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01.03.2019

Oslo, capitale verte européenne

La métropole norvégienne a été sacrée « capitale verte de l’Europe » pour l’année 2019, succédant à la ville hollandaise de Nimègue. Un prix accordé par la Commission européenne qui épingle la démarche holistique d’Oslo en matière de développement durable, incluant à la fois les questions de mobilité, de cohésion sociale, de santé publique, de citoyenneté, de biodiversité ou encore d’émissions de gaz à effet de serre.

Un ambassadeur du développement urbain durable

Officiellement désignée « capitale verte européenne » de 2019, Oslo — près de 675.000 habitants et étendue sur 450 km2 — s’inscrit, depuis plusieurs années, parmi les métropoles les plus actives en matière de développement durable. Parfaitement intégrée dans la nature environnante, l’ancienne « Christiania » prend son avenir en main face aux enjeux climatiques et environnementaux qui pèsent sur la planète. Ce prix, décerné par la Commission européenne, sur base d’une série de critères, permet de mettre en lumière les villes « références » en matière de respect de l’environnement.

C’est l’occasion pour la capitale norvégienne de mobiliser encore davantage ses concitoyens et ses entreprises, mais aussi de diffuser ses politiques exemplaires, ses bonnes pratiques et connaissances environnementales, afin d’inspirer et motiver les autres États membres à passer « au vert ». Véritable ambassadeur du développement urbain durable, quel est son programme pour l’année à venir ? Près de 200 partenaires s’activeront pour organiser pas moins de 350 événements en tous genres, aussi bien des conférences internationales que des réunions de quartier, ayant à cœur de toucher au plus près les habitants.

Oslo, future ville zéro carbone…

C’est son approche globale qui a été récompensée. Alors que la Norvège est connue pour la richesse de ses ressources énergétiques, sa capitale est pleinement engagée sur la voie de la transition durable. En effet, Oslo vise à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 36 % d’ici 2020 et à devenir une ville neutre en carbone à l’horizon 2050.

Ce sont ces innovations en matière de décarbonisation que 80 entrepreneurs clients de BNP Paribas Fortis ont pu découvrir lors d’un voyage d’étude organisé par Corporate Banking début du mois de février. C’est le troisième du genre : les visites de Berlin et Paris avaient mis en avant deux autres thèmes, l'économie circulaire et la 'smart city', dans la lignée des quatre piliers de la stratégie que Corporate Banking s’est fixée.

Place à la mobilité douce

Non seulement, Oslo est la métropole sur le globe qui compte le plus grand nombre de voitures électriques par habitant, mais en plus son centre est désormais interdit aux véhicules à moteur… Ces dernières années, elle a fait d’importants efforts pour réduire le trafic automobile au sein de l’agglomération, faisant la part belle à la mobilité douce, entre autres via une infrastructure complète pour stimuler l’utilisation du vélo. Ainsi la circulation de véhicules a baissé de 10 % entre 2005 et 2012, alors que l’utilisation des transports publics a augmenté de 50 % depuis 2007. Sans oublier qu’une bonne partie de ses bus et de ses camions de collecte de déchets sont alimentés au biogaz, consommant ainsi ses propres biodéchets et ses eaux urbaines usées.

Urbanisme « vert »

La ville, qui compte 3000 mètres de cours d’eau, riches en biodiversité, a aussi entrepris un grand projet de restauration de ses voies navigables. En effet, par le passé, nombre de rivières et ruisseaux avaient été fermés pour absorber l’expansion urbaine… Depuis lors, une nouvelle approche a permis de rouvrir les cours d’eau dans le but de les rendre accessibles au public, de faciliter la préservation des écosystèmes et de contribuer à la gestion efficace des eaux pluviales. Du côté de la rénovation urbaine, l’exemple du quartier Vulkan, niché sur un ancien site industriel, est une belle illustration de projet respectueux de l’environnement. Cet éco-district, que nos 80 clients entrepreneurs ont pu visiter, est une sorte de 'ville dans la ville' complètement autonome où chaque immeuble est producteur d'énergie. Toute la chaleur produite y est centralisée et redistribuée.

Citoyens et entreprises

Par ailleurs, Oslo a fait de la participation citoyenne l’un de ses leviers, adoptant une méthodologie active et innovante. L’idée ? Établir et renforcer les liens avec ses citoyens pour les inclure toujours plus dans l’action publique. Du côté des entreprises, un réseau « Business for Climate » a été mis en place pour favoriser la coopération entre la ville et le monde des affaires, mais aussi avec les autres parties prenantes : société civile, ONG, etc. L’objectif est clair : réfléchir ensemble aux conséquences des opérations commerciales sur l’environnement. Une conscientisation entrepreneuriale qui se traduit aussi à travers des projets, tels que la ferme communautaire de Losæter ou le projet Landbrukskvartalet.

Des ambitions pour le futur

Mais la capitale norvégienne n’est pas au bout de ses idées et projette, par exemple, de créer un quartier vert à partir de son aéroport : le projet Oslo Airport City. Il s’agira d’une cité intelligente, connectée et 100 % écologique basée sur le concept de l’aérotropolis, une « ville-aéroport ». Sur quatre millions de km2, l’ensemble des bâtiments seront connectés à un système énergétique alimenté en énergies renouvelables. Édifices publics, habitations, écoles, routes intelligentes, voire même des voyages à bord d’avions 100 % électriques (dès 2025). Un futur vert et novateur, c’est déjà pour… demain !

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27.03.2018

La Belgique lève la deuxième plus grosse obligation d’Etat verte au monde

Quel succès pour l’Etat belge et BNP Paribas Fortis ! Ce 26 février 2018, l’Etat a levé 4,5 milliards d’euros pour financer la transition vers une économie durable. Une grande première, pour notre pays comme pour la banque.

L’objectif de l’Etat est de financer des projets assurant la transition vers une économie durable. Dès lors, les projets sélectionnés doivent répondre à trois enjeux environnementaux : le changement climatique, la biodiversité et la pollution. Le produit de la levée de fonds sera consacré à des projets issus de cinq secteurs verts qui traduisent ces enjeux : le transport propre, les ressources biologiques et l’utilisation du sol, l’énergie renouvelable, l’économie circulaire et l’efficacité énergétique.

« Avant même que l’Etat annonce son intention d’émettre une obligation verte, nous avions déjà présenté les différents moyens de financement vert à l’Agence de la dette belge. Notre position d’animateur sur le  marché de la dette belge et notre  expertise dans la structuration de produits de financement verts, nous ont permis d’être en position de force pour être sélectionné comme ‘Structuring Advisors’ », déclare Katherine Dior, responsable des émissions obligataires chez BNP Paribas Fortis. « Nous avons en outre assuré le rôle de ‘Joint Bookrunner’ dans la transaction. C’est à ce titre que nous avons notamment organisé un ‘roadshow’ dans plusieurs pays européens afin d’aller à la rencontre d’investisseurs verts et de leur présenter le produit. »

Un produit (presque) classique

Ces dernières années, BNP Paribas a été un des pionniers dans l’élaboration d’obligations vertes sur le marché belge. « Nous avons travaillé sur de nombreux projets européens de financement vert et notamment au niveau belge pour des entreprises comme Aquafin. Renewi (ex Shanks) ou encore Cofinimmo. Fort de ces multiples expériences dans le domaine, l’Agence de la Dette belge a sollicité notre savoir-faire pour élaborer cette première obligation verte d’Etat » précise Katherine Dior.

Les obligations vertes ont exactement les mêmes caractéristiques que les obligations conventionnelles à une différence près: les projets financés doivent suivre les ‘Green Bond Principles'. L’émetteur doit aussi assurer un reporting annuel sur deux éléments primordiaux : l’allocation du montant levé à des projets verts, ainsi qu’un suivi de leur impact écologique.

Un rôle central

« A partir de septembre 2017, nos équipes ont aidé l’Agence de la dette belge à éplucher toutes les dépenses des institutions fédérales. L’objectif était d’identifier les projets, liés à ces dépenses, potentiellement finançables dans le cadre de cette obligation verte » explique Katherine Dior. « Après trois mois de travail, une liste de projets éligibles a été établie pour un montant total de 5,5 milliards d’euros. En parallèle, l’Agence de la dette a fait appel à un ‘second opinion provider’, Sustainalytics, qui a approuvé l’alignement du cadre établi pour cette obligation verte avec les ‘Green Bond Principles’. Sur les 5,5 milliards d’euros de dépenses identifiées, l’Etat a finalement décidé de fixer le montant de l’obligation verte à 4,5 milliards d’euros dans le but de garder une marge de sécurité ».

Le monde qui change sera durable

La plus grande banque belge se doit de jouer un rôle prédominant et d’être un catalyseur dans la réalisation d'une société durable. Plus qu’une ambition, c’est un engagement concret pour la société. Le développement durable est incontestablement un des enjeux primordiaux des investissements de demain. « En tant que banque engagée, nous sommes fiers d’avoir joué un rôle central dans cette première obligation verte de l’Etat belge », conclut Katherine Dior.           

L’obligation verte de l’Etat belge en quelques chiffres

Les 4,5 milliards finalement levés ont été alloués à environ 150 investisseurs institutionnels qui se répartissent entre des gestionnaires de fond (33%), des entités publiques (26%), des fonds de pension (16%), des trésors bancaires (12%), des compagnies d’assurances (5%), des fonds d’investissement spéculatifs (5%) et des banques (3%). La diversité des profils et le montant total de la demande atteint montrent l’intérêt et l’engouement des investisseurs pour ce genre de produits. Sur le plan financier, le rendement du coupon de cette première obligation verte, assortie d’une échéance à 15 ans, est de 1,289%. Elle arrivera à maturité le 22 avril 2033.

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21.03.2019

Au cœur d’Oslo : retrouvez l’ambiance de ce voyage inspirant

Après Berlin et Paris qui abordaient les thèmes de l'économie circulaire et de la 'smart city', direction Oslo, pour y découvrir ce qui se fait de mieux en matière de décarbonisation.

Depuis fin 2017, BNP Paribas Fortis Corporate Banking organise des voyages d'étude (Berlin, Paris) destinés à promouvoir successivement les quatre piliers de sa stratégie, inspirée des Objectifs de développement durable de l'ONU. L’objectif : inspirer et inciter ses clients à entamer, ou à poursuivre, la transition énergétique de leur entreprise.

C’est ainsi que du 5 au 7 février, 80 clients, sélectionnés sur base de leur impact potentiel en matière de carbone, ont mis le cap sur Oslo pour élucider le paradoxe norvégien : comment être à la fois le troisième exportateur mondial de pétrole et de gaz et l'un des pays les plus 'décarbonés' ? Les experts du Sustainable Business Competence Centre (SBCC) leur avaient concocté un programme riche et varié « afin de passer en revue plusieurs initiatives globales prises en Norvège, et à Oslo en particulier, pour favoriser la décarbonisation" nous explique Erik Vanberg, (SBCC), l'un des organisateurs du voyage.

Vivez ou revivez le voyage en images

Laissez-vous séduire par les magnifiques paysages norvégiens et découvrez les impressions et témoignages de nos clients, partenaires et experts… Une vidéo captivante !

Un exemple parmi d’autres :

Cinq start-up sont venues expliquer comment elles agissent en faveur de la décarbonisation, et parmi elles, Yara, le leader mondial des fertilisants chimiques. « Autrement dit : l'ennemi de tous les écolos de la planète ! », poursuit Erik Vanberg. « Néanmoins, cette entreprise est réellement en train de réfléchir à son rôle social, et fait de nombreux efforts afin de réduire son impact carbone. C'était un bon exemple qui nous a permis de démontrer à nos clients que même quand on a l'étiquette de 'mauvais élève', tout n'est pas perdu : c'est possible de changer, de renverser la vapeur et de suivre la tendance écologique. »

Le carbone, une matière première ?

Le véritable objectif de ce voyage ? Inspirer les clients, afin de les encourager à accélérer la transition énergétique de leur propre entreprise.

Erik Vanberg : « Notre ambition était de nous intéresser à des nouvelles technologies qui nous paraissent très intéressantes à explorer. Comme la capture du carbone en vue de le stocker définitivement ou de l'utiliser comme matière première. C'est une technologie que nos clients ne connaissaient pas, et qui les a fortement interpellés. Et pour cause, elle permet de décarboniser, de ne plus devoir dénicher de matières premières en sous-sol, et de recycler ad vitam aeternam ! »

En savoir plus sur la décarbonisation

Les clients en redemandent

« Les thèmes qui ont été abordés à l'occasion de ce séjour nous concernent tous, et j'ai été très heureux d'y participer », témoigne John Vanhoucke, CEO de Streamovations. « Ce type de voyage démontre que BNP Paribas Fortis est conscient des grands enjeux environnementaux d'aujourd'hui et de demain, agit dans la bonne direction et fait figure de pionnier dans le secteur bancaire. Je tiens vraiment à tirer un coup de chapeau aux organisateurs de cette expédition. Leur plus grand succès, à mes yeux, a été de nous prouver qu'il est possible de s'attaquer efficacement à la problématique de la décarbonisation, et donc de générer de l'optimisme. C'était un voyage très enrichissant et inspirant ! »

Le networking, un atout essentiel

Une autre partie du séjour qui fut très appréciée des clients, ce sont les sessions de feed-back organisées après chaque visite, chaque présentation, afin de permettre aux participants de débattre, d'échanger leurs idées… et leurs cartes de visite.

« Je pense vraiment que ce voyage aura servi de déclic pour de nombreux clients » estime Veronique Dumont (Multimedia Content Management, Corporate Banking).  « Plusieurs d'entre eux ont d'ailleurs manifesté la volonté de rester en contact, notamment pour s'entraider dans la poursuite de la transition énergétique de leur entreprise. »

Précisons aussi, pour conclure, que Corporate Banking a calculé l'empreinte carbone du trajet aller-retour en avion et des déplacements en bus, sur place. Grâce à son partenariat avec l'association WeForest, la banque va replanter des arbres en Zambie pour un volume total équivalent.

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06.09.2023

Nouvelle mobilité : l’atout technologie

La technologie est-elle un atout pour aller vers une nouvelle mobilité pour les entreprises ? Voici ce qu’en pense Philippe Kahn, Mobility Solutions Expert.

Aujourd’hui plus que jamais, les entreprises doivent repenser leur mobilité pour qu’elle s’inscrive dans l’indispensable transition durable de nos sociétés. Depuis le 1er juillet 2023, la réglementation prévoyant à l’horizon 2026 la fin de la déductibilité fiscale pour les véhicules d’entreprise thermiques produit ses premiers effets. Dans le même temps, le budget fédéral de mobilité et ses récentes évolutions rendent cette (r)évolution bien plus concrète et praticable. Et une chose est sûre : les outils technologiques, en particulier les applications, ont un rôle clé à jouer. Mobility Solutions Expert chez Arval BNP Paribas Group, Philippe Kahn nous explique pourquoi.

1er juillet 2023 : une date clé

« Pendant les quelques semaines qui ont suivi le moment charnière du 1er juillet 2023, nous avons déjà constaté un changement dans les besoins exprimés par nos entreprises clientes », explique Philippe Kahn. « Certaines d’entre elles avaient déjà fait des pas concrets vers la transition durable. Mais aujourd’hui, elles sont d’autant plus nombreuses à devoir aussi répondre aux questions et préoccupations concrètes de leurs employés. Comment vais-je pouvoir utiliser une voiture électrique alors que j’habite en ville et que je n’ai pas de bornes de recharge à disposition ? Ai-je envie de chercher tous les deux jours un endroit fiable pour effectuer cette recharge ? Et suis-je prêt·e à repenser fondamentalement ma mobilité ? Donner une réponse satisfaisante à ces interrogations est forcément une priorité pour les employeurs. Au-delà de la gestion de A à Z d’un véhicule électrique de société, donc y compris la question de sa recharge, de plus en plus d’entreprises commencent à repenser leur politique de mobilité globale, en analysant toutes les alternatives existantes, notamment celles multimodales. Et c’est une excellente nouvelle, car c’est un passage obligé pour l’avenir. Je pense donc que la demande pour de telles solutions va devenir de plus en plus importante. Pour y répondre de manière fluide, la technologie et notamment les applications sont un atout de poids. »

Anticiper pour mieux servir

Si la question est en train d’émerger au sein des entreprises, elle est depuis des années une priorité pour Arval, BNP Paribas Fortis et Philippe Kahn. « Cela fait plus de cinq ans que nous anticipons les changements en cours, avec pour objectif d’avoir une vision de la mobilité et une expertise bien plus larges que le seul leasing. Aujourd’hui, nous disposons d’ailleurs d’un département complet qui s’en occupe exclusivement. Grâce à cette expertise, nous répondons et même devançons les besoins des entreprises qui n’ont pas l’expérience de ces questions, et qui se sentent parfois un peu perdues par rapport à cette révolution de la mobilité. »

Une expérience simplifiée et plus fluide grâce à la technologie

Mais pourquoi et comment la technologie joue-t-elle un rôle important dans cette transition vers une mobilité plus durable des entreprises ? « Pour rendre l’expérience de cette nouvelle mobilité plus simple et fluide pour ses utilisateurs. Et c’est dans ce sens que vont les derniers développements du marché », répond Philippe Kahn. « C’est d’ailleurs aussi à ça que servent les  nouvelles applications dédiées à la mobilité que nous proposons désormais à nos entreprises clientes. Pour les employeurs, elles facilitent la gestion du budget mobilité mis en place par les autorités fédérales. Ce budget, ses trois piliers et ses récentes évolutions sont un facteur crucial pour repenser la mobilité. Mais il s’accompagne aussi d’une certaine complexité réglementaire. C’est pour faciliter cette gestion que nous avons initié il y a cinq ans déjà le développement de toute une série d’outils technologiques. Par exemple pour permettre à nos clients de gérer très facilement le choix combiné d’une voiture électrique et d’un vélo dans le cadre de ce budget mobilité. Dans cette logique d’innovation ciblant l’expérience utilisateur, nos applications intègrent très concrètement toutes les facettes de la nouvelle mobilité professionnelle, accessibles depuis un smartphone. Utilisation de transports publics, mobilité de partage, taxi, et même le parking alors qu’il n’est pas repris dans le budget mobilité : tout s’y retrouve en un seul endroit. Cela facilite aussi la gestion des transactions : les achats mobilité d’un faible montant, comme celui d’un ticket de bus, sont automatiquement pris en compte et validés. Il n’y a dès lors plus de vérification manuelle nécessaire. Dans la même logique, il ne faut plus avancer ni rembourser quoi que ce soit… ni donc conserver et gérer des preuves d’achat. En résumé, les app simplifient le budget mobilité, en proposant de manière conviviale tous ses composants importants : voiture, vélo, scooter, multimodalité, transports publics, mobilité partagée… »

La technologie, un accélérateur de stratégie

L’exemple du trajet d’innovation tracé par Arval Belgique illustre parfaitement pourquoi la technologie est un accélérateur important pour implémenter de nouvelles stratégies de mobilité. Et bien évidemment, ce qui existe aujourd’hui est appelé à évoluer très rapidement, pour aller vers une expérience utilisateur toujours plus riche. Philippe Kahn : «Beaucoup d’outils innovants existent déjà. Mais l’un des défis, lié à la complexité belge, est d’arriver à fédérer tous les acteurs concernés sous le même étendard, pour que le résultat de ce travail collaboratif se retrouve dans une seule et même app « magique ». Ce qui existe aujourd’hui en Belgique a souvent une portée locale. C’est une limitation qui n’existe par exemple pas aux Pays-Bas grâce à la carte OV.  La réalité urbanistique de notre pays est aussi un challenge. Car en dehors des grands centres urbains, la mise en place de Hubs de mobilité où toutes les moyens de déplacement sont accessibles est moins aisée. »

Une chose est sûre : la transition vers la nouvelle mobilité des entreprises est sur les rails. Et la nouvelle app d’Arval Belgique  est un outil précieux pour nos entreprises. « Cette innovation technologique permet dès maintenant d’atténuer la complexité réglementaire pour les employeurs et de fluidifier très concrètement pour les employés et employées leur expérience de la multimodalité », conclut Philippe Kahn.

Arval Belgium SA, Ikaroslaan 99, 1930 Zaventem – RPM Bruxelles – TVA BE 0436.781.102, intermédiaire en assurances à titre accessoire, inscrit auprès de la FSMA sous le numéro 047238 A. Sous réserve d’acceptation de votre demande.

Arval Belgium S.A. est une filiale de BNP Paribas Fortis

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22.06.2023

Transport maritime : zoom sur l’impact de la décarbonation et de la transition énergétique

Fin mai, BNP Paribas Fortis et l’Université d’Anvers ont réuni une flopée d’experts pour échanger sur les nombreux défis liés à la décarbonation du secteur du transport maritime. Que faut-il en retenir ?

Née il y a 12 ans, la Chaire BNP Paribas Fortis Transport, Logistique et Ports – liée à l’Université d’Anvers – mène des recherches approfondies pour trouver des moyens concrets et innovants de créer un écosystème maritime de plus en plus résilient. Et durable !

