité à innover plus rapide, qui se traduit concrètement par une plus grande collaboration avec les fintech. Dans un mouchoir de poche, viennent ensuite la mise en place d’incubateurs et d’accélérateurs, l‘investissement dans les nouvelles technologies ainsi que la refonte des structures internes et la construction de processus de business numériques. Enfin, la création d’une architecture IT ouverte et l’élimination des silos.