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06.03.2017

Loi crowdfunding : ce qui a changé en Belgique

De nouvelles règles en matière de crowdfunding sont entrées en vigueur ce 1er février 2017. Quel est ce cadre et que signifie-t-il pour vos investissements ?

De nouvelles règles en matière de crowdfunding entraient en vigueur ce 1er février 2017. La loi, votée en décembre dernier par le Parlement, réglemente désormais le statut juridique des plateformes de crowdfunding et leur fonctionnement.

« Le crowdfunding est un mode de financement participatif qui consiste à faire appel à l'investissement privé pour récolter des fonds afin de financer un projet spécifique via une plateforme Internet. »

En Belgique, en plus de l’investissement direct, une réduction d'impôts sera accordée pour tout financement dans une PME débutante, un fonds starter ou un véhicule de financement. Mais attention, quelques conditions sont prévues dans la loi. Par exemple, il n'est possible d'investir que dans des sociétés constituées depuis moins de 4 ans. L’investissement doit impérativement être réalisé pour une période de 4 ans. La PME ne peut pas mobiliser plus de 250 000 EUR par ce biais. Enfin, l’investissement d'un particulier ou d'une entité est plafonné à 100 000 EUR par an.  

Le Ministre des PME, Willy BORSUS, rappelle que les PME constituent « la colonne vertébrale » de l'économie, puisqu’elles représentent à elles seules 99,2 % des entreprises : « Il est capital d’investir dans ces jeunes structures, dans ces starters, et de soutenir ce type de dispositif complémentaire aux services financiers plus classiques. »

Les plateformes peuvent demander un agrément

Depuis le 1er février, des plateformes désireuses de se lancer dans le financement participatif peuvent introduire une demande d’agrément auprès de la FSMA. Le Ministre de l’Agenda numérique Alexander DE CROO estime qu'avec l’agrément des plateformes de financement alternatif, « le système est désormais complet. »

Concrètement, une réduction d’impôts est désormais accordée pour les prises de participations dans le capital d’une jeune PME allant jusqu’à 45% pour les microsociétés (10 salariés par an et 700 000 EUR de C.A. annuel) et 30 % pour les PME.

Les 4 modalités d'investissements sont :

  • L'investissement direct dans une société cible (en actions ou parts, déjà d’application depuis le 1er juillet 2015) ;
  • L'investissement dans une société cible via la commercialisation par une plateforme (ici, l’investisseur est directement actionnaire de la société) ;
  • L'investissement dans un véhicule de financement qui investit alors dans une société cible via une plateforme (l’investisseur n’est pas actionnaire de la société, c’est le « véhicule » qui reste actionnaire) ;
  • Enfin, l'investissement dans un fonds starter qui investit alors dans plusieurs sociétés (avec répartition des risques).
   

Tous les détails se trouvent sur le site de la FSMA

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03.08.2020

Odoo : accompagner la croissance d'une entreprise qui casse les codes

Peu d'entreprises belges connaissent une croissance aussi fulgurante qu'Odoo, l'un des leaders mondiaux en logiciel de gestion de PME. "Nous avons besoin d'une banque aux reins solides", estime Fabien Pinckaers, CEO. "Nous comptons sur BNP Paribas Fortis pour accompagner notre développement." Regardez l'interview en vidéo.

En à peine une quinzaine d'années, Odoo est parvenue à se tailler une place de choix dans son secteur. Basée sur l'open source et présente sur plusieurs continents, cette jeune entreprise de Ramilies (Brabant wallon) occupe désormais plus de 1.000 personnes dans le monde. Et elle ne fait décidément rien comme les autres, y compris en matière bancaire.

 

BNP Paribas Fortis a récemment répondu à deux besoins essentiels liés à la croissance d'Odoo : la restructuration de son actionnariat et d'importants investissements immobiliers dans des fermes brabançonnes – une des marques de fabrique de l'entreprise, qui y concentre une grande partie de ses activités – ainsi que dans une grande extension à Louvain-la-Neuve.

Disruption

"Odoo fait partie de ces entreprises disruptives qui bousculent les codes à tous les niveaux. Elle nous pousse à réfléchir sur notre métier de banquier", raconte Jean-François Pierreux, chargé de relation. "C'est une entreprise positive, qui avance, qui voit grand, qui embauche. Et qui poursuit son impressionnante croissance malgré la crise sanitaire. C'est notre rôle de banquier de répondre de manière innovante à leurs besoins financiers, de leur offrir une véritable valeur ajoutée."

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02.04.2019

Les « rémunérations collectives » remportent un certain succès

Prime sur les bénéfices et bonus salarial collectif deviennent de plus en plus populaires aux yeux des employeurs. Deux instruments de rémunération variable des travailleurs qui séduisent notamment pour leur simplicité administrative et leur plus faible taxation…

Ce sont les chiffres avancés par SD Worx, prestataire de services RH, qui confirment la tendance : la prime bénéficiaire et le bonus salarial collectif gagnent en popularité au sein des entreprises, en particulier les PME. Et pour cause, ces deux dispositifs de rémunération variable, exclus de la norme salariale, profitent d’une fiscalité avantageuse et sont plutôt simples à mettre en place… Un atout non négligeable pour les plus petites structures. Outre ces atouts, ces formules représentent d’excellents incitants professionnels pour les travailleurs, puisqu’elles offrent aux employeurs un moyen de les récompenser lorsque l’entreprise atteint ses objectifs.

La prime bénéficiaire, déjà populaire…

Entrée en vigueur le 1er janvier 2018, c’est le dispositif le plus récent proposé aux employeurs. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la sauce semble prendre, en majorité chez les PME de moins de dix travailleurs (55 %), voire en dessous de cinq personnes (41 %). En effet, 235 patrons (selon les données de SD Worx) « partagent » déjà leurs bénéfices avec leurs collaborateurs. Un peu plus de 12.000 travailleurs seraient concernés par cette prime collective, et ce après seulement un an d’existence. Si ces résultats restent encore mesurés, la tendance est tout de même intéressante, puisqu’ils ont doublé depuis juillet 2018… Toujours selon les chiffres de SD Worx, le travailleur bénéficiaire reçoit en moyenne un montant brut de 920,54 euros, ce qui revient à 744,21 euros nets. 

Facile à mettre en œuvre

Concrètement, notons que l’employeur peut opter pour deux types de primes :

  • « identique » pour l’ensemble de son personnel : soit un montant fixe déterminé, soit un pourcentage du salaire brut ;
  • ·ou « catégorisée », en fonction de six critères objectifs : ancienneté, grade, fonction, niveau barémique, niveau de rémunération et niveau de formation.

Si la prime sur les bénéfices rencontre un certain succès auprès des PME, c’est entre autres parce qu’elle est aisée à mettre en place, notamment lorsque le patron opte pour la prime « identique ». Dans ce cas, une simple décision de l’assemblée générale suffit. Celle-ci doit mentionner le montant ou le pourcentage identique du salaire (et la méthode de calcul), une éventuelle condition d’ancienneté pour l’octroi ainsi que des règles au prorata en cas de suspension ou de résiliation volontaire du contrat de travail. L’employeur doit également en informer par écrit ses collaborateurs. Du côté de la prime « catégorisée », une convention collective de travail est nécessaire…

Opération win-win

Autre bénéfice de cet instrument de rémunération variable ? Son avantage social et fiscal. Et pour cause, la prime n’est pas soumise au paiement de cotisations sociales. Par contre, s’agissant d’une dépense non déductible au titre de frais de personnel, l’impôt des sociétés (29,58 %) est d’application. Du côté des collaborateurs, une cotisation de solidarité ONSS de 13,07 % et 7 % de précompte mobilier reste également de mise...

Le bonus salarial collectif progresse toujours…

De son côté, et après plus de dix ans d’existence, le bonus salarial collectif (CCT 90) séduit toujours plus d’employeurs, en particulier les PME comptant de 20 à 49 travailleurs. Chez SD Worx, 2.502 entreprises y ont recours pour près de 180.000 employés. C’est respectivement plus 7 % de patrons et 15 % de collaborateurs qu’en 2017… Notons également que le travailleur bénéficiaire perçoit en moyenne un montant brut de 1.039,79 euros, soit 903,89 euros nets. Dans la pratique, le plan de bonus salarial, lié à des objectifs collectifs, est entièrement modulable, mais il doit être établi sur une période de référence minimale de trois mois.

Que choisir ?

Si le bonus salarial collectif est plus intéressant pour le travailleur, puisque seule la cotisation de solidarité ONSS de 13,07 % est applicable, il l’est un peu moins pour l’employeur. En effet, déductible à l’impôt des sociétés, ce dispositif est soumis à une cotisation de 33 %. Dans tous les cas, les deux formules — prime bénéficiaire et bonus salarial — présentent des atouts indéniables, notamment vis-à-vis d’un autre instrument : le bonus salarial individuel, sur lequel une imposition de 35 % vient grever le net perçu par le travailleur.

Optimiser sa « rémunération variable »

Nul doute que la marge de progression de ces instruments est encore importante, surtout pour le « plus jeune » des deux, la prime sur les bénéfices. Des atouts pour les employeurs, qui doivent faire l’objet d’une optimisation minutieuse, afin d’articuler au mieux tous les avantages liés aux objectifs (bonus salarial collectif CCT 90, prime sur bénéfices, warrants, etc.) avec les primes et les bonus plus traditionnels.

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21.03.2019

L’idée à tous les étages de l’entreprise

L’innovation est un enjeu majeur pour les entreprises. Qui dit innover, dit forcément nouvelles idées ! Où en êtes-vous dans votre processus créatif ? Comment stimuler l’innovation participative, mobiliser les acteurs internes autour d’une problématique, redonner la parole aux employés et faire remonter les idées du terrain ? Les démarches d’idéation sont à votre service…

Tout le monde parle d’innovation, mais comment parvient-on à faire émerger de nouvelles idées ? Comment stimuler la créativité au sein des équipes ? Si le brainstorming est entré dans le langage entrepreneurial, il ne représente qu’une facette des démarches « d’idéation », à savoir l’ensemble du processus d’apparition des idées. Et pour cause, l’idée n’est pas le point de départ, mais bien l’aboutissement d’un trajet d’innovation. Dans ce sens, une approche réfléchie d’idéation permet de se concentrer sur la génération des idées, d’explorer le champ des possibles, de stimuler l’imagination et la diversité des solutions ou encore de pousser les limites de la créativité. Ensuite, en puisant dans ce « stock d’idées », l’entreprise pourra identifier et s’approprier les meilleurs d’entre elles pour les concrétiser.

Le mode idéation : pourquoi ?

« Allez-y… lâchez-vous et soyez créatifs », voilà ce que l’on peut entendre dans des séances de brainstorming — un outil, parmi d’autres, de l’idéation —, mais l’innovation ne se commande pas. Usé jusqu’à la corde, le remue-méninges peut ne plus produire les fruits escomptés. C’est pourquoi d’autres instruments d’idéation sont nécessaires, reposant généralement sur un triple volet : générer des idées, les sélectionner et les « transmettre ». Dans un article publié fin 2018, Mitch Ditkoff, cofondateur et président « d’Idea Champions », propose une dizaine de « best practices » en la matière. Réussir à en appliquer au moins deux peut déjà faire la différence, selon ce spécialiste en processus d’innovation.

