Les entreprises lauréates ont été mises à l’honneur par notre banque et la Belgian Venture Capital & Private Equity Association ce 12 octobre. Elles ont toutes trois connu une croissance remarquable grâce au soutien du private equity.

Les grands vainqueurs des Private Equity Awards 2022 sont connus. C’était déjà la cinquième fois que BNP Paribas Fortis organisait cet événement en collaboration avec la Belgian Venture Capital & Private Equity Association (BVA). En plus de récompenser des entreprises belges à forte croissance, c'est aussi une belle occasion de mettre en avant la plus-value du capital à risque, tant pour les entreprises débutantes en pleine croissance que pour les entreprises matures.
Et les vainqueurs sont...
Les trois vainqueurs ont été choisis parmi neuf nominés répartis en trois catégories : Venture capital, Growth et Buy-out de l’année.
Qover a été élue « Venture Company of the Year ». Ce prix récompense de jeunes entreprises qui, avec le soutien d’un investisseur en capital-risque, développent et commercialisent un produit ou service innovant.
Qover permet aux entreprises numériques d’intégrer les assurances dans leur proposition de valeur. L’entreprise a développé une plateforme technologique permettant de lancer un produit d’assurance sur tous les marchés, dans toutes les langues et dans toutes les devises en l'espace de quelques jours. L’entreprise est prête à se développer à l’échelle internationale et a convaincu avec son modèle d’entreprise innovant et disruptif.
Lansweeper a remporté le titre de « Growth Company of the Year ». Cette catégorie met en avant des entreprises qui entament ou connaissent un développement affirmé de leurs activités par le biais d'une croissance organique ou d’acquisitions, et qui pour cela font cause commune avec un partenaire financier qui ne vise pas une prise de contrôle.
Lansweeper est un fournisseur de plateformes de gestion des actifs informatiques qui aide les entreprises à mieux comprendre leurs équipements et leur réseau informatiques, à les protéger et à les gérer de manière centralisée. L’entreprise a développé une plateforme logicielle permettant de répertorier tous les types de ressources technologiques, logiciels installés et utilisateurs. En plus d'avoir enregistré d’excellents résultats financiers, l’entreprise est parvenue à s’implanter solidement à l’international.
Sylphar occupe la première marche du podium dans la catégorie « Buy-out Company of the Year ». Celle-ci est dédiée aux entreprises dont il s'agit de garantir la croissance par l'action conjointe du management et d'un investisseur en private equity disposant d'une participation de contrôle.
Sylphar développe et conditionne des produits OTC innovants et conviviaux dans le monde entier. Elle se concentre sur les médicaments qui sont vendus directement au consommateur sans l'intervention d’un médecin. Pensons aux kits de blanchiment des dents et autres produits pour le soin de la peau, des cheveux et du corps. La transformation numérique spectaculaire de son processus de vente, sa forte expansion internationale et le développement rapide des produits ont été décisifs.
« Le private equity est l'instrument de financement idéal pour favoriser l’innovation et la croissance durable. Ces trois victoires bien méritées le prouvent une fois encore », déclare Raf Moons, Head of BNP Paribas Fortis Private Equity.
En savoir plus sur le département Private Equity de BNP Paribas Fortis.
Source : Communiqué de presse
22.09.2022
Qui remportera un Private Equity Award cette année?
Les Private Equity Awards seront décernés le 12 octobre 2022. C'est la cinquième fois que nous organisons cet événement avec la Belgian Venture Capital & Private Equity Association. Découvrez les 9 nominés.
Les Private Equity Awards récompensent les entreprises belges soutenues dans leur croissance et leur développement par un investisseur en private equity ou en capital-risque. C’est déjà la cinquième fois que la Belgian Venture Capital & Private Equity Association (BVA) et BNP Paribas Fortis organisent cette prestigieuse remise de prix.
Les neuf finalistes ont été nominés sur la base de critères tels que la croissance durable, le leadership authentique et l’actionnariat actif. Ils sont répartis en trois catégories : Venture capital, Growth et Buy-out de l’année. Nous vous les présentons brièvement.
