Les besoins en mobilité de vos collaborateurs changent sans arrêt et la législation évolue elle aussi à toute vitesse. Il est dès lors crucial pour votre entreprise de se préoccuper dès aujourd’hui de la mobilité de demain.

Un monde qui change
Aujourd’hui en visite chez un client, en voiture, demain en télétravail et vendredi en train puis trottinette partagée de la gare au bureau... Les besoins en mobilité de vos collaborateurs et collaboratrices changent sans cesse et la demande de solutions durables, intégrées et flexibles augmente constamment.
La législation et le contexte économique évoluent aussi à toute vitesse. Afin de rendre le secteur automobile plus durable, les pouvoirs publics ont défini des objectifs ambitieux. Des voitures de société ne produisant plus de gaz à effet de serre d’ici 2026 et une mobilité intelligente pour les déplacements domicile-lieu de travail, par exemple. C’est pourquoi de nombreuses entreprises envisagent aujourd’hui de passer d’une « car policy » à une « mobility policy » leur donnant accès à des moyens de transport alternatifs. Cependant, dans la pratique, lorsque vos travailleurs optent pour une mobilité combinée pour leurs déplacements, les formalités administratives se multiplient. Disposer dès maintenant d’une solution de mobilité digitale tournée vers l’avenir et adaptée à votre entreprise vous permet déjà de prendre une longueur d’avance.
Les collaborateurs veulent choisir eux-mêmes
Une mobilité multimodale est un atout important pour attirer et retenir les talents. Tout le monde ne trouve pas son compte dans la voiture de société comme seul moyen de transport. Les membres de votre personnel veulent pouvoir choisir comment ils se déplacent entre leur domicile et leur lieu de travail. Un jour, c'est la voiture qui est la meilleure option, le lendemain, c'est le vélo ou les transports en commun. Si vous opérez la transition vers une politique de mobilité flexible, vos collaborateurs et collaboratrices pourront choisir les solutions de mobilité qui leur conviennent le mieux. Pour qu’ils puissent se rendre au travail en toute liberté, et avec un sentiment de satisfaction.
Réduction des émissions de CO²
Un défi de taille nous attend. Dans notre pays, la mobilité et le secteur logistique sont responsables de pas moins de 22% des émissions de CO². Si nous voulons atteindre l’objectif européen – réduire les émissions de 55% d’ici 2030 –, nous devons adopter de toute urgence une mobilité plus verte. L’électrification de votre flotte combinée à une mobilité douce est déjà un pas dans la bonne direction. Les pouvoirs publics incitent à effectuer cette transition vers une mobilité zéro émission en décourageant fiscalement les véhicules utilisant des carburants fossiles et en récompensant l’électrification. Cependant, ne pensez pas qu’il suffit d'acheter ou de louer des véhicules électriques.
Vers des solutions de mobilité intelligentes et intégrées
Les cartes de mobilité qui offrent une solution tout-en-un pour tous les déplacements professionnels des membres de votre personnel sont encore relativement peu connues, mais fonctionnent très bien. Elles offrent ainsi la possibilité de réserver et payer tous les moyens de transport utiles, de la voiture de leasing aux transports publics en passant par le taxi et la mobilité partagée de vélos, scooters, trottinettes et voitures. Elles permettent également de faire le plein de leur voiture de leasing, de la recharger, et de payer le parking et le car wash.
Les plateformes et applis de mobilité vont encore plus loin : elles proposent la solution multimodale idéale en temps réel, en fonction des besoins et des conditions de circulation. Par exemple : prendre la voiture jusqu’à la périphérie de Bruxelles et ensuite prendre une trottinette électrique, ou se rendre au bureau à vélo par beau temps. L’utilisateur de l’appli de mobilité peut en outre acheter directement un ticket auprès du fournisseur approprié, avec un budget mobilité mis à disposition par l’employeur via une plateforme de mobilité liée. Une plateforme de ce type permet aux employeurs d’établir leur « mobility policy » en fonction de leurs besoins spécifiques. Toutes les solutions de mobilité des travailleurs sont ainsi gérées sur une même plateforme. En outre, le tout est directement relié au « payroll » du secrétariat social. De cette manière, celui-ci a à tout moment connaissance de la situation réelle des travailleurs et les salaires sont toujours calculés correctement, en tenant compte des plans et dépenses de mobilité individuels.
Dites adieu aux embouteillages et tracasseries administratives, et bonjour à la mobilité durable !
Vous voulez élaborer une politique de mobilité qui répond aux besoins variables de vos collaborateurs, et miser sur la durabilité ? Nos experts se feront un plaisir d'y réfléchir avec vous.
Les solutions de mobilité sont proposées par Arval Belgium SA, par l'intermédiaire de BNP Paribas Fortis SA, Montagne du Parc 3, B-1000 Bruxelles, RPM Bruxelles TVA BE0403.199.702.
Les informations fournies ici ne constituent pas une offre. Une offre ne sera émise qu’après acceptation de votre dossier et sera toujours soumise aux conditions générales d’Arval Belgium SA.
28.01.2021
Focus sur une mobilité alternative
Aujourd’hui, la durabilité est au cœur de la gestion de parc automobile responsable. Nous vous aidons à définir et à réaliser vos ambitions en matière de responsabilité sociale des entreprises.
Ensemble, nous réduisons l’empreinte écologique de votre entreprise, nous améliorons la mobilité de vos employés et nous faisons de ces réussites une valeur ajoutée de votre entreprise. Nous optons pour une politique de mobilité alternative.
Transition énergétique
Nous vous aidons à adopter et à suivre les nouvelles technologies qui réduiront votre empreinte écologique. Grâce à notre approche « SMART » vous obtiendrez la meilleure combinaison de types d’énergie pour votre parc automobile en fonction de votre stratégie et du profil de vos conducteurs.
Les technologies évoluent rapidement et exigent souvent de nouvelles infrastructures. Outre notre offre de voitures électriques et plug-in hybride, des solutions de recharge sont aussi proposées Cette solution est assortie de services intégrés, comme définir le nombre de stations de charge à installer ou l’utilisation au travail et au domicile du conducteur.
Mobilité douce
La gestion de la mobilité ne se limite plus aux voitures ou aux véhicules utilitaires. Aujourd’hui, la meilleure approche est une approche à 360°. Nous définissons avec vous votre stratégie et vos besoins de mobilité. Pour compléter notre offre de véhicules plus verts, vous disposez aussi de nombreuses solutions de mobilité alternatives comme des solutions de gestion de la mobilité, la carte de mobilité, le leasing de vélos etc. Laissez-vous donc inspirer pour offrir plus de flexibilité à votre entreprise.
Focus sur les employés
En mettant les employés au centre de vos préoccupations, vous vous donnez les moyens d’ajouter plus de valeur au niveau du recrutement, de la satisfaction et de la rétention des collaborateurs à haut potentiel. Vous ne vous contentez pas seulement de leur proposer une solution de mobilité alternative : vous assurez leur sécurité et faites d’eux les acteurs directs de vos objectifs durables. Comment améliorer leur sécurité et intégrer les nouvelles technologies ? Voilà une question à laquelle nous pouvons répondre.
Le leasing opérationnel est proposé par Arval Belgium SA, par l’intermédiaire
de BNP Paribas Fortis SA, Montagne du Parc 3, B-1000 Bruxelles, RPR Bruxelles
TVA BE0403.199.702.
Offres valables uniquement du 21 janvier au 31 mars
et réservée aux clients professionnels (indépendants, professions libérales
et PME) de BNP Paribas Fortis et Fintro.
Les informations fournies ne sont
pas considérées comme une offre. Une offre ne sera faite qu’après acceptation
de votre dossier et sera toujours soumise aux conditions générales d’Arval
Belgium SA.
27.01.2021
La mobilité au-delà de la voiture
BNP Paribas Fortis propose des solutions de mobilité complètes. La gestion de votre parc automobile ne se limite pas seulement aux véhicules motorisés à 4 roues.

En tant que partenaire fiable, nous pouvons vous aider à chaque étape de votre politique de mobilité.
Analyse et conseil en mobilité
Nous mettons à votre disposition des mobility managers. En collaboration avec votre chargé de relation, ils vous aideront à mettre en place votre stratégie de mobilité future.
Avant toute chose, nous nous mettons à votre écoute : nous voulons comprendre vos besoins et vos préoccupations en matière de mobilité. À partir de là, et en nous appuyant sur notre expertise, nous trouverons la solution de mobilité la plus adaptée pour vous et votre entreprise.
Des nouvelles solutions de mobilité
Le leasing opérationnel complet est le cœur de notre offre, mais nous proposons aussi un large éventail de solutions de mobilité à valeur ajoutée : voitures partagées, gestion des voitures de « pool », leasing de vélos et cartes de mobilité. Les cartes de mobilité vous donnent notamment accès à tous les moyens de mobilité et services associés, par exemple le parking, la recharge électrique, le carburant, les péages, le car wash, etc.
Gestion du budget mobilité
Vous vous demandez peut-être comment mettre en œuvre le budget mobilité fédéral au sein de votre entreprise. Nous pouvons vous y aider et vous donner conseil.
Si le budget mobilité fédéral est trop restrictif et limitatif pour vos besoins et vos objectifs, nous pouvons développer une solution de budget mobilité personnalisée, conforme au cadre légal, pour gérer votre coût total de mobilité (CTM). Nous l’avons fait pour d’autres clients déjà. Alors pourquoi pas pour vous ?
Nous jouissons déjà d’une grande expérience pour trouver et mettre en œuvre des solutions sur mesure et neutres sur le plan des coûts, basées sur la participation et l’engagement pour aider une entreprise à atteindre ses objectifs.
Ces objectifs peuvent être de nature variées. Que ce soit la création d’un programme ambitieux en matière de CO2, ou d'une offre compétitive dans une guerre des talents ou encore la résolution du manque de places de stationnement, etc., nos solutions permettent à nos clients de combiner le leasing automobile avec le leasing vélo ou d'autres alternatives de mobilité.
Le leasing opérationnel est proposé par Arval Belgium SA, par l’intermédiaire
de BNP Paribas Fortis SA, Montagne du Parc 3, B-1000 Bruxelles, RPR Bruxelles
TVA BE0403.199.702.
Offres valables uniquement du 21 janvier au 31 mars
et réservée aux clients professionnels (indépendants, professions libérales
et PME) de BNP Paribas Fortis et Fintro.
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de votre dossier et sera toujours soumise aux conditions générales d’Arval
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20.01.2023
Les voitures électriques deviennent la norme, et de plus en plus vite
En 2026, seules les voitures de société électriques bénéficieront encore d’un régime fiscal favorable. Une raison de plus pour rendre votre mobilité plus durable, et pour aller vers un parc automobile à 100% zéro émission. Le 1er juillet 2023 sera un moment-clé !
L’évolution vers des voitures de société plus durables est à présent inscrite dans la loi. Suite à une série de changements fiscaux, les voitures de société électriques constituent désormais le choix le plus intéressant. C'est donc le moment idéal pour procéder dès maintenant à l'électrification de votre parc automobile.
La déductibilité fiscale des nouveaux véhicules émetteurs de CO2 (diesel, essence, mais aussi hybrides) va progressivement disparaître. Celle des véhicules zéro émission (voitures purement électriques ou à hydrogène) sera de 100% jusqu’en 2026. Par la suite, cette déductibilité diminuera également peu à peu pour atteindre 67,5% en 2031.
