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07.10.2021

Quelles entreprises belges remporteront les Private Equity Awards 2021 ?

Le 13 octobre, nous décernerons des prix, avec la Belgian Venture Capital & Private Equity Association (BVA), à 3 entreprises soutenues par le private equity ou le venture capital. Découvrez les candidats.

Cette quatrième édition récompense à nouveau les entreprises belges performantes qui ont fait appel au private equity ou au venture capital pour financer leur croissance. En tant que membre de la BVA, BNP Paribas Fortis participe également aux Private Equity Awards pour la quatrième fois. La banque accueille l’événement en ses locaux et siège dans le jury.

Raf Moons, Head of Private Equity chez BNP Paribas Fortis et membre du jury : « Nous estimons important de distinguer les entreprises en croissance en question tout en mettant à l'honneur le private equity comme solution de financement. En effet, le private equity est un excellent instrument pour donner une bouffée d’oxygène à l’économie. Depuis 40 ans, nous offrons ainsi des perspectives aux entreprises dans toutes les phases de leur cycle de vie. En outre, BNP Paribas Fortis soutient par l'intermédiaire du private equity les entreprises qui souhaitent entreprendre de manière plus durable au moyen d’investissements supplémentaires. Le retour financier de ce type d’investissements n’existe qu’à plus long terme, c’est pourquoi nous souhaitons soutenir ces entreprises via notre offre de capital private equity. De cette façon, nous contribuons positivement à l’économie belge et à la société. Nous libérons même des moyens supplémentaires à cet effet et voulons doubler notre portefeuille private equity pour les cinq prochaines années en le portant à 1 milliard d’euros. »

Pierre Demaerel, secrétaire général de la BVA : « Ces dernières années, le marché du private equity a connu une forte croissance dans le monde entier. En Belgique, 1.400 accords ont été conclus ces 6 dernières années pour une valeur totale de plus de 10 milliards d’euros. Et la tendance est à la hausse. Chaque année, il s’agit de 1,5 à 2 milliards d’euros. Nous remarquons toutefois que les possibilités de cette forme de financement ne sont pas encore suffisamment connues du grand public. C’est la raison pour laquelle la BVA est fière de mettre à l’honneur pour la quatrième fois, avec son partenaire BNP Paribas Fortis, quelques entreprises belges qui ont réalisé un trajet de croissance remarquable avec le soutien d’investisseurs en private equity ou en venture capital. »

Qui marchera sur les traces d’iStar Medical, Cegeka et Destiny ?

Le jury a déjà nominé 9 entreprises. Trois dans chaque catégorie : « Venture Company of the Year », « Growth Company of the Year » et « Buy-out Company of the Year ». Le 13 octobre, le jury annoncera quelles entreprises ont réalisé le trajet de croissance le plus épatant par catégorie. Nous avons le plaisir de vous présenter les nominés :

  • La catégorie « Venture Company of the Year 2021 » rassemble de jeunes entreprises qui, avec le soutien d’un investisseur en venture capital, développent et commercialisent un produit ou service innovant.
    • AgomAb Therapeutics est un acteur biotechnologique gantois qui développe des médicaments en vue de réparer du tissu humain endommagé.
    • Deliverect, une entreprise gantoise également, crée un logiciel qui permet aux restaurants de gérer leurs commandes en ligne et de les intégrer dans leur système de caisse existant.
    • Imcyse est une société biopharmaceutique liégeoise pionnière dans le développement d’une nouvelle classe d’immunothérapie en vue du traitement des maladies auto-immunes graves.
  • La catégorie « Growth Company of the Year 2021 » regroupe des entreprises qui développent fortement leurs activités au moyen d’une croissance organique ou d’une politique d’acquisition. Elles font participer un partenaire financier, sans que ce dernier ne vise le contrôle.
    • Odoo, basée à Ramillies en Wallonie, développe un logiciel de gestion open-source pour les PME. Grâce à plus de 10.000 applications interconnectées, l’entreprise propose des solutions pour automatiser entièrement les processus d’entreprise.
    • Basée à Hasselt, UgenTec met au point un logiciel de laboratoire révolutionnaire pour l’automatisation des analyses d'ADN, qui permet de détecter beaucoup plus rapidement les infections aux voies respiratoires, les MST et différents types de cancer.
    • Univercells, de Charleroi, développe une technologie permettant de produire des vaccins bon marché et à grande échelle. L’entreprise bénéficie de la confiance de nombreux investisseurs (inter)nationaux, dont la Bill & Melinda Gates Foundation.
  • La catégorie « Buy-out Company of the Year 2021 » concerne la transmission et la croissance d’entreprises réalisées par le management et un investisseur en private equity moyennant une participation de contrôle.
    • Abrios-Jiffy, d’Anzegem, est un fabricant de premier plan spécialisé dans l’extrusion de matériaux durables, innovants, protecteurs et isolants pour l’industrie de l’emballage et de la construction.
    • Établie à Lokeren, Corialis conçoit et fabrique des systèmes en aluminium de haute qualité, à la pointe de la technologie, pour les in-wall (fenêtres, portes, éléments coulissants, systèmes de toiture, façades rideaux), l'intérieur (cloisons, murs, portes coupe-feu) et l'extérieur (balustrades, serres).
    • Esas, de Wilrijk, qui prendra désormais le nom de Circet Benelux, est un prestataire de services qui se charge tant de l’installation et de la maintenance que de la gestion des smart devices dans des secteurs tels que les télécommunications et l’énergie. L’entreprise se charge également de la construction et de la maintenance de réseaux coaxiaux, de fibre optique et mobiles pour le compte de grandes entreprises de télécommunications.

Envie d'en savoir plus sur les Private Equity Awards ? Rendez-vous sur le site web de la BVA

Découvrez le private equity comme solution de financement

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01.09.2020

Het Anker, une brasserie à l'avenir doré

Est-il possible de croître de façon durable et de se professionnaliser rapidement tout conservant, malgré tout, son identité ? La brasserie 'Het Anker' a démontré que oui, avec le soutien de BNP Paribas Fortis.

'Het Anker', installée au centre de Malines, est bien plus qu'une brasserie. Les murs du béguinage de la ville, entré au patrimoine mondial de l'Unesco, abritent la brasserie mais aussi un hôtel trois étoiles, un café-restaurant ainsi qu'une boutique. Des visites guidées y sont également organisées.

Cette entreprise familiale malinoise où se sont relayées cinq générations de brasseurs, est réputée au-delà de nos frontières pour ses bières spéciales 'Gouden Carolus', plus d'une fois récompensées. Depuis 2010, Het Anker distille aussi un whisky single malt à partir du moût de la Gouden Carolus Triple, à la distillerie du Molenberg, la ferme familiale de Blaasveld qui date du 17e siècle.

Avec le soutien de notre banque

Afin de développer ses activités, Charles Leclef, le directeur de Het Anker, a consulté son banquier : BNP Paribas Fortis. Leur longue collaboration, la connaissance qu'avait la banque de cette PME belge en bonne santé et leur vision commune du développement durable les ont amenés à intensifier leurs relations.

C'est ainsi qu'en juin 2016, BNP Paribas Fortis Private Equity est entré au capital de la société dans le cadre d'une augmentation de capital. Une opération qui a permis à Het Anker de réaliser ses projets d'expansion de ses activités de brasserie et de distillerie, dans une démarche durable. La collaboration de Het Anker et de Private Equity a aussi permis de professionnaliser le reporting et la gouvernance, sans sacrifier pour autant l'identité familiale de l'entreprise.

 

Soutenir la croissance

Financer les entreprises et soutenir leur croissance : telle est l'ambition de BNP Paribas Fortis Private Equity. "Nous proposons un apport financier, sous forme de capital ou de prêt mezzanine, et nous accompagnons les sociétés dans la durée, les assistant dans la mise en œuvre de leur stratégie et de leur business plan", explique Laurens Boriale, Investment Manager chez Private Equity. "Dans chaque entreprise, nous nous employons à créer de la valeur en mettant nos compétences financières et opérationnelles à leur disposition, de même que notre réseau international, ou en recourant à l'expertise que nous avons acquise au fil de nombreuses années."

Ancrage familial

Le 'private equity' est un excellent moyen d'investir dans l'économie réelle et de consolider le tissu des PME.  Il vient en outre compléter l'actionnariat familial et le financement bancaire. "Notre investissement est un moyen d'ancrer l'entreprise au niveau familial, pour l'avenir. L'augmentation de capital dans Het Anker est donc une parfaite illustration de l'approche qu'adopte BNP Paribas Fortis Private Equity dans ses investissements."

De belles perspectives

Het Anker a tout de suite bien accueilli l'idée de l'investissement privé.

"Nous remercions notre banque de vouloir coopérer si intensément avec nous et de partager notre vision de l'avenir. La durabilité occupe, pour nous aussi, une place centrale", conclut Charles Leclef. "BNP Paribas Fortis est notre partenaire depuis plus de trente ans et, cette fois encore, a été particulièrement constructif et créatif dans sa réflexion, afin d'aider Het Anker à grandir. Je suis convaincu que la nouvelle levée de fonds auprès des investisseurs nous prépare à un très bel avenir, sous la direction de la prochaine génération." 

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01.12.2023

Quelles aides pour votre entreprise ?

Les trois régions du pays ont prévu un ensemble de subventions pour les sociétés et indépendants qui investissent. Nos experts et expertes vous aident à y voir clair et à introduire votre dossier.

Les modalités, montants et conditions des aides à l’investissement diffèrent fortement d’une région à l’autre. La réglementation applicable dépend de la localisation du siège d’exploitation où les investissements sont réalisés. Le siège social n’a pas d’influence et peut se trouver dans n’importe quel pays. Par ailleurs, ne perdez pas de vue que la demande d’une subvention demeure un processus assez lourd sur le plan administratif. Raison pour laquelle nos experts et expertes se chargent de toutes les démarches nécessaires, de l’introduction de la demande de prime jusqu’à son obtention.

Flandre, panel d’aides

La Flandre a prévu différents types de subventions : soutien à la transformation stratégique, prime écologique, soutien écologique stratégique, portefeuille PME ou prime de croissance pour ne citer que les plus importantes.

Chaque aide cible des types d’investissements et des entreprises différents. Les niveaux de subsidiation sont aussi très variables, allant de 8% pour un investissement stratégique d’une grande entreprise à 50% pour des frais de consultance d’une PME.

Nos experts peuvent sonder avec vous les possibilités de subvention et ensuite vous permettre de rencontrer un ou une spécialiste de VLAIO, l’Agence flamande pour l’innovation et l’entrepreneuriat. Il ou elle prendra ensuite le relais pour vous accompagner dans votre demande.

Wallonie, aides classiques et écologiques

En Wallonie, les primes à l’investissement sont réservées aux entreprises actives dans un nombre restreint de secteurs admis. Parmi les activités exclues, citons notamment les activités de commerce de détail, le secteur des transports ou les professions libérales.

En outre, les modalités diffèrent également en fonction de la taille de l’entreprise. Les petites doivent investir pour un montant minimal de 25.000 euros. Les grandes doivent atteindre des seuils plus élevés et investir dans une zone de développement.

Concrètement, voici quelques exemples d’investissements à usage professionnel éligibles : achat/construction d’un bien immobilier, achat d’un terrain, achat de matériel d’exploitation neuf, etc.

La prime de base varie de 4% à 6% avec des majorations possibles en cas de création d’emplois, pour une approche innovante, dans le cadre d’une diversification à l’étranger… Vous pouvez obtenir une prime plus importante, jusqu’à 20%, pour les projets favorisant l'utilisation durable de l'énergie et de la protection de l'environnement.

À noter qu’il est indispensable d’introduire la demande avant tout engagement ferme. Des investissements pour lesquels vous avez déjà signé une facture ne peuvent plus être subsidiés.

Nos experts peuvent accompagner votre entreprise dans toutes les démarches.

Bruxelles, la plus généreuse

La prime bruxelloise pour des investissements (im)matériels ou des travaux est ouverte à la plupart des secteurs. Au total, environ 80% des activités économiques de la capitale sont subsidiables. Les deux principales exceptions sont l’enseignement et l’immobilier.

Pour bénéficier d’une subvention, le projet d’investissement doit être d’au moins 10.000 euros pour un entrepreneur débutant et minimum 15.000 euros dans les autres cas, en fonction de la taille de l’entreprise. En outre, le projet doit viser à développer ou améliorer une activité existante, un simple remplacement n’étant pas admis.

L’aide peut atteindre jusqu’à 30% du montant de l’investissement, avec une moyenne de 12,5%. Le niveau de subsidiation dépend d’un ensemble de critères comme le fait d’être starter, d’augmenter le nombre de personnes employées de plus de 30%, etc.

Courant 2024, la réforme des aides renforcera les primes pour les projets durables et d’économie circulaire.

De même qu’en Wallonie, il est indispensable d’introduire la demande avant tout engagement ferme. Des investissements pour lesquels vous avez déjà signé un devis ne peuvent plus être subsidiés.

Nos experts peuvent accompagner votre entreprise dans toutes les démarches.

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09.11.2023

ESG, c'est la loi : ce qu'il faut savoir

16 experts internationaux ont partagé leurs idées lors du Sustainable Future Forum. Virginie Frémat, Senior Partner chez CMS Law Tax, spécialiste ESG et responsabilité sociétale en parlait à Bruxelles.

Les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont en peu de temps passés d’une préoccupation de niche à une priorité stratégique au niveau du conseil d’administration dans tous les secteurs et tous les pays.

Implémenter une stratégie ESG et établir les rapports correspondants, ce n'est plus quelque chose que les sociétés font pour être socialement responsables – elles ont l’obligation légale d’adopter ces critères.

Des institutions financières aux sociétés du secteur de l’énergie en passant par les start-ups technologiques, les petites et moyennes entreprises (PME) et les sociétés cotées en bourse : toutes les entreprises doivent se concentrer de toute urgence sur les critères ESG.

Si l’impact du règlement ESG est incontestable, l’environnement commercial et des investissements, actuel et futur, ouvre de nouvelles perspectives. Le règlement ESG actuel et futur a pour but d'intégrer les personnes et la planète dans la stratégie à long terme des entreprises. Cette évolution permet aux entreprises de mieux agir pour les personnes et la planète, tout en créant plus de valeur pour les investisseurs. 

Un terrain de jeu changeant

Non seulement les gouvernements sont de plus en plus exigeants sur les questions ESG, mais les actionnaires et la société civile font également entendre leur voix. Pensez à la fondation Urgenda, qui a mené l’État néerlandais devant le tribunal, exigeant que le gouvernement en fasse davantage pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, et qui a obtenu gain de cause. La question de savoir si l’affaire climatique belge peut forcer le gouvernement à prendre des mesures pour lutter contre le changement climatique est actuellement soumise à la cour d’appel.

Trois éléments sont à l'origine de cette volonté d'avoir des initiatives ESG plus concrètes, mesurables et exécutoires au sein des entreprises : 

  • L'activisme des parties prenantes
  • Les directives européennes
  • La législation nationale

Plan d’action sur le financement de la croissance durable

En mars 2018, la Commission européenne a lancé le Plan d’action sur le financement de la croissance durable, qui vise à :

  1. Diriger les flux de capitaux vers des investissements durables pour une croissance inclusive
  2. Gérer les risques financiers liés au changement climatique et aux questions sociales
  3. Promouvoir la transparence et la vision à long terme dans la finance

Les principales caractéristiques incluent un système de classification unique de l’UE (taxonomie), la responsabilisation des investisseurs, des benchmarks bas carbone et des orientations du durabilité améliorées, tout ceci dans le but de promouvoir un avenir financier plus durable.

Directive sur la publication d’informations non financières

Pour soutenir la transition vers une économie durable, le Parlement européen a adopté la directive sur la publication d'informations en matière de durabilité par les entreprises (CSRD) fin 2022. Il s’agit d’une prolongation de la directive sur la publication d’informations non financières (NFRD), tant au niveau du nombre d'entreprises qui doivent se conformer aux normes que du nombre de sujets sur lesquels elles doivent rendre compte.

La NFRD est entrée en vigueur le 5 janvier 2023 et s’appliquera à terme à environ 50.000 entreprises. De la même manière que les entreprises sont désormais tenues d’effectuer des rapports financiers, elles devront également rendre compte de leur durabilité. Les plus grandes entreprises seront les premières à être soumises à ces obligations de reporting, les plus petites suivront. Le système juridique belge a transposé ces exigences par le biais de la loi du 3 septembre 2017, qui fait désormais partie du Code belge des sociétés et des associations.

Règlement Taxonomie

Le règlement Taxonomie de l’UE introduit un système de classification des activités économiques durables sur le plan environnemental. L’article 8 de ce règlement impose certaines obligations de publication aux entreprises soumises à la NFRD. Ainsi, elles doivent notamment rendre compte de leur degré d'engagement dans des activités durables sur le plan environnemental et de certains indicateurs clés de performance.

Directive sur la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises

Les sociétés soumises à la CSRD doivent intégrer des informations non financières dans leurs rapports de gestion annuels, couvrant les questions environnementales, sociales, des droits de l’homme, de lutte contre la corruption et de diversité. La CSRD exige également une brève description du modèle commercial de l’entreprise, des politiques, de la performance, des principaux risques et des indicateurs de performance de nature non financière.

Les rapports de durabilité seront conformes aux normes contraignantes de l’UE, la première série de rapports devant être publiée pour le 30 juin 2023 et la seconde série contenant des informations supplémentaires et propres au secteur d’activité pour le 30 juin 2024. Le reporting doit prendre en compte le principe de double matérialité, couvrant à la fois l’impact de la durabilité sur les entreprises et l'impact de ces dernières sur la durabilité.

La CSRD met l’accent sur la chaîne de valeur, la stratégie, les intérêts des parties prenantes, la mise en œuvre des politiques de durabilité et les progrès enregistrés dans la réalisation des objectifs de développement durable.

Elle exige de publier des informations sur ses procédures de diligence raisonnable, sur les incidences négatives tout au long de la chaîne de valeur, sur les mesures prises pour atténuer ces incidences, sur les risques importants en matière de durabilité et sur les indicateurs pertinents.

La CSRD a introduit des exigences complètes en matière de reporting sur la durabilité pour les grandes entreprises d’intérêt public, afin que celles-ci fournissent des informations détaillées et transparentes sur leurs pratiques de durabilité et sur leurs incidences en matière durabilité.

Directive sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité

Cette directive s’applique aux grandes entreprises européennes et non européennes. Elle leur impose d’exercer un devoir de vigilance et de donner suite à toutes les conclusions. Des sanctions leurs sont infligées en cas de non-respect. Le nouveau régime de responsabilité civile permet aux personnes lésées par la non-conformité d'une entreprise d'introduire directement une réclamation.

Pour les entreprises constituées en conformité avec la législation d'un État membre de l'UE, la CSDD s’applique aux entreprises ayant employé plus de 500 salariés en moyenne et ayant réalisé un chiffre d’affaires mondial de plus de 150 millions d'euros au cours du dernier exercice. Elle s’applique également aux entreprises qui ont employé en moyenne plus de 250 salariés et ayant un chiffre d’affaires mondial de plus de 40 millions d'euros au cours du dernier exercice, si au moins 50% de ce chiffre d’affaires a été réalisé dans des secteurs considérés à haut risque. Les secteurs à haut risque incluent ceux impliqués dans la fabrication de textiles et d'articles en cuir, l’agriculture, les denrées alimentaires, les minéraux et le commerce y associé.

En outre, la CSDD introduit des mesures applicables aux PME impliquées dans les chaînes de valeur des entreprises concernées, en reconnaissant l'incidence indirecte sur celles-ci.

J’ai une PME, que dois-je faire ?

Les PME non cotées ne sont pas soumises à la CSDD. Elles ne doivent donc pas directement se conformer à ses dispositions. En revanche, les PME cotées en bourse ayant des titres sur un marché réglementé de l’UE (à l’exclusion des microentreprises) relèvent du champ d’application de la CSDD. Elles ont la possibilité de ne pas participer jusqu’en 2028. En outre, un ensemble spécifique de normes de publication européennes en matière de durabilité adaptées aux PME est en cours d’élaboration, et les PME non cotées peuvent les adopter sur une base volontaire.

Il est important de noter que même si les PME ne sont pas directement soumises à la CSDD, elles peuvent toujours subir les effets des dispositions de celle-ci par le biais de leur implication dans les chaînes de valeur des grandes entreprises. Tant les États membres de l’UE que les entreprises relevant de la CSDD sont tenus de soutenir les PME dans ces chaînes de valeur.

Je suis administrateur, qu’est-ce que cela signifie pour moi ?

La CSDD a des implications plus larges pour les administrateurs des entreprises relevant de son champ d’application. Les administrateurs ont l'obligation fiduciaire de promouvoir le succès de leurs entreprises, mais ils sont également exposés à des risques tels que la responsabilité civile et pénale, et des sanctions, notamment pour les sociétés cotées en bourse. En outre, mettre l’accent sur les questions ESG et de durabilité peut entraîner des atteintes à la réputation. La CSDD accroît également les contraintes réglementaires imposées aux entreprises, tant en termes de temps que de coût. Par ailleurs, elle peut avoir un impact négatif sur les cours des actions et le coût des primes d’assurance des administrateurs et dirigeants. Les articles 25 et 26 de la CSDD, qui concernent les devoirs des administrateurs des entreprises de l’UE, font toujours l'objet de discussions et doivent encore être affinés.

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06.09.2023

Nouvelle mobilité : l’atout technologie

La technologie est-elle un atout pour aller vers une mobilité plus durable des entreprises ? Voici ce qu’en pense Philippe Kahn, Mobility Solutions Expert.

Aujourd’hui plus que jamais, les entreprises doivent repenser leur mobilité pour qu’elle s’inscrive dans l’indispensable transition durable de nos sociétés. Depuis le 1er juillet 2023, la réglementation prévoyant à l’horizon 2026 la fin de la déductibilité fiscale pour les véhicules d’entreprise thermiques produit ses premiers effets. Dans le même temps, le budget fédéral de mobilité et ses récentes évolutions rendent cette (r)évolution bien plus concrète et praticable. Et une chose est sûre : les outils technologiques, en particulier les applications, ont un rôle clé à jouer. Mobility Solutions Expert chez Arval BNP Paribas Group, Philippe Kahn nous explique pourquoi.

1er juillet 2023 : une date clé

« Pendant les quelques semaines qui ont suivi le moment charnière du 1er juillet 2023, nous avons déjà constaté un changement dans les besoins exprimés par nos entreprises clientes », explique Philippe Kahn. « Certaines d’entre elles avaient déjà fait des pas concrets vers la transition durable. Mais aujourd’hui, elles sont d’autant plus nombreuses à devoir aussi répondre aux questions et préoccupations concrètes de leurs employés. Comment vais-je pouvoir utiliser une voiture électrique alors que j’habite en ville et que je n’ai pas de bornes de recharge à disposition ? Ai-je envie de chercher tous les deux jours un endroit fiable pour effectuer cette recharge ? Et suis-je prêt·e à repenser fondamentalement ma mobilité ? Donner une réponse satisfaisante à ces interrogations est forcément une priorité pour les employeurs. Au-delà de la gestion de A à Z d’un véhicule électrique de société, donc y compris la question de sa recharge, de plus en plus d’entreprises commencent à repenser leur politique de mobilité globale, en analysant toutes les alternatives existantes, notamment celles multimodales. Et c’est une excellente nouvelle, car c’est un passage obligé pour l’avenir. Je pense donc que la demande pour de telles solutions va devenir de plus en plus importante. Pour y répondre de manière fluide, la technologie et notamment les applications sont un atout de poids. »

Anticiper pour mieux servir

Si la question est en train d’émerger au sein des entreprises, elle est depuis des années une priorité pour Arval, BNP Paribas Fortis et Philippe Kahn. « Cela fait plus de cinq ans que nous anticipons les changements en cours, avec pour objectif d’avoir une vision de la mobilité et une expertise bien plus larges que le seul leasing. Aujourd’hui, nous disposons d’ailleurs d’un département complet qui s’en occupe exclusivement. Grâce à cette expertise, nous répondons et même devançons les besoins des entreprises qui n’ont pas l’expérience de ces questions, et qui se sentent parfois un peu perdues par rapport à cette révolution de la mobilité. »

Une expérience simplifiée et plus fluide grâce à la technologie

Mais pourquoi et comment la technologie joue-t-elle un rôle important dans cette transition vers une mobilité plus durable des entreprises ? « Pour rendre l’expérience de cette nouvelle mobilité plus simple et fluide pour ses utilisateurs. Et c’est dans ce sens que vont les derniers développements du marché », répond Philippe Kahn. « C’est d’ailleurs aussi à ça que servent les  nouvelles applications dédiées à la mobilité que nous proposons désormais à nos entreprises clientes. Pour les employeurs, elles facilitent la gestion du budget mobilité mis en place par les autorités fédérales. Ce budget, ses trois piliers et ses récentes évolutions sont un facteur crucial pour repenser la mobilité. Mais il s’accompagne aussi d’une certaine complexité réglementaire. C’est pour faciliter cette gestion que nous avons initié il y a cinq ans déjà le développement de toute une série d’outils technologiques. Par exemple pour permettre à nos clients de gérer très facilement le choix combiné d’une voiture électrique et d’un vélo dans le cadre de ce budget mobilité. Dans cette logique d’innovation ciblant l’expérience utilisateur, nos applications intègrent très concrètement toutes les facettes de la nouvelle mobilité professionnelle, accessibles depuis un smartphone. Utilisation de transports publics, mobilité de partage, taxi, et même le parking alors qu’il n’est pas repris dans le budget mobilité : tout s’y retrouve en un seul endroit. Cela facilite aussi la gestion des transactions : les achats mobilité d’un faible montant, comme celui d’un ticket de bus, sont automatiquement pris en compte et validés. Il n’y a dès lors plus de vérification manuelle nécessaire. Dans la même logique, il ne faut plus avancer ni rembourser quoi que ce soit… ni donc conserver et gérer des preuves d’achat. En résumé, les app simplifient le budget mobilité, en proposant de manière conviviale tous ses composants importants : voiture, vélo, scooter, multimodalité, transports publics, mobilité partagée… »

La technologie, un accélérateur de stratégie

L’exemple du trajet d’innovation tracé par Arval Belgique illustre parfaitement pourquoi la technologie est un accélérateur important pour implémenter de nouvelles stratégies de mobilité. Et bien évidemment, ce qui existe aujourd’hui est appelé à évoluer très rapidement, pour aller vers une expérience utilisateur toujours plus riche. Philippe Kahn : «Beaucoup d’outils innovants existent déjà. Mais l’un des défis, lié à la complexité belge, est d’arriver à fédérer tous les acteurs concernés sous le même étendard, pour que le résultat de ce travail collaboratif se retrouve dans une seule et même app « magique ». Ce qui existe aujourd’hui en Belgique a souvent une portée locale. C’est une limitation qui n’existe par exemple pas aux Pays-Bas grâce à la carte OV.  La réalité urbanistique de notre pays est aussi un challenge. Car en dehors des grands centres urbains, la mise en place de Hubs de mobilité où toutes les moyens de déplacement sont accessibles est moins aisée. »

Une chose est sûre : la transition vers la nouvelle mobilité des entreprises est sur les rails. Et la nouvelle app d’Arval Belgique  est un outil précieux pour nos entreprises. « Cette innovation technologique permet dès maintenant d’atténuer la complexité réglementaire pour les employeurs et de fluidifier très concrètement pour les employés et employées leur expérience de la multimodalité », conclut Philippe Kahn.

Arval Belgium SA, Ikaroslaan 99, 1930 Zaventem – RPM Bruxelles – TVA BE 0436.781.102, intermédiaire en assurances à titre accessoire, inscrit auprès de la FSMA sous le numéro 047238 A. Sous réserve d’acceptation de votre demande.

Arval Belgium S.A. est une filiale de BNP Paribas Fortis

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