Venture company of the year
- Aerospacelab
Aerospacelab est une scale-up innovante spécialisée dans les plateformes satellitaires et les informations obtenues à partir de la technologie géospatiale. L’entreprise conçoit, fabrique et exploite une constellation de satellites pour la détection à distance et recueille ainsi des informations utiles. - Precirix
Precirix est une société biopharmaceutique et un spin-off de la VUB. Elle vise à prolonger et améliorer la vie des patients atteints du cancer en concevant et en développant des produits radiopharmaceutiques de précision. - Qover
Qover permet aux entreprises numériques d’intégrer les assurances dans leur proposition de valeur. L’entreprise a développé une plateforme technologique permettant de lancer un produit d’assurance sur tous les marchés, dans toutes les langues et dans toutes les devises en l'espace de quelques jours.
Growth company of the year
- Efficy
Efficy fournit une solution SaaS (Software as a Service) CRM (Customer Relationship Management) complète et hautement adaptable. L’entreprise entend multiplier sa taille par cinq pour atteindre 5% du marché CRM indépendant en Europe dans les cinq ans. - Fedrus International
Fedrus International est un groupe international de matériaux de construction actif dans la production et la distribution de matériaux et de services pour toitures et façades, spécialisé dans le caoutchouc EPDM et le zinc. L’entreprise veut être le partenaire privilégié des professionnels grâce à un niveau de qualité élevé et à un grand sens de l’innovation. - Lansweeper
Lansweeper est un fournisseur de plateformes de gestion des actifs informatiques qui aide les entreprises à mieux comprendre leurs équipements et leur réseau informatiques, à les protéger et à les gérer de manière centralisée. L’entreprise a développé une plateforme logicielle permettant de répertorier tous les types de ressources technologiques, logiciels installés et utilisateurs.
Buy-out company of the year
- Baobab Collection
Baobab Collection propose des diffuseurs et des bougies, fabriqués en verre soufflé bouche ou en métal gainé de cuir précieux. La marque belge reste fidèle à ses valeurs de savoir-faire et d’excellence en soutenant l’expertise et les artisans européens. - Sylphar
Sylphar développe et commercialise des produits OTC innovants et conviviaux dans le monde entier. L’entreprise se concentre sur les médicaments qui sont vendus directement au consommateur sans l'intervention d’un médecin. Pensons aux produits de blanchiment des dents et autres produits pour le soin de la peau, des cheveux et du corps.
- House of HR
House of HR est un prestataire de services RH européen de premier plan axé sur les Specialised Talent Solutions et l'Engineering & Consulting. Son objectif est de permettre aux talents qui cherchent le job de leurs rêves et aux entreprises prospères de se rencontrer.
Stimuler l’innovation et la croissance durable
« Le private equity est l'instrument de financement idéal pour stimuler l’innovation et la croissance durable. Cela se traduit par une forte croissance. Le private equity ne se limite après tout pas à apporter du capital. Les investisseurs en capital-risque partagent également leurs connaissances et apportent leur réseau, ce qui ouvre de nombreuses portes. Tous les nominés sont des candidats légitimes. Je suis impatient de savoir quelles entreprises remporteront un award », déclare Raf Moons, Head of BNP Paribas Fortis Private Equity.
En savoir plus sur le département Private Equity de BNP Paribas Fortis.
Source : Communiqué de presse BVA
09.05.2016
Private equity : un concept qui couvre plusieurs choses
Le private equity peut aussi être une solution pour les PME lorsque celles-ci souhaitent renforcer leurs fonds propres ou financer leur croissance. Mais comment attirer des investisseurs en private equity ? Et comment ceux-ci procèdent-ils ?

Le private equity peut prendre diverses formes. Quelles sont les techniques d'investissement qui se cachent derrière ce terme et dans quels cas sont-elles utilisées ?
Private equity
Le private equity, ou capital-investissement, est un instrument par lequel BNP Paribas Fortis Private Equity acquiert, seule ou en collaboration avec d'autres investisseurs, une participation dans une entreprise. Il ne s'agit pas d'un investissement passif, mais bien d'un actionnariat actif : l'objectif est d'établir un partenariat sur le long (ou moyen) terme. Concrètement, cela signifie que FPE est représentée au Conseil d'administration = en tant qu'actionnaire minoritaire, elle peut participer aux décisions stratégiques et financières de l'entreprise et/ou l'aider à se professionnaliser davantage.
Après quelques années, FPE sort du capital de l'entreprise. Les modalités précises du retrait sont définies en concertation avec les autres actionnaires. Ces derniers peuvent, par exemple, reprendre la participation, mais FPE peut également la céder à un autre investisseur en private equity ou à un acteur industriel.
Diverses raisons peuvent pousser une entreprise à vouloir attirer de nouveaux capitaux. Souvent, son objectif est de financer sa croissance, que celle-ci passe par une augmentation de capacité, une internationalisation ou des acquisitions. L'avantage pour l'entreprise est qu'elle n'a, dans ce cas, pas besoin d'injecter de nouveaux fonds privés ou de s'endetter outre mesure. Cette solution peut aussi être utilisée dans le cadre d'une cession d'entreprise ou d'un rachat, éventuellement partiel, de parts d'actionnaires familiaux ou moins actifs.
Venture capital
Le venture capital, ou capital-risque, est une forme de private equity axée sur le financement de jeunes entreprises de haute technologie, présentant généralement des perspectives de croissance très prometteuses. FPE est surtout active dans le venture capital via des investissements dans des fonds de capital-risque dans le milieu universitaire.
Financement Mezzanine
Le financement mezzanine, appelé aussi quasi-fonds propres, est un prêt subordonné à long terme pour lequel aucun remboursement intermédiaire n'est exigé. L'entreprise doit rembourser en une seule fois (« bullet »). Ces caractéristiques rendent le financement mezzanine plus risqué et donc plus cher qu'un prêt classique avec une échéance plus courte, un schéma d'amortissement et des sûretés.
L'entreprise doit cependant générer suffisamment de rendement et de liquidités pour pouvoir faire face aux charges d'intérêt. Pour la banque, la rémunération est composée des éléments suivants :
- Les intérêts cash : intérêts payés sur une base régulière pendant la durée du financement.
- Le Payment in kind (PIK) : intérêts capitalisés qui ne sont pas payés en cash pendant la durée du financement, mais qui sont ajoutés au capital et sont donc remboursés en même temps que le principal.
- Warrant : instrument qui donne au prêteur mezzanine le droit d'acquérir ultérieurement un petit pourcentage du capital de l'entreprise, ce qui lui permet de bénéficier d'une source de rémunération variable.
La proportion exacte entre ces différents éléments dépend de la nature de l'entreprise, de ses projets d'avenir et des accords pris avec le bailleur de fonds. Ainsi, une organisation qui génère beaucoup de liquidités pourra supporter des intérêts cash plus élevés, alors qu'une entreprise avec d'importants besoins de fonds de roulement optera plutôt pour des intérêts PIK plus élevés ou davantage de warrants.
Le financement mezzanine est souvent utilisé par des entreprises en déficit de financement, c'est-à-dire que leur besoin d'investissement ne peut être entièrement couvert par les fonds propres ou via un financement classique par endettement. Une entreprise peut également opter pour cet instrument lorsqu'elle n'a pas besoin d'un apport de capitaux externes, notamment parce qu'elle dispose de suffisamment de fonds propres ou parce qu'elle ne souhaite pas ouvrir son capital à de nouveaux actionnaires.
02.05.2023
Où en sommes-nous sur la voie de la mobilité durable ?
Il ressort d’une enquête sur la mobilité réalisée à la demande de BNP Paribas Fortis que cette question restera un défi important pour les années à venir. La banque est bien déterminée à assumer son rôle.
Une étude sur la mobilité réalisée en novembre 2022 auprès de 2.000 personnes représentatives de la population belge révèle que le passage à la conduite électrique a du mal à se faire. Près de 80% des personnes interrogées roulent encore au diesel ou à l’essence et plus d’un tiers d’entre elles n’ont pas l’intention d’échanger à court terme leur voiture contre un modèle plus écologique. Pourtant, près de 50% des répondants souhaitent rouler en électrique d’ici 2029. Mais plusieurs obstacles devront être surmontés pour atteindre ce niveau. Selon deux tiers des personnes interrogées, la banque doit elle aussi jouer un rôle proactif dans la transition vers une mobilité durable.
- À l’heure actuelle, seuls 10% des véhicules en circulation sont électriques, hybrides ou à hydrogène. Leurs utilisateurs en sont toutefois très satisfaits. Les bornes de recharge publiques constituent un point noir. La plupart des utilisateurs disposent de leur propre borne de recharge. Le climat reste l’argument le plus important en faveur de la transition.
- Changer ses habitudes de mobilité n’est pas si simple. Le passage à l’électrique est lent et il faut davantage d’incitants, comme des mesures fiscales, mais surtout une obligation des pouvoirs publics. Les prix doivent également baisser, et une solution doit être trouvée aux inconvénients d'ordre pratique tels que les temps de recharge et l’autonomie.
- Par conséquent, l’enthousiasme à l’égard des nouvelles initiatives en matière de mobilité est plutôt modéré. Mais une application qui combinerait les solutions de mobilité rencontrerait probablement beaucoup de succès, surtout dans les grandes villes.
- La mobilité et le travail sont étroitement liés. Un travailleur sur trois y consacre au moins une heure par jour. Le télétravail n’est une solution que pour 50% des personnes interrogées, l’autre moitié n’ayant pas la possibilité de travailler même ponctuellement à la maison.
- Le recours aux voitures, bornes de recharge et vélos partagés n’est pas encore ancré dans les habitudes. Il faudra donc encore sensibiliser davantage à la nouvelle mobilité.
Partenaire de mobilité
BNP Paribas Fortis veut absolument continuer à contribuer à une mobilité plus durable et être un partenaire de mobilité tant pour ses clientes et clients professionnels que particuliers. Pour ce faire, nous mettons à votre disposition les bonnes informations sur tous les avantages de la transition écologique. Mais nous vous apportons aussi toute l’aide dont vous avez besoin par le biais de financements, d’assurances et de solutions de leasing. Enfin, grâce à des services innovants, nous voulons offrir une réponse globale aux besoins de mobilité de demain.
02.05.2023
Déplacements professionnels : la montée en puissance du vélo !
Aller travailler à vélo plutôt qu’en voiture ? Cela devient de plus en fréquent. Expert en solutions de mobilité, Philippe Kahn nous explique comment et pourquoi.

Réinventer nos modes de déplacements pour en limiter l’impact environnemental : les comportements commencent à changer et l’utilisation du vélo monte en puissance, y compris et surtout pour les déplacements professionnels. C’est de ça dont nous parle Philippe Kahn, Mobility Solutions Expert chez Arval BNP Paribas Group.
Deux Belges sur trois adeptes de la mobilité douce, et principalement du vélo
Selon l’enquête « Mobility Tomorrow & Beyond » menée par Profacts, deux Belges sur trois ont adopté la mobilité douce. « Mais le grand changement, c’est surtout l’utilisation de plus en plus fréquente du vélo pour les déplacements professionnels et les trajets domicile – lieu de travail. Par ricochet, cela inclut aussi ceux vers l’école ou la crèche, facilités par l’arrivée sur le marché de vélos cargos électriques », précise Philippe Kahn.
Un cadre réglementaire favorable
Mais quels sont les éléments pouvant expliquer ce recours plus fréquent au vélo pour les déplacements professionnels ? « Pointons tout d’abord l’évolution du cadre réglementaire », répond Philippe Kahn. « La création du budget de mobilité fédéral a ouvert les portes d’une mobilité alternative intéressante pour tous les employés et employées. Ce budget permet en effet de choisir un vélo d’entreprise confortable dans le contexte d’un package salarial fiscalement avantageux. Ce budget de mobilité peut d’ailleurs même être utilisé pour couvrir les coûts de votre logement si vous travaillez plus de la moitié du temps à domicile ou si vous habitez dans un rayon de 10 km de votre lieu de trav ail. Il est donc par exemple possible de remplacer une voiture d’entreprise par un mix vélo électrique et intervention dans ces frais de logement. Par ailleurs, deux mesures effectives depuis le 1er mai 2023 devraient encore renforcer cette tendance : la hausse de l’indemnité vélo pour les trajets domicile – lieu de travail qui passe à 27 cents nets par km parcouru, mais aussi l’extension du droit à cette indemnité à tous les salariés belges. Concrètement, cela signifie que ceux et celles qui choisissent le vélo pour ces déplacements en sont désormais récompensés de manière substantielle.»
Les investissements dans les infrastructures publiques portent leurs fruits
Un autre élément important explique l’utilisation accrue du vélo : l’évolution des infrastructures routières. Philippe Kahn : « Ce qui peut vous convaincre de prendre le vélo pour vous rendre au travail, c’est la certitude d’effectuer votre trajet en toute sécurité. Il y a quelques années, le trajet à vélo pour aller par exemple travailler à Bruxelles pouvait s’avérer périlleux. Mais aujourd’hui, les infrastructures dédiées aux cyclistes rendent ces trajets de plus en plus sûrs, notamment grâce aux autoroutes cyclistes sur lesquelles ne circulent que des vélos. Outre la Flandre et ses grandes villes, les investissements dans les infrastructures sont à présent une réalité dans le reste du pays. Ces dernières années, Bruxelles a connu des changements significatifs, et les choses commencent aussi à bouger en Wallonie ».
Un Belge sur deux habite dans un rayon de 15 km de son lieu de travail
La distance à parcourir pour se rendre au travail joue aussi un rôle crucial dans l’attractivité du vélo. « Un Belge sur deux habite à maximum 15 km de son lieu de travail, une distance que l’on peut facilement parcourir à vélo », ajoute Philippe Kahn. « L’évolution des infrastructures couplée à cette réalité fait qu’enfourcher son vélo pour ses déplacements professionnels est une option tout à fait réaliste pour beaucoup de Belges. Et l’indemnité de 27 cents par kilomètre va en prime encore plus les encourager à franchir le pas. »
Le budget de mobilité fédéral, c’est quoi ?
Ce dispositif permet de répartir entre trois piliers le budget initialement alloué à la voiture de société dans un package salarial. Ces trois piliers sont :
- une voiture émettant pas ou peu de CO2 (moins de 95 g/km), comme un véhicule électrique ;
- des moyens de transport durables, et notamment le vélo, mais aussi dans certains cas la prise en charge des frais de logement, comme le loyer ou le remboursement d’un prêt hypothécaire ;
- le solde du budget mobilité versé en cash.
Ce mécanisme du budget de mobilité permet par exemple d’abandonner un véhicule de société thermique au profit d’une voiture électrique et d’un vélo, et ceci aux mêmes conditions fiscalement avantageuses, tant pour l’employeur que pour l’employé ou l’employée.
78% des vélos en leasing professionnel sont électriques
Pour répondre aux besoins des entreprises et de leur personnel, Arval a intégré dans son offre le leasing de vélos. Ce leasing « full services » couvre entre autres l’entretien, le dépannage, les assurances ou encore les réparations, comme cela se fait traditionnellement pour une voiture. Et c’est aussi l’occasion pour Philippe Kahn de pointer des tendances très significatives. « 60% d’e-bikes et 18% de Speed Pedelecs : au total, 78% de nos vélos d’entreprise utilisés en leasing sont électriques.
On remarque aussi très clairement le succès des vélos haut de gamme, avec un coût qui s’élève à plusieurs milliers d’euros, par exemple des vélos cargos électriques. Pourquoi ce succès ? Sans doute par opportunité : le budget mobilité ou le plan cafétéria de l’employeur permet d’acquérir de telles machines. Mais c’est peut-être aussi une conséquence des spécificités de notre réglementation fiscale : cet incitant fiscal sera d’autant plus significatif que le vélo sera cher. Autre observation intéressante : lorsque le vélo remplace un véhicule automobile, il s’agit généralement de la deuxième voiture de la famille. On n’assiste donc pas encore à un remplacement radical de l’auto par le vélo, mais l’apparition du vélo d’entreprise permet dans tous les cas de réduