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25.09.2016

PME : les 4 étapes pour financer votre croissance

Tout dirigeant de PME se pose un jour cette question cruciale : comment trouver les fonds nécessaires pour accompagner le développement de ma société ?

Dette bancaire, dette privée, dette mezzanine ou augmentation de capital, il est essentiel de bien structurer sa démarche, car elle impactera l’activité à court, moyen et long terme. Décryptage.

Croissance organique, croissance externe ou investissement marginal ?

Partir à la conquête d’un nouveau marché, racheter un concurrent ou construire une nouvelle unité de production, voici autant d’exemples d’investissements d’envergure dont l’impact sur l’entreprise peut se faire sentir sur plusieurs années. Avant de se poser la question du ‘financeur’, il est donc primordial de définir précisément son projet en se posant les bonnes questions : quelle envergure, quel montant, quelle capacité de remboursement, quelle rentabilité attendue ?

Autre point essentiel, la gouvernance : le type de financement choisi aura un impact sur la structure financière de l’entreprise et, éventuellement, sur sa gouvernance. En effet, une levée de fonds ou un emprunt bancaire n’auront pas les mêmes répercussions sur le bilan comptable et le capital de la société. Que vous optiez pour une solution en particulier ou pour une combinaison de plusieurs, la décision finale doit donc bien prendre en compte cette dimension.

Identifiez les différentes sources de financements possibles

Une fois les besoins et aspirations de l’entreprise précisément définis, plusieurs options de financement s’offrent à vous :  

  • La dette bancaire : elle reste la solution la plus prisée pour financer un investissement. Au premier trimestre de 2016, l’octroi des crédits aux entreprises a grimpé jusqu’à atteindre un nouveau sommet : il s’est ainsi élevé à pratiquement 135 milliards EUR (Felbelfin).
  • La dette privée : l’entreprise peut choisir d’emprunter auprès d’un établissement non bancaire. Le dirigeant d’une entreprise qui démarre par exemple aura tendance à se tourner vers ses proches pour renforcer une structure financière. Il peut aussi opter pour le crowdfunding, une solution plus coûteuse mais qui lui permet de diversifier ses sources de financement. Par ailleurs, la dette obligataire est assez peu accessible aux PME. L'opération nécessite un certain formalisme auprès de la FSMA. Les obligations devront être souscrites par des institutions financières ou des personnes physiques. Comme pour un prêt bancaire, les obligations émises n’ont pas d’effet sur la structure du capital et constituent une quote-part de dette financière. Généralement plus onéreux, l’emprunt obligataire est particulièrement intéressant pour compléter des prêts bancaires dans des projets de grande envergure.
  • La dette mezzanine : on la trouve le plus souvent dans des opérations de LBO (Leverage Buy Out) ou de rachat d’une entreprise par l’intermédiaire d’une holding pour des montants relativement importants. Octroyée par les banques ou par des investisseurs spécialisés, la dette mezzanine permet de boucler un plan de financement en repoussant l’échéancier des remboursements car celle-ci ne se rembourse qu’une fois les dettes prioritaires, dites dettes seniors, soldées. Cette solution se révèle plus coûteuse  parce que le prêteur encourt un plus grand risque. Ce dernier peut d’ailleurs exiger dans certains cas l’octroi de bons de souscription d’actions en plus de la rémunération de son prêt.
  • L’augmentation de capital : la levée de fonds permet de renforcer le niveau des fonds propres d’une entreprise et se traduit, en contrepartie, par une dilution du capital avec l’arrivée de nouveaux actionnaires. Ceux-ci peuvent êtres des proches de l’entreprise qui ont choisi d’investir dans la société, des fonds d’investissement ou des tiers lorsque l’entreprise opte pour l’introduction en Bourse. Une décision difficile à prendre dans une PME où le dirigeant est généralement l’actionnaire historiquement majoritaire, mais qui peut s’avérer indispensable pour grandir  sereinement ou pour préparer une transmission en douceur avant de partir en retraite, par exemple.

Aussi diverses que variées, chacune de ces options correspond à un projet bien particulier. Dans tous les cas, n’hésitez pas à faire appel à votre chargé de relation qui saura vous éclairer au mieux, afin de vous aider à faire le choix le plus approprié. 

Choisir les bons partenaires

Votre projet est défini ? Le choix de financement également ? L’heure est venue de choisir le bon partenaire, une étape particulièrement cruciale pour le dirigeant comme pour l’entreprise. Qu’il s’agisse d’un fonds d’investissements, d’une institution publique, ou d’une banque, il convient de bien prendre connaissance des rôles que ce nouvel allié jouera dans le projet de financement et dans la société en général.