  • Développer une vision stratégique claire : il est impératif de montrer la direction de l’entreprise à vos travailleurs. Il faut leur permettre de relever régulièrement la tête du guidon qu’ils puissent savoir où ils vont lorsqu’ils regardent au loin, notamment pour comprendre la raison de leurs efforts. Cet état de conscience leur permet d’être davantage alignés sur les besoins, les problèmes et les objectifs de l’entreprise… Et donc mieux préparés pour saisir les idées qui se présentent.
  • Poser les bonnes questions : « Ce n’est pas parce que vos travailleurs ne peuvent pas voir la solution qu’ils ne peuvent pas voir le problème ». L’un de vos objectifs, pour créer un climat favorable aux idées, consiste à traduire les enjeux de l’entreprise en questions suffisamment éclairantes et simples pour susciter la bonne dose de créativité au quotidien.
  • Savoir ce que l’on cherche : pour se poser les bonnes questions, il faut également définir et circonscrire la ou les « problématiques » à résoudre. C’est l’unique moyen de mobiliser la recherche de solutions. Un contexte clair et précis est le terreau favorable aux idées…
  • Améliorer les « espaces » de réflexion : il faut montrer l’exemple de l’innovation. La routine du post-it au mur est un peu usée et n’éveille plus toujours les bonnes doses de créativité. Le brainstorming reste un outil intéressant, à condition de le réinventer et de faire preuved’imagination. N’hésitez pas non plus à aller puiser dans de nouveaux exercices stimulants.
  • Sortir des sentiers battus : les bonnes idées ne naissent pas forcément autour d’une table de réunion. C’est parfois en s’éloignant de son sujet qu’on le perçoit le mieux… Si vos employés ont les « problèmes » clairement identifiés dans leur esprit, les pistes de solutions viendront peut-être sur le trajet du travail, lors d’une séance de sport ou au moment de se coucher. Comment encourager et capter ces instants de créativité naturelle ? Sensibilisez, mettez en place des outils pratiques ou organisez vous-même des occasions informelles.
  • Établissez des critères d’évaluation : faire bouillir la marmite des idées est une chose, encore faut-il après être capable de faire le tri. Mieux que cela : vos équipes doivent connaître à l’avance la grille d’analyse qui permettra de choisir les meilleures idées. Identifier clairement et communiquer vos critères représente donc une étape cruciale de toute démarche d’idéation…
  • Organiser l’exploitation des idées : dans le même sens, si les bonnes idées restent sur des post-its ou dans un tableur Excel… elles ne serviront pas votre processus d’innovation. Il faut donc opérationnaliser la transmission des idées. Que va-t-on en faire ensuite de ces solutions conceptuelles ? Comment les documenter ? À qui les transmettre pour la mise en œuvre ? Bref, what’s next ?
  • Évaluer les bonnes idées et passer à l’étape suivante : dans la « suite à donner » aux solutions épinglées, il est également important de prendre le recul nécessaire à l’évaluation. Vérifier si les idées sont réellement faisables et cohérentes avec la stratégie de l’entreprise. Cela exige, par exemple, de choisir des ressources internes capables de réaliser cette séance de post-brainstorming et d’aboutir un plan plus opérationnel.
  • « Inclure » tôt, vérifier et affiner : dans ses bonnes pratiques, Mitch Ditkoff souligne également l’importance d’impliquer toutes les ressources de l’entreprise, en particulier les managers expérimentés. Leur plus-value, à un stade suffisamment précoce du processus d’idéation, permettra d’obtenir des « retours » sur la faisabilité des idées et de les valider. Une inclusion essentielle de toutes les strates de la structure…
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15.02.2019

Les biotechs attirent une foule d’investisseurs

Tout le monde en parle : les biotechs sont le nouveau chocolat belge. Le secteur se porte à merveille et recèle d’excellentes opportunités d’investissements… Mais miser sur la prochaine pépite biotechnologique est loin d’être sans risque !

Ablynx, Argenx, Asit, Bone Therapeutics, Biocartis, Celyad, Galapagos, MDXHealth, Mithra, Tigenix et Oxurion, voilà leurs noms. Avec une petite douzaine d’entreprises cotées à la bourse de Bruxelles, les biotechs belges séduisent bon nombre d’investisseurs individuels. D’ailleurs, elles ne sont pas les seules, d’autres biotechs européennes viennent également se faire coter sur Euronext Bruxelles. Mais, comme le souligne le journal L’Écho, les actions des sociétés actives dans les sciences de la vie répondent à une dynamique propre, conditionnée entre autres, par les phases de validation des produits.

Si le secteur est en plein boom et fait face à un marché au potentiel énorme, il comporte néanmoins certaines spécificités comme d’importants besoins en moyens financiers, la complexité des différents domaines d’activité ou encore l’incertitude liée aux innovations technologiques et aux phases de test. Sans compter qu’une actualité propre à la société peut faire basculer les cours. Dernier exemple en date ? Le cours d’Asit, spécialiste du traitement des allergies par l’immunothérapie, qui a perdu 70 % de sa valeur en l’espace d’un an !

Réservé aux audacieux ?

Ces raisons font que la volatilité des actions des sociétés de biotechnologie est assez importante.  Même si les plus-values potentielles sont attractives, les déconfitures sont parfois au rendez-vous, comme l’ont, par exemple, connu les biotechs françaises fin 2015. Il est, plus que jamais, recommandé de diversifier ses investissements pour ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. D’autant plus qu’une biotech repose parfois sur un seul produit et donc… aucun plan B en cas d’échec ! Tout est une question de gestion des risques et de maîtrise de l’information…

L’importance des essais cliniques !

En effet, les biotechnologies ont un rythme particulier basé sur les différentes phases de tests. Le potentiel d’une technique ou d’une nouvelle molécule peut être important, mais ce sont les essais cliniques qui sont décisifs pour concrétiser… l’essai, que ce soit sur la sécurité ou l’efficacité du produit. Phase I, II, III ou phase IV, chacune de ces étapes de validation comporte des risques et des opportunités propres. Il faut « rentrer » au bon moment… Et l’attente des résultats est parfois longue.

Des conclusions mi-figue mi-raisin peuvent plomber les cours, alors que des essais non concluants peuvent carrément compromettre l’avenir de la biotech. Mais ce n’est pas tout, la simple gestion du calendrier, un retard ou un report des phases de test, peut également avoir un impact sur sa valeur de en bourse. Cela influence le délai de mise sur le marché, mais cela signifie aussi un éventuel besoin supplémentaire de ressources financières pour tenir le cap… Tous ces évènements font donc vaciller les cours, à charge pour l’investisseur de garder la tête froide.

Investir du temps…

Les biotechs ne sont pas un placement de bon père de famille… Impossible de se lancer dans l’aventure sans se pencher sur l’entreprise en question pour récolter un maximum d’informations. Il faut comprendre son historique, son domaine d’activité, les innovations et technologies développées, les produits dans le « pipeline » tout comme les débouchés commerciaux potentiels et les perspectives de croissance ainsi que la concurrence… Est-ce que cela suffit ? Pas forcément.

Difficile de devenir un spécialiste dans un secteur tel que celui-là ! L’idée est de suivre de près les tendances du secteur concerné, afin de pouvoir « anticiper » certains mouvements de fond. Il faut également regarder les données financières de l’entreprise, en particulier sa trésorerie, et jeter un œil du côté des investisseurs qui misent sur l’entreprise en question. Il n’est pas inutile non plus d’analyser les accords de licences ou de partenariats (déjà) signés (ou en cours) avec de grands laboratoires. Enfin, un suivi quotidien de l’actualité s’impose… Face à la complexité de l’information, l’investisseur a aussi la possibilité de se tourner vers la gestion collective.

Le saviez-vous ? Il existe des fonds spécifiquement dédiés aux biotechnologies, tels qu’Epimède.

Lancé en 2015, Epimède investit à long terme dans les entreprises technologiques de croissance établies à Bruxelles et en Wallonie. Six pépites du secteur ont déjà pu bénéficier de quelques 20 millions EUR.  Ce fonds est détenu par des acteurs du private equity dont BNP Paribas Fortis Private Equity.

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