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13.05.2020

« Miroir, miroir, dis-moi ce que dit l’évaluation ESG de mon entreprise ? »

Toutes les entreprises rêvent d’afficher d’excellents résultats financiers. Mais combien s’intéressent à leur bilan environnemental, social et de bonne gouvernance ? Cela devient pourtant incontournable !

ESG ? Trois lettres — pour Environnemental ; Social ; (bonne) Gouvernance — devenues essentielles pour l’avenir des entreprises. Ces dimensions fondamentales représentent désormais un socle permettant de mesurer l’impact d’une entreprise sur l’homme et la planète. En interne et vis-à-vis des parties prenantes. Autrement dit ? Elles constituent des critères d’analyse pour évaluer quantitativement une organisation sur ces efforts ESG. Un bilan devenu aussi important que les résultats financiers dans le « bulletin » des acteurs économiques. L’intégration des facteurs ESG dans le cœur de l’entreprise devient donc un impératif…

Pourquoi une approche ESG ?

Bien plus qu’une « obligation », cet examen s’accompagne de nombreux avantages pour l’entreprise elle-même. Une introspection qui permet d’obtenir une meilleure vision de ses opérations, des risques potentiels et des opportunités à saisir dans un monde en mutation. Sans une évaluation approfondie des facteurs ESG : comment prendre conscience de son empreinte carbone ou de sa production de déchets ? Comment réaliser que l’un de ses fournisseurs ne partage pas les mêmes valeurs (droits de l’homme, etc.) ? Comment anticiper l’impact d’une réglementation sur votre activité ? Il y a quelques années les entreprises utilisaient parfois les critères ESG comme un simple argument de vente, mais les actes doivent maintenant suivre la communication. Des « preuves » sont nécessaires : d’où l’importance de se voir décerner une « note » de durabilité.

Une véritable stratégie

Mais l’intégration de critères ESG implique parfois un véritable changement de culture. Le processus n’est pas simple et exige un enracinement profond au sein de l’organisation. C’est un double défi : celui de la mise en œuvre et celui de l’évaluation. Pour le premier volet, les ODD — objectifs de développement durable — de l’ONU représentent un cadre important pour élaborer une stratégie ESG adaptée. L’idée est d’identifier ceux qui correspondent le mieux à la réalité de l’entreprise. Mais cela pose également une autre question clé : où se situe la responsabilité stratégique des facteurs ESG au sein de l’organisation ? Le « sommet de la structure » doit impérativement s’impliquer dans cette démarche… 

Outils, données et compétences

L’autre grand enjeu est donc celui de l’évaluation. Cela exige à la fois de l’information, des instruments (collecte, analyse, reporting) et des talents pour mesurer l’impact des activités. Et donc des investissements technologiques et le recrutement de profils (encore trop rares) maîtrisant les concepts de durabilité. Si les critères « E » et « G » sont de plus en plus « quantifiables » (empreinte carbone, diversité au sein du management) — et donc également communicables —, le facteur « social » est encore souvent le parent pauvre de l’analyse ESG. Mais les innovations technologiques (machine learning, intelligence artificielle, etc.) tendent à se développer pour combler cette lacune et mesurer au plus près ce facteur « S »…

Les yeux braqués sur vous

L’intégration des critères ESG ne peut plus se limiter à un simple vernis. Il est désormais perçu comme un signe d’excellence opérationnelle ou de performance financière, comme le met en évidence une enquête du Boston Consulting Group. Si l’appréciation de la durabilité intéresse forcément l’entreprise dans son auto-évaluation, elle est également scrutée à la loupe par un nombre croissant de parties prenantes… En tête ? Les clients. Ils sont souvent les premiers à sanctionner les « mauvais élèves » de la durabilité. Mais nombre de fournisseurs se penchent sur les facteurs ESG et tendent à sélectionner les partenaires qui partagent les mêmes valeurs et efforts. C’est donc un mouvement global… dans lequel tous les acteurs économiques doivent s’inscrire.

Des investisseurs attentifs

Les investisseurs accordent aussi une importance accrue aux informations ESG, notamment dans leur prise de décision d’investissement. Et pour cause : les financeurs privés établissent un lien de plus en plus univoque entre la performance ESG et la rentabilité financière à long terme. Du côté des investisseurs institutionnels, ils définissent les facteurs ESG comme un moyen d’apporter une contribution positive aux objectifs de développement durable. Ce n’est donc pas un hasard si les « classements durables » fleurissent (Dow Jones Sustainability Index, Global Reporting Initiative, FTSE4Good, KnowTheChain, Ranking Digital Rights, Sustainalytics, etc.)… Mieux vaut y figurer en bonne place !

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07.05.2020

Quelle responsabilité « écologique » pour les administrateurs ?

L’urgence climatique exerce une pression croissante sur les entreprises pour qu’elles s’engagent sur la voie de la durabilité. Un contexte qui fait aussi évoluer les devoirs et responsabilités des dirigeants…

La transition écologique s’érige comme un impératif… Mais nombre de sociétés peinent encore à se lancer. Parmi les principaux freins à cet engagement durable ? La prise de conscience des dirigeants : que ce soit par méconnaissance des enjeux ; une stratégie excessivement court-termiste ; ou une vision exclusivement financière des activités. Cela se traduit par un risque important de rester sur le carreau d’un monde en pleine mutation. Mais ce n’est pas tout : les acteurs économiques « n’échapperont » pas à leurs responsabilités sociétales (RSE) définies autour du concept des « 3 P » pour « People-Planet-Profit ». La RSE représente un cadre inédit pour les organisations, construit autour des principes de développement durable. Les entreprises ne sont plus seulement évaluées sur le plan économique (« profit »), mais aussi à la loupe de leurs efforts sociétaux (« people ») et environnementaux (« planet »).

Administrateurs dans le collimateur

Les membres du conseil d’administration ont un rôle décisionnel clé. Chaque administrateur porte aussi une série de devoirs individuels. Tant vis-à-vis de son organisation que des parties prenantes. C’est d’ailleurs ce qui permet de définir les contours de sa fonction et la portée de sa responsabilité en cas de non-respect de ses devoirs… Lesquels ? La loyauté, la diligence, la compétence ou encore la discrétion. Un socle d’obligations gravé dans le marbre législatif. Mais les exigences à l’égard des administrateurs ne cessent d’augmenter sous l’impulsion d’un monde de plus en plus global, digital et confronté à des enjeux majeurs. Ce contexte rend la tâche des dirigeants plus complexe que jamais, mais il accroît également le risque de voir leur responsabilité engagée.

Agir ou… agir !

Ce changement global place donc les administrateurs dans une position inédite : de nouveaux défis qui appellent de nouvelles obligations et compétences. Cette exigence se traduit par exemple dans la réglementation : prenons le cas du « devoir de mixité » érigé par l’article 518bis du Code des sociétés qui stipule qu’un tiers des membres du conseil d’administration des sociétés cotées doit être de sexe différent (depuis janvier 2017). Ou encore le « devoir d’éthique » : celui-ci préconise de prendre en considération la responsabilité sociale des entreprises (RSE) dans le processus décisionnel. Les règles changent et les entreprises devront s’adapter. Anticiper ce nouveau cadre normatif est le meilleur moyen d’en faire une force plutôt qu’une contrainte. Mais les administrateurs ont aussi le « devoir » de tout mettre en œuvre pour contribuer à la création de valeur à long terme de l’entreprise. Or, la transition durable (à travers la RSE) est la voie la plus sûre pour assurer la pérennité commerciale… sans raccourci.

Entre risques et avantages

Se transformer comporte une part de risque et d’incertitude. Le changement est une démarche complexe. Mais l’immobilisme face aux enjeux actuels fait peser des risques extrafinanciers encore plus critiques : sur le plan social, juridique, environnemental, de l’image, etc. La RSE représente un excellent outil pour dépasser ces écueils. C’est aussi un levier d’amélioration de la productivité, d’utilisation rationnelle des ressources, de fidélisation du personnel et de la clientèle, d’optimisation du recrutement ou encore de réduction des dépenses. L’engagement durable engendre aussi des économies financières, la baisse de la consommation énergétique et des déchets ou la valorisation des matières et produits en fin de vie. Mais la RSE ne génère pas uniquement des bénéfices « marginaux » (quick wins) : c’est un incroyable moteur d’innovation.

La carotte et le bâton

Plusieurs études ont établi un lien entre la personnalité des dirigeant(e)s et la mise en œuvre d’une politique de responsabilité sociétale. Et pour cause, le passage à l’action repose souvent sur une conviction personnelle ou une connaissance approfondie des enjeux. Lorsque le top management s’engage et reflète cet engagement dans ses décisions et actions concrètes, alors il finit invariablement par créer de l’adhésion et emmener l’ensemble de l’organisation dans cette nouvelle voie. Mais la mise en pratique d’une démarche RSE n’est pas aisée. C’est pourquoi il faudra souvent faire appel à de l’accompagnement et à des instruments pour réussir le projet. Mais les entreprises qui n’attendront pas le « coup de bâton » pour avancer — qu’il soit d’ordre légal ou commercial — auront plus de chances de saisir les opportunités existantes...

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17.03.2020

Réinventer son business model ? Passez du linéaire au circulaire

Les enjeux de la transition écologique ne sont pas simples. Un détour par les concepts est parfois utile pour mieux les appréhender. Une façon d’alimenter votre réflexion et faciliter leur mise en pratique…

« Ne pas scier la branche sur laquelle nous et nos “enfants” sommes assis » : voilà une belle image pour illustrer le développement durable. Mais pour une définition plus pointue du concept, il faut remonter aux années 80 et le rapport Brundtland en 1987 (« Notre Avenir à Tous »). Même si certaines publications abordaient la question dans les années 70 — entre autres le célèbre rapport Meadows (« Les limites à la croissance ») publié en 1972 par le Club de Rome — c’est la première fois qu’apparaît noir sur blanc la terminologie « développement durable ».

L’idée formulée par cette commission de l’ONU ? La nécessité de basculer vers un mode de développement qui soit capable de répondre à nos besoins actuels sans compromettre la capacité à répondre aux besoins des générations futures. C’est pourquoi ce développement « soutenable à long terme » doit reposer sur trois composantes interdépendantes : la dimension économique, sociale et environnementale.

L’évolution du concept

L’urgence climatique, les catastrophes environnementales, les crises écologiques ou encore la finitude des ressources ont peu à peu placé le développement durable sur le devant de la scène. Le concept s’est également enrichi au fil des années jusqu’à incorporer des dimensions complémentaires (éthique, morale, politique, géographique, etc.). Le constat est désormais communément admis : un nouveau paradigme économique est nécessaire pour répondre au challenge écologique.

Celui-ci revient à évoluer vers un modèle capable d’intégrer le respect de la nature et les droits de l’Homme. Au risque de casser certains équilibres pour en construire de nouveaux. Mais définir le développement durable ne suffit pas… encore faut-il passer aux actes. Ce n’est pas une mince affaire, tant les sujets sont connectés, les causes et les conséquences imbriquées. Le défi est complexe et exige notamment de pouvoir valoriser le capital naturel en mettant un « coût » sur les diverses nuisances du modèle actuel : sur la biodiversité, le sol, l’air, les océans.

Le modèle linéaire ne tourne plus rond

L’un des plus grands enjeux pour les entreprises — acteurs majeurs du changement ? Parvenir à se réinventer et passer d’un modèle linéaire à un modèle circulaire. En effet, la dynamique de l’économie circulaire apporte des réponses vertueuses aux exigences d’un développement durable. La circularité favorise l’émergence de business models innovants et capables de concilier performance économique et responsabilité environnementale. Ainsi l’approche circulaire pourrait permettre de capter 4.500 milliards d’euros d’ici à 2030, selon une étude d’Accenture Strategy publiée lors de la COP 21. Mais de quoi parle-t-on exactement ?

Place à l’économie circulaire

« Extraire-fabriquer-jeter », voilà la structure classique du modèle linéaire. Une logique de production et de consommation à sens unique qui a fait ses preuves… mais qui est également devenue intenable. Que ce soit à cause de l’impact désastreux sur l’environnement ou des conséquences du besoin exponentiel en matières premières. Et pour cause : l’approche linéaire ne prend pas en compte les externalités de chaque opération ou activité. À l’inverse, le modèle circulaire permet de respecter les équilibres en intégrant les dimensions du développement durable dans l’équation.

La clé ? Adopter une approche différente des ressources tout au long de la chaine de valeur, ou « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Comment ? Les méthodes sont diverses : de la réduction de la quantité de déchets au recyclage, en passant par le réemploi, la réutilisation ou la réparation de matériaux en fin de vie. Mais aussi en redessinant toutes les étapes de la vie du produit : de sa conception à sa distribution.

Repenser son business model ? Ce n’est pas réinventer la roue juste pour le plaisir de changer. C’est à la fois une nécessité et une source d’opportunités. Voir son activité à travers un nouveau prisme pour transformer ses faiblesses (actuelles ou futures) en forces. 

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12.03.2020

Quels sont les principaux freins à l’engagement durable des entreprises ?

Le train du développement durable est en marche et toutes les entreprises doivent monter dedans pour rester dans la course. Pourquoi certains acteurs restent-ils coincés sur le quai de la gare ?

L’heure est plus que jamais à l’action. Les entreprises sont « invitées » à s’engager et à contribuer à la transition durable. Se transformer est donc un impératif. Ce n’est pas un hasard si l’ONU exhorte le secteur privé à aligner ses stratégies et ses opérations pour faire progresser les objectifs de développement durable (ODD). Pour rappel : l’idée des ODD, adoptés en septembre 2015, vise à établir un agenda vers lequel tous les efforts -  des États, entreprises et société civile – doivent converger afin de bâtir un monde prospère et durable d’ici à 2030. L’ambition est à la hauteur de l’urgence climatique !

Le train est en marche

Les entreprises sont des acteurs incontournables et fondamentaux de ce futur plus vertueux. Et pour cause : tous les secteurs sont (ou seront) impactés et évoluent (ou évolueront) rapidement. Des changements à tous les échelons (réglementaires, commerciaux, financiers, etc.) et au cœur d’un large éventail de thématiques qui touchent toutes les sphères (taxe carbone, mobilité et transport, électrification du parc automobile, isolation des bâtiments et énergie positive, gaz réfrigérants, agriculture, etc.). Face à ce nouveau paradigme, le défi est clair : agir ou subir ! Mais pourquoi certaines entreprises hésitent-elles encore à monter dans le train du durable ? Les freins sont souvent de deux ordres : d’abord, « psychologiques » et ensuite « matériels ». Voyons cela de plus près…

  1. « De quoi s’agit-il et suis-je vraiment concerné ? »
  2. Avant d’agir… il faut réaliser. Prendre conscience qu’il n’existe pas d’autre issue. Comprendre qu’une nouvelle voie est nécessaire pour aborder le monde de demain. Certains « visionnaires » ont déjà pris le chemin de la transition. Des pionniers de la transformation durable qui – en renouvelant leur façon de faire des affaires – risquent de disposer d’une longueur d’avance : tant sur le plan du respect des exigences environnementales que d’un point de vue financier et commercial. Alors pourquoi pas votre entreprise ? L’un des freins majeurs des entreprises se cristallise autour de la prise de conscience de la nécessité de changer. Un obstacle souvent lié à une méconnaissance des enjeux. Ou encore à la difficulté à prendre la mesure de l'urgence climatique ainsi que de son impact concret sur la réalité de l’organisation.

  3. « Ça marche ! Pourquoi changer ?  »
  4. Autre écueil pour aborder la transition ? Une vision excessivement court-termiste de son entreprise : « mon secteur n’est pas concerné  » ; « mon business fonctionne alors pour quoi faire autrement ?  » ; «  nous verrons le moment venu » ; etc.. En filigrane ?

    • Une vision ancrée dans le business as usual : cela revient à se concentrer exclusivement sur les résultats financiers à brève échéance (deux ans au plus) sans mesurer le risque accru de l’immobilisme.
    • La peur du changement : la transition durable est un processus de rupture. Une disruption qu’il n’est pas toujours simple d’accepter ni d’amorcer. C’est pourquoi la question de mindset, notamment chez les dirigeants, est fondamentale pour fournir l’impulsion durable au sein de l’organisation.

  5. « Je veux me transformer… mais comment ? »
  6. Ce n’est pas toujours une question de « manque » de volonté. Il existe souvent une réelle difficulté à transformer les enjeux environnementaux en priorité entrepreneuriale. Autrement dit ? Identifier la route à emprunter, car les enjeux sont complexes et souvent interconnectés. Et les solutions adaptées ne sont pas toujours évidentes. Nombre de dirigeants souhaitent avancer, mais ne parviennent pas à agir, bloqués par des doutes légitimes – qu’ils soient financiers, organisationnels ou technologiques. Et pour cause : la voie de la transition durable comporte son lot d’obstacles et de risques. Même pour les entreprises déjà bien avancées dans leur transformation, la route n’est pas un long fleuve tranquille, notamment lorsqu'il s'agit de passer à l’échelle supérieure.            

Vous n’êtes jamais seul dans ce train

Les freins sont réels. Mais, en parallèle, on assiste à une véritable impulsion sociétale sur plusieurs plans : médiatique, politique, économique, académique, consommateurs, etc. Un mouvement collectif qui contribue forcément au déploiement du processus de transformation, notamment en faisant du développement durable un sujet incontournable. Les entreprises peuvent ainsi sentir évoluer le « pouls durable  » de la société. Mais au-delà de l’information partagée, les dirigeants peuvent également compter sur des réseaux de plus en plus étoffés et sensibilisés aux enjeux environnementaux. Des véritables lieux d’échange, d’apprentissage et d’amorçage du changement. Enfin, l’accompagnement spécialisé, holistique et sur-mesure de la transition durable est un atout fondamental pour paver votre voie ainsi que pour élaborer et mettre en œuvre votre stratégie opérationnelle et financière.

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18.02.2020

Urgence pour la planète, opportunités pour votre business

On ne le répétera jamais assez : l’heure est à l’action. Premiers sur la liste ? Les entreprises. Elles sont « invitées » à se réinventer pour le « bien » de la planète, mais aussi pour leur propre « survie »…

On a longtemps considéré la nature comme une ressource illimitée et gratuite… Ce qui est absurde sur le plan économique ; inacceptable sur le plan social ; dangereux sur le pan juridique. Mais les temps changent ! Acteurs incontournables de la construction d’un monde en accord avec les enjeux environnementaux, les entreprises sont plus que jamais encouragées à développer des business models plus durables. La voie pour s’engager « durablement » dans la transition économique et écologique.

Des forces convergentes

La « pression » s’exerce à plusieurs niveaux. Les 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU — qui exhortent le secteur privé à prendre des mesures concrètes — et l’accord de Paris, dans lequel 195 pays se sont mis d’accord pour garder la hausse de la température mondiale inférieure à 2 °C. Mais aussi les recommandations du GIEC, les ambitions européennes de neutralité carbone et les plans nationaux énergie-climat. Sans oublier que l’urgence climatique occupe le premier plan des préoccupations politiques et médiatiques à travers des questions cruciales : l’emploi, l’environnement, la mobilité, l’enseignement, l’énergie ou encore la santé. Mais l’influence grandit également au sein de la société civile : la « génération Y » a également mis au rang de ses principales priorités l’environnement, l’accès à l’emploi et l’enseignement ; les consommateurs prennent eux aussi conscience de l’importance de poser des actes d’achat durables et responsables.

Des défis interconnectés…

Un contexte qui laisse de moins en moins de place à l’immobilisme et à l’inertie. Il suffit parfois d’un peu de recul pour regarder autour de soi et constater que les choses changent. Le monde évolue et de nouveaux acteurs économiques viennent bousculer les marchés. Les clients et consommateurs ont des besoins différents. Les fournisseurs s’adaptent et le cadre législatif s’affine pour contribuer à une société bas carbone. Tout converge. Parfois lentement, mais la direction est certaine. Et pour cause : les défis en matière de durabilité se font de plus en plus pressants :

  • Les énergies fossiles sont remises en question à cause du réchauffement climatique ;
  • Les matières premières sont une incertitude en raison de l’appauvrissement des ressources ;
  • L’impact sur les populations est grandissant pour une série de facteurs divers : robotisation, intelligence artificielle, vieillissement, déplacement des masses, emploi, etc. ;
  • La question des infrastructures est aussi cruciale face à la croissance exponentielle de la population (notamment citadine).

… des opportunités à la clé !

Ces challenges sont à la hauteur des occasions qu’ils génèrent. Comme le formule l’écrivain Ryan Holiday : « l’obstacle est le chemin ». Chaque situation complexe est une source potentielle de débouchés ou d’innovations technologiques. À condition de s’en saisir…

  • La décarbonisation pour lutter contre le réchauffement climatique apporte une multitude de nouveaux marchés (comptabilité carbone, capture du carbone, mobilité, énergies « vertes », etc.) ;
  • L’économie circulaire pour bannir l’appauvrissement des ressources et revaloriser des produits et des matériaux (business models innovants, product as service, etc.) ;
  • L’investissement dans le capital humain ainsi que dans des villes plus adaptées aux défis du futur (smart cities) afin de replacer l’humain au cœur des projets de société (émergence de l’entrepreneuriat social, de la finance durable ou à impact social et environnemental, etc.).

On parle ainsi de milliards de dollars « à aller chercher » pour les entreprises. Si l’on se concentre sur les ODD : ceux-ci ouvriraient pas moins de 60 opportunités de marché pour une valeur totale de 12 000 milliards USD (selon le Forum économique mondial). Grâce aux gains de productivité et de revenus commerciaux dans divers secteurs (alimentation et agriculture, villes, énergie et matériaux ou encore santé et bien-être).

Réinventer son business model… maintenant !

Toute entreprise qui souhaite rester compétitive — ou tout simplement survivre — doit donc réussir à s’adapter. Réinventer son business model. Repenser ses opérations. Mesurer ses externalités. Un exercice qui exige de regarder la big picture pour identifier la voie à suivre. Sans jamais oublier de solliciter l’aide de l’écosystème entrepreneurial. Mais demeure une question : quand entamer ce processus ? Maintenant ! C’est quand tout va bien qu’une entreprise est en position de réfléchir à son avenir. C’est lorsque les affaires tournent que vous disposez de plus de moyens pour agir et investir dans la transformation de votre société. Passer aux actes tant qu’on a les ressources plutôt que subir lorsqu’il est trop tard…

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