« Le 1er juillet 2023 est un moment clé-important pour avancer dans la transition vers l’électrique », explique Philippe Kahn, Mobility Solutions Expert chez Arval, le spécialiste en leasing opérationnel des voitures de société. « À partir de ce moment, l’employeur bénéficiera d’une déductibilité fiscale moindre pour les voitures thermiques. Les véhicules hybrides pourront encore bénéficier d’un régime plus favorable. Mais les entreprises doivent néanmoins tenir compte qu’à partir du 1er janvier 2023, elles ne pourront plus déduire que 50% des coûts en carburant pour les voitures hybrides. »
La conduite électrique n’est pas seulement fiscalement plus intéressante
Une déductibilité fiscale de 100% s’applique déjà aujourd’hui aux voitures électriques. « 40% des voitures actuellement en leasing sont désormais électriques. Cette tendance croissante est clairement visible. Jusqu’il y a peu, la voiture électrique ou hybride était sensiblement plus chère à l'achat qu'une voiture comparable à moteur thermique. En plus de l’effet du glissement de fiscalité, le mécanisme du marché a eu pour effet que la différence de prix est moindre », explique Philippe Kahn.
Le prix d’achat et la fiscalité ne sont malgré tout pas les seuls facteurs à prendre en compte. Mieux vaut en effet s'intéresser à ce que l’on appelle le « Total Cost of Ownership », ou TCO, qui englobe tous les frais à prévoir. Pensez au-delà du seul aspect fiscal à la consommation, à l’entretien ou encore à la cotisation CO2. Et ces quatre éléments sont tous plus avantageux pour les voitures électriques. Si l'on ne prend plus le prix d’achat comme critère, mais bien le TCO, il sera plus avantageux, à l’avenir, de choisir une flotte durable de voitures électriques.
La conduite électrique s'accélère
Le régime fiscal des voitures qui roulent au carburant fossile change progressivement. Mais les changements de 2023 vont considérablement accélérer le passage à la conduite électrique, c'est l’avenir. Il est plus que jamais temps d’envisager une nouvelle mobilité.
- Jusqu'au 30 juin 2023
Les conditions de déductibilité actuelles restent d'application pour les voitures de société commandées avant le 1er juillet 2023. Pour les voitures de société louées ou en leasing opérationnel et dont la propriété économique n’a pas été transférée, c’est la date de fin du contrat de leasing ou de location qui est prise en compte. Les frais d’une voiture diesel, à essence ou hybride restent déductibles à concurrence de 50 à 100%, tandis que ceux d’une voiture électrique sont déductibles à 100%. - Du 1er juillet 2023 au 31 décembre 2025
Pour les véhicules à émissions non nulles commandés à partir du 1er juillet 2023 et jusqu’au 31 décembre 2025, une période transitoire s’appliquera et la déductibilité s’éteindra progressivement, de maximum 75% de déductibilité en 2025 à 50% en 2026, 25% en 2027 et enfin 0% en 2028. À partir de 2025, la déductibilité minimale de 50% sera supprimée. La cotisation CO2 pour ces voitures augmentera également sensiblement chaque année. Les voitures zéro émission restent quant à elles déductibles à 100%. - À partir du 1er janvier 2026
Les véhicules à émissions non nulles commandés à partir du 1er janvier 2026 ne seront plus déductibles. Seuls les véhicules zéro émission tels que les voitures électriques, seront encore déductibles à 100%. Mais il sera aussi progressivement mis fin à ce régime avantageux au cours des années suivantes. La déductibilité sera donc de 95% pour les véhicules commandés en 2027, de 90% pour ceux de 2028, de 82,5% en 2029, de 75% en 2030 et enfin de 67,5% en 2031. - Hybrides rechargeables (PHEV)
La déductibilité fiscale des frais d’essence et de diesel sera plafonnée à 50% pour les véhicules hybrides rechargeables (PHEV) commandés à partir du 1er janvier 2023. Les frais d’électricité et autres ne sont pas concernés par cette limitation. Cette mesure vise à encourager l’utilisation de moteurs électriques et de PHEV. Pour le reste, les hybrides rechargeables restent soumis aux règles qui s'appliquent aux véhicules à émissions non nulles.
Et pour les membres de votre personnel ?
Le statut de la voiture d’entreprise comme rémunération alternative sera préservé jusqu’en 2030. « Si vous octroyez à un membre de votre personnel une voiture de société qu'il peut également utiliser à des fins privées, il sera imposé sur un avantage de toute nature (ATN) forfaitaire. Cet avantage dépend de la valeur catalogue, du type de carburant et des émissions de CO2 du véhicule. Si les véhicules électriques ont généralement un prix catalogue plus élevé, leurs émissions nulles peuvent compenser la différence et, dans de nombreux cas, s’avérer être finalement plus avantageux pour vos collaborateurs ».
Quid de la recharge ?
Pour permettre à vos collaborateurs d’utiliser une voiture électrique de manière optimale, vous pouvez faire installer une borne de recharge à leur domicile, si cela est possible. Tant l’appareil que l’installation chez le collaborateur sont fiscalement déductibles à 100% et il n'y a pas d’avantage imposable supplémentaire pour ce dernier.
« En tant qu’entreprise, vous pouvez, sous certaines conditions, bénéficier d’une déduction des frais majorée pour l’installation de bornes de recharge sur votre terrain. Le montant déductible est de 200% pour les investissements effectués du 1er septembre 2021 au 31 décembre 2022, et de 150% pour ceux effectués du 1er janvier 2023 au 31 août 2024. Et ce, à condition que la borne soit amortie linéairement sur au moins cinq périodes d’imposition et au plus tôt à partir de l’année d’imposition pendant laquelle la borne devient opérationnelle et accessible au public », conclut Philippe Kahn.
Passez à une flotte électrique
Outre la fiscalité avantageuse, il y a de nombreuses autres excellentes raisons d’opter dès aujourd’hui pour des voitures électriques.
- C’est une solution écologique qui permet de réduire de 17 à 30% les émissions de CO2 par rapport aux véhicules ICE (Internal Combustion Engine ou voiture à moteur à combustion interne) tout au long du cycle de vie du véhicule.
- Aujourd’hui, une large gamme de nouveaux modèles est déjà sur le marché. Elle ne fera que s'étoffer au fil des ans.
- La plupart des nouveaux modèles ont d’ores et déjà une autonomie de 300 à 600 km.
- Le Total Cost of Ownership (TCO) est avantageux.
- La conduite électrique est agréable et beaucoup moins bruyante.
- Les infrastructures publiques de recharge sont en pleine expansion.
- Un véhicule électrique permet d’accéder aux zones à faibles émissions et aux villes interdisant les véhicules diesel.
Aujourd'hui, la durabilité est au cœur de la gestion responsable d’une flotte. N’attendez plus pour électrifier votre parc automobile et réduisez l’empreinte écologique de votre entreprise. Arval, notre partenaire en mobilité, vous aide à rendre votre parc automobile plus durable et vous soutient dans votre transition vers les véhicules électriques.
Découvrez toutes nos solutions ou parlez-en à votre chargé de relation.
Loueur : Arval Belgium SA - Ikaroslaan 99, 1930 Zaventem, RPR Bruxelles TVA BE 0436.781.102, sous réserve d’acceptation de votre demande.
09.11.2023
ESG, c'est la loi : ce qu'il faut savoir
16 experts internationaux ont partagé leurs idées lors du Sustainable Future Forum. Virginie Frémat, Senior Partner chez CMS Law Tax, spécialiste ESG et responsabilité sociétale en parlait à Bruxelles.

Les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont en peu de temps passés d’une préoccupation de niche à une priorité stratégique au niveau du conseil d’administration dans tous les secteurs et tous les pays.
Implémenter une stratégie ESG et établir les rapports correspondants, ce n'est plus quelque chose que les sociétés font pour être socialement responsables – elles ont l’obligation légale d’adopter ces critères.
Des institutions financières aux sociétés du secteur de l’énergie en passant par les start-ups technologiques, les petites et moyennes entreprises (PME) et les sociétés cotées en bourse : toutes les entreprises doivent se concentrer de toute urgence sur les critères ESG.
Si l’impact du règlement ESG est incontestable, l’environnement commercial et des investissements, actuel et futur, ouvre de nouvelles perspectives. Le règlement ESG actuel et futur a pour but d'intégrer les personnes et la planète dans la stratégie à long terme des entreprises. Cette évolution permet aux entreprises de mieux agir pour les personnes et la planète, tout en créant plus de valeur pour les investisseurs.
Un terrain de jeu changeant
Non seulement les gouvernements sont de plus en plus exigeants sur les questions ESG, mais les actionnaires et la société civile font également entendre leur voix. Pensez à la fondation Urgenda, qui a mené l’État néerlandais devant le tribunal, exigeant que le gouvernement en fasse davantage pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, et qui a obtenu gain de cause. La question de savoir si l’affaire climatique belge peut forcer le gouvernement à prendre des mesures pour lutter contre le changement climatique est actuellement soumise à la cour d’appel.
Trois éléments sont à l'origine de cette volonté d'avoir des initiatives ESG plus concrètes, mesurables et exécutoires au sein des entreprises :
- L'activisme des parties prenantes
- Les directives européennes
- La législation nationale
Plan d’action sur le financement de la croissance durable
En mars 2018, la Commission européenne a lancé le Plan d’action sur le financement de la croissance durable, qui vise à :
- Diriger les flux de capitaux vers des investissements durables pour une croissance inclusive
- Gérer les risques financiers liés au changement climatique et aux questions sociales
- Promouvoir la transparence et la vision à long terme dans la finance
Les principales caractéristiques incluent un système de classification unique de l’UE (taxonomie), la responsabilisation des investisseurs, des benchmarks bas carbone et des orientations du durabilité améliorées, tout ceci dans le but de promouvoir un avenir financier plus durable.
Directive sur la publication d’informations non financières
Pour soutenir la transition vers une économie durable, le Parlement européen a adopté la directive sur la publication d'informations en matière de durabilité par les entreprises (CSRD) fin 2022. Il s’agit d’une prolongation de la directive sur la publication d’informations non financières (NFRD), tant au niveau du nombre d'entreprises qui doivent se conformer aux normes que du nombre de sujets sur lesquels elles doivent rendre compte.
La NFRD est entrée en vigueur le 5 janvier 2023 et s’appliquera à terme à environ 50.000 entreprises. De la même manière que les entreprises sont désormais tenues d’effectuer des rapports financiers, elles devront également rendre compte de leur durabilité. Les plus grandes entreprises seront les premières à être soumises à ces obligations de reporting, les plus petites suivront. Le système juridique belge a transposé ces exigences par le biais de la loi du 3 septembre 2017, qui fait désormais partie du Code belge des sociétés et des associations.
Règlement Taxonomie
Le règlement Taxonomie de l’UE introduit un système de classification des activités économiques durables sur le plan environnemental. L’article 8 de ce règlement impose certaines obligations de publication aux entreprises soumises à la NFRD. Ainsi, elles doivent notamment rendre compte de leur degré d'engagement dans des activités durables sur le plan environnemental et de certains indicateurs clés de performance.
Directive sur la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises
Les sociétés soumises à la CSRD doivent intégrer des informations non financières dans leurs rapports de gestion annuels, couvrant les questions environnementales, sociales, des droits de l’homme, de lutte contre la corruption et de diversité. La CSRD exige également une brève description du modèle commercial de l’entreprise, des politiques, de la performance, des principaux risques et des indicateurs de performance de nature non financière.
Les rapports de durabilité seront conformes aux normes contraignantes de l’UE, la première série de rapports devant être publiée pour le 30 juin 2023 et la seconde série contenant des informations supplémentaires et propres au secteur d’activité pour le 30 juin 2024. Le reporting doit prendre en compte le principe de double matérialité, couvrant à la fois l’impact de la durabilité sur les entreprises et l'impact de ces dernières sur la durabilité.
La CSRD met l’accent sur la chaîne de valeur, la stratégie, les intérêts des parties prenantes, la mise en œuvre des politiques de durabilité et les progrès enregistrés dans la réalisation des objectifs de développement durable.
Elle exige de publier des informations sur ses procédures de diligence raisonnable, sur les incidences négatives tout au long de la chaîne de valeur, sur les mesures prises pour atténuer ces incidences, sur les risques importants en matière de durabilité et sur les indicateurs pertinents.
La CSRD a introduit des exigences complètes en matière de reporting sur la durabilité pour les grandes entreprises d’intérêt public, afin que celles-ci fournissent des informations détaillées et transparentes sur leurs pratiques de durabilité et sur leurs incidences en matière durabilité.
Directive sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité
Cette directive s’applique aux grandes entreprises européennes et non européennes. Elle leur impose d’exercer un devoir de vigilance et de donner suite à toutes les conclusions. Des sanctions leurs sont infligées en cas de non-respect. Le nouveau régime de responsabilité civile permet aux personnes lésées par la non-conformité d'une entreprise d'introduire directement une réclamation.
Pour les entreprises constituées en conformité avec la législation d'un État membre de l'UE, la CSDD s’applique aux entreprises ayant employé plus de 500 salariés en moyenne et ayant réalisé un chiffre d’affaires mondial de plus de 150 millions d'euros au cours du dernier exercice. Elle s’applique également aux entreprises qui ont employé en moyenne plus de 250 salariés et ayant un chiffre d’affaires mondial de plus de 40 millions d'euros au cours du dernier exercice, si au moins 50% de ce chiffre d’affaires a été réalisé dans des secteurs considérés à haut risque. Les secteurs à haut risque incluent ceux impliqués dans la fabrication de textiles et d'articles en cuir, l’agriculture, les denrées alimentaires, les minéraux et le commerce y associé.
En outre, la CSDD introduit des mesures applicables aux PME impliquées dans les chaînes de valeur des entreprises concernées, en reconnaissant l'incidence indirecte sur celles-ci.
J’ai une PME, que dois-je faire ?
Les PME non cotées ne sont pas soumises à la CSDD. Elles ne doivent donc pas directement se conformer à ses dispositions. En revanche, les PME cotées en bourse ayant des titres sur un marché réglementé de l’UE (à l’exclusion des microentreprises) relèvent du champ d’application de la CSDD. Elles ont la possibilité de ne pas participer jusqu’en 2028. En outre, un ensemble spécifique de normes de publication européennes en matière de durabilité adaptées aux PME est en cours d’élaboration, et les PME non cotées peuvent les adopter sur une base volontaire.
Il est important de noter que même si les PME ne sont pas directement soumises à la CSDD, elles peuvent toujours subir les effets des dispositions de celle-ci par le biais de leur implication dans les chaînes de valeur des grandes entreprises. Tant les États membres de l’UE que les entreprises relevant de la CSDD sont tenus de soutenir les PME dans ces chaînes de valeur.
Je suis administrateur, qu’est-ce que cela signifie pour moi ?
La CSDD a des implications plus larges pour les administrateurs des entreprises relevant de son champ d’application. Les administrateurs ont l'obligation fiduciaire de promouvoir le succès de leurs entreprises, mais ils sont également exposés à des risques tels que la responsabilité civile et pénale, et des sanctions, notamment pour les sociétés cotées en bourse. En outre, mettre l’accent sur les questions ESG et de durabilité peut entraîner des atteintes à la réputation. La CSDD accroît également les contraintes réglementaires imposées aux entreprises, tant en termes de temps que de coût. Par ailleurs, elle peut avoir un impact négatif sur les cours des actions et le coût des primes d’assurance des administrateurs et dirigeants. Les articles 25 et 26 de la CSDD, qui concernent les devoirs des administrateurs des entreprises de l’UE, font toujours l'objet de discussions et doivent encore être affinés.