Forte du succès rencontré par ses deux premiers événements d’envergure, en 2017 et 2019, la chaire a décidé de remettre le couvert cette année. C’est ainsi que, le 25 mai 2023, une série de spécialistes et d’acteurs du secteur portuaire et du transport maritime se sont réunis dans les locaux de BNP Paribas Fortis, à Anvers, pour débattre de l’impact de la décarbonation dans l’écosystème maritime.

Voici leurs principales conclusions…

1 – Il faut passer à la vitesse supérieure

Le transport maritime est actuellement la forme de transport commercial la plus économe en carbone, sur la base du CO₂ émis par tonne et par kilomètre. Mais il peut faire mieux.

Jusqu’ici, les acteurs du secteur ont privilégié les gains rapides. En modifiant les hélices des navires et en adaptant leur vitesse, par exemple. Mais le 25 mai, les experts se sont accordés sur le fait qu’il est temps à présent d’expérimenter de nouveaux carburants et de nouvelles technologies, et d’évoluer vers des carburants à émissions (quasi) nulles. Le rythme du changement s’accélère, mais il n'y a pas encore de solution miracle. Les coûts (et les risques) sont énormes.

2 – Une réglementation internationale, SVP (et une seule) !

Le cadre réglementaire est complexe et en constante évolution.

D’ici 2030, l’Organisation maritime internationale (OMI), qui dépend de l’ONU, s’engage à réduire la production de carbone de tous les navires de 40% par rapport à 2008. Et de 70% d’ici 2050.

L’Union européenne, elle, s’engage à réduire les émissions de gaz à effet de serre du transport maritime d’au moins 55% d’ici 2030, par rapport à 1990. D’ici 2024, un système d’échange de quotas d’émission (SCEQE) s’appliquera à tous les navires de plus de 5.000 tonnes brutes à destination ou en provenance des ports de l’UE.

Bref : les choses bougent, et dans la bonne direction. Le hic, selon les acteurs du secteur, c’est que de nombreux programmes régionaux et suprarégionaux subsistent en parallèle. Et que cela entraîne une surcharge administrative et financière.

Le 25 mai, toutes les parties prenantes se sont accordées sur deux points : premièrement, une politique internationale unique est indispensable, puisqu’il s’agit d’un secteur mondial ; deuxièmement, les acteurs qui ne respectent pas les règles doivent être sanctionnés.

3 – La transition vers la neutralité carbone sera coûteuse 

L’investissement nécessaire à la construction de nouveaux navires plus écologiques est estimé à 5.000 milliards de dollars d’ici 2050. Le coût de la modernisation de la flotte existante n’est pas encore connu, quant à lui, mais il ne sera pas nul… Par ailleurs, l’investissement nécessaire pour renouveler les infrastructures portuaires s’annonce colossal.

4 – Carburant et/ou technologie de prédilection : l’incertitude règne

Quel sera le carburant ou la technologie du futur ? Les opinions divergent.

De nombreux types de carburant à faibles émissions devraient coexister pendant un certain temps. L’électricité ne sera utilisée que sur les navires côtiers, les ferries et certains remorqueurs. Les grands navires utiliseront du gaz naturel liquéfié (GNL) ou du gaz de pétrole liquéfié (GPL), du méthanol, de l’ammoniac et peut-être même des biocarburants.

Le transport sur de longues distances dépendra dans un premier temps du carburant lourd, éventuellement avec capture et stockage du carbone. L’hydrogène a du potentiel, mais sa densité, son stockage et sa manipulation posent question. L’éolien, le solaire et le nucléaire ne sont pas en reste.

Mais le véritable problème, actuellement, est que si le nombre de navires pouvant fonctionner avec des carburants plus propres augmente effectivement, ces carburants ne sont pas encore suffisamment disponibles à l’échelle internationale. Autrement dit, l’offre est nettement inférieure à la demande.

5 – Les banques jouent un rôle clé

Les banques jouent un rôle clé dans le financement de la transition énergétique. En 2019, onze institutions financières – majoritairement européennes, dont le Groupe BNP Paribas – ont instauré les principes de Poséidon, qui soutiennent la transition vers un shipping à faible émission de carbone. Grâce à ce cadre mondial, l’intensité carbone des prêts bancaires du secteur maritime peut être mesurée, et connue de tous et toutes. Aujourd’hui, on dénombre 24 signataires, dont des institutions financières japonaises. Et c’est une bonne nouvelle.

Envie d’en savoir plus ?

Les présentations, vidéos et photos de l’événement du 25 mai 2023 sont disponibles sur cette page.

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