Une fois le ou les partenaires sélectionnés, reste à le(s) convaincre d’investir. Pour y parvenir, le dirigeant doit préparer avec attention les documents nécessaires et peaufiner ses arguments afin de maximiser ses chances de succès.

Mettre en œuvre la stratégie de financement choisie

Dans la pratique, plusieurs actions doivent être menées à bien pour lancer efficacement le projet de financement. En particulier, une importante charge de travail devra être fournie en cas d’ouverture du capital à un ou plusieurs nouveaux actionnaires. De nombreux documents juridiques, et souvent très techniques, doivent généralement être produits.

(Source : Newsletter Entreprises BNP Paribas)
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10.09.2020

Des projets d'exportation ? Écoutez d'abord nos experts

Pour bien préparer votre aventure à l'étranger, posez-vous les bonnes questions et soyez également à l'écoute d'experts expérimentés : partenaires, clients, collègues exportateurs et experts.

BNP Paribas Fortis est à l'écoute des chefs d'entreprise internationaux et leur apporte des conseils judicieux. « Bon nombre d'entreprises exportatrices sollicitent nos services trop tard », explique Frank Haak, Head of Sales Global Trade Solutions.

 

Les chefs d'entreprise qui n'ont pas beaucoup d'expérience en matière d'exportation tombent souvent des nues en découvrant les coûts y afférents. De quels facteurs doivent-ils tous tenir compte en budgétisant leurs projets d'exportation ?

Frank Haak : « La budgétisation et la fixation des prix dépendent de nombreux facteurs importants : les fonds de roulement, les risques de change et les intérêts de change, le préfinancement, les marges bénéficiaires, les assurances, les droits d'importation et autres taxes locales, la tarification des concurrents, etc. Nous conseillons toujours aux clients ou aux prospects de partir du scénario le plus défavorable. Bon nombre d'entreprises se lancent dans leur première aventure à l'étranger avec une préparation insuffisante. Elles repèrent une opportunité et elles la saisissent – souvent, avec un sentiment de déception et un revers financier à la clé.

Nos experts possèdent une longue expérience des exportations et le Groupe BNP Paribas dispose d'équipes dans le monde entier. Nous pouvons ainsi donner des conseils généraux et spécifiques à chaque pays. Prenons l'exemple d'un constructeur de machines qui souhaite fabriquer et produire des machines sur mesure. Nous lui conseillerons de tenir compte de la valeur de réutilisation de ces machines lors de la budgétisation : si, tout à coup, le client étranger ne souhaite plus les acheter ou si les exportations vers le pays en question deviennent impossibles en raison d'un embargo commercial ou d'une situation d'urgence, pourra-t-il encore écouler son stock ? »

 

Quels types d'entreprises peuvent s'adresser à BNP Paribas Fortis pour obtenir des conseils ?

Frank Haak : « Tout le monde est le bienvenu ! Souvent, les chefs d'entreprise n'osent pas demander de conseils, parfois par crainte que cela ne leur coûte de l'argent. Alors qu'à terme, cela peut justement leur en faire économiser beaucoup. La souscription d'une "letter of credit" ou crédit documentaire est, par exemple, recommandée à toute personne qui exporte pour la première fois à l'étranger. En combinant ce produit à une confirmation de BNP Paribas Fortis, l'exportateur a la certitude de recevoir son argent contre remise de documents conformes, tandis que l'acheteur peut compter sur une livraison correcte de ses biens ou services. »

 

Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Que peut faire un exportateur sans crédit documentaire en cas de défaut de paiement ?

Frank Haak : « Si vos factures ne sont pas payées, il est encore possible de contacter la banque de la contrepartie dans l'espoir que celle-ci interviendra. Mais je serais plutôt fataliste : la probabilité d'une résolution sans perte financière est malheureusement minime. Une fois que vous avez laissé vos marchandises à la douane, vous perdez généralement tout contrôle. D'où l'importance d'une bonne préparation : écoutez et suivez les conseils de votre banque et d'organisations telles que Flanders Investment & Trade (FIT). Vous vous protégerez ainsi contre de nombreux risques d'exportation. » 

 

BNP Paribas Fortis

  • est, en Belgique (cf. statistiques de la BNB), la banque numéro 1 pour l'importation (± 40 % de part de marché) et l'exportation (± 25 % de part de marché) : elle offre des conseils et des solutions de financement et peut aider ses clients à découvrir de nouveaux marchés d'exportation grâce au service « Trade Development » ;
  • se réjouit de constater que la Belgique fait partie du top 15 des principales régions exportatrices du monde et donne volontiers un coup de pouce aux exportateurs, notamment en sponsorisant le prix flamand « Leeuw van de Export ».

 

Source : Magazine Wereldwijs

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31.07.2020

Du lisier et du fumier pour produire de l’électricité verte

BNP Paribas Fortis soutient Biolectric, une jeune entreprise en pleine croissance, qui produit et commercialise des unités de méthanisation destinées aux agriculteurs.

Construire un avenir meilleur et plus durable, c’est dans l’ADN de BNP Paribas Fortis. Quoi de plus logique donc que de soutenir Biolectric, une jeune entreprise belge au top de l’économie manufacturière durable. Créé à Temse en 2011, Biolectric permet aux agriculteurs de produire de l’électricité verte et du chauffage à partir de fumier et de lisier. Comment ? Grâce aux installations de biométhanisation qui génèrent du biogaz. Le résultat ? Le bilan énergétique de la ferme est positif et les émissions néfastes du méthane sont réduites de 70% ! Une solution avantageuse pour les agriculteurs mais également pour l’environnement.

Aujourd’hui en pleine croissance, Biolectric est soutenu par BNP Paribas Fortis depuis ses débuts comme l’explique Tom De Winter, Relationship Manager. « Notre relation s'est fortement renforcée à partir de 2017. Depuis lors, nous leur avons rendu visite à plusieurs reprises avec un expert de notre Sustainable Business Competence Centre (SBCC) afin de mieux comprendre leur technologie et de bien évaluer les performances techniques. Lorsque Philippe Jans, fondateur de la société, et la société d'investissement Ackermans & van Haaren (AvH) sont venus l'an dernier nous parler du développement d'un parc de 'fermenteurs' pour vendre de l'électricité aux fermiers de Belgique, des Pays-Bas et de France, nous avons su d'emblée que nous devions, en tant que banque, soutenir ce projet ». Plusieurs sources de financements, dont un crédit à impact durable (sustainable impact loan) ont ainsi été apportés par BNP Paribas Fortis.

Découvrez-en plus dans la vidéo

 
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08.06.2020

#TousEnsemble L'obligation d'État coronavirus rapporte 8 milliards € supplémentaires

La crise du coronavirus a forcé le Trésor public belge à émettre des titres de dette supplémentaires. En quelques jours à peine, BNP Paribas Fortis et quatre autres Primary Dealers ont lancé une nouvelle obligation d’État sur le marché des investisseurs institutionnels.

Les certificats du Trésor et les obligations d’État (dénommées OLO) constituent une source de financement importante pour l’État belge. Ils offrent aux investisseurs la possibilité de prêter de l’argent au pays en échange d’un taux d’intérêt périodique. Fin décembre 2019, le Trésor avait supposé qu’il devrait émettre des titres de créance à hauteur de 30 milliards d’euros en 2020. Cela se ferait par le biais d’une augmentation du nombre d’obligations existantes, et par deux nouvelles transactions en OLO.

Cependant, la crise du coronavirus a considérablement augmenté les besoins de financement de notre pays. C’est pour cette raison que l’Agence Fédérale de la Dette a décidé, fin mars, d’émettre des adjudications supplémentaires pour les OLO en circulation. Dans le même temps, l’Agence a cessé le rachat de certaines obligations et a relevé l’objectif d’émission pour les adjudications de certificats du Trésor.

De nouvelles OLO

L’émission d’une troisième nouvelle obligation d’État : OLO91 a constitué une mesure supplémentaire. « Il s’agit d’un emprunt à moyen terme », explique Jean Deboutte, directeur de l’Agence. « La date d’échéance est fixée au 22 octobre 2027. Avec un coupon de zéro pour cent, cette obligation est budgétairement neutre pour notre budget annuel. »

« Nous voulions mettre l’OLO91 le plus rapidement possible sur le marché. Nous y avons réussi en quelques jours à peine. Il s’agit de la plus grande émission d’OLO jamais réalisée : huit milliards d’euros. Nous avons ainsi attiré des investisseurs de 31 pays différents, et plus d’un cinquième du volume a été absorbé par des acheteurs non européens. Ce qui ne fait que confirmer la popularité à l’échelle mondiale des émissions d’obligations belges. »

Primary Dealer

Le lancement rapide de l’OLO91 a été rendu possible, entre autres, grâce à BNP Paribas Fortis. « En qualité de Primary Dealer, nous nous chargeons du placement et de la promotion des titres de créance auprès des investisseurs institutionnels », souligne Stefaan Van Langendonck, Director Debt Capital Markets. « Nous assurons également l’activité et générons la liquidité des OLO et des certificats de Trésorerie sur le marché secondaire. »

La Belgique compte douze Primary Dealers. Ils ont conclu un contrat avec le Trésor public sur la base d’un cahier des charges. « BNP Paribas Fortis peut se considérer, à juste titre, comme l’un des plus importants intermédiaires pour la dette publique belge », déclare Stefaan Van Langendonck. « Chaque année, nous nous classons invariablement parmi les trois Primary Dealers les plus actifs dans notre pays. Régulièrement, nous occupons même la première place. »

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02.06.2020

#TousEnsemble Lasea décontamine les masques au laser

Lasea conçoit des solutions laser de haute précision pour des secteurs de pointe. Face à la crise du coronavirus, l’entreprise liégeoise a ressorti un ancien projet permettant de décontaminer les masques chirurgicaux. De quoi répondre à la pénurie de masques.

Le cheval de bataille de Lasea, c’est le laser femtoseconde. Il permet d’atteindre une précision de 0,2 micron, 200 fois plus petit qu’un cheveu. Ses équipements de pointe sont notamment utilisés dans l’horlogerie, l’électronique, le médical ou le pharmaceutique. Face à la pénurie de masques, l’entreprise liégeoise a ressorti un ancien projet de décontamination de ses cartons comme l’explique Axel Kupisiewicz, CEO de Lasea.

« Nous avions testé la décontamination au laser il y a près de 20 ans. À l’époque, ce projet n’avait pas connu de débouchés sur le plan commercial. Avec la crise du coronavirus, nous l’avons proposé pour décontaminer les masques chirurgicaux usagés. C’est ainsi que nous avons intégré un consortium géré par l’université de Liège et destiné à développer une filière de décontamination. D’habitude, il faut plusieurs mois, voire plusieurs années pour faire des tests et obtenir des certifications. Grâce à la collaboration entre l’université et le gouvernement wallon, tout a été fait en quelques semaines. »

Une crise permet de se réinventer

Lasea a proposé deux techniques de décontamination. « Pour la première, nous avons utilisé un appareil laser fabriqué par la société Aseptic Technologies de Gembloux que nous avons adapté pour répondre aux besoins locaux. », explique Axel Kupisiewicz. « Pour la deuxième, nous avons conclu un partenariat avec la société Optec, de Mons. Cette dernière solution permet de traiter 3 à 4 fois plus de masques par jour. »

Mais le confinement a aussi généré une nouvelle dynamique au sein de la société. « Nous avons lancé un brainstorming pour affiner la stratégie des prochaines années. Résultat : une nouvelle organisation après le déménagement dans notre nouveau bâtiment, financé par BNP Paribas Fortis d’ailleurs. D’autre part, l’utilisation généralisée de la vidéoconférence a généré une véritable nouvelle dynamique au sein de la société. Auparavant les collègues belges, réunis physiquement sur le site de Liège étaient en quelque sorte privilégiés dans les réunions face à leurs collègues français, américains ou suisses, présents en vidéoconférence. Désormais tout le monde est placé sur un pied d’égalité puisque chacun se trouve seul devant son écran. C’est un des aspects intéressants du confinement qui a créé un esprit global dans un groupe international. »

Une relation de confiance

« BNP Paribas Fortis est à nos côtés depuis nos débuts, il y a 21 ans », se souvient Axel Kupisiewicz. « D’abord via l’agence locale du Sart-Tilman et, depuis 7 ans, via Corporate Banking. Vu les développements de Lasea, l’élargissement à plusieurs banques s’est avéré nécessaire, BNP Paribas Fortis restant la principale. J’accorde énormément d’importance à la relation personnelle et à l’élaboration d’un climat de confiance. Que ce soit le directeur de l’agence ou les collaborateurs du Corporate, nos chargés de relations connaissent bien notre activité et nos produits. C’est important, ils comprennent les problématiques auxquelles nous sommes confrontés et savent par conséquent quels sont nos besoins financiers. »

« Dès le début de la crise, la banque nous a demandé si nous avions besoin de soutien pour développer ce projet de décontamination de masques. Nous avons pu mener à bien ces solutions de décontamination en réaffectant nos équipes, il ne nous fallait pas un grand apport de capitaux. Nous avons, par contre, accueilli favorablement, le moratoire sur le remboursement du capital de tous nos crédits d’investissement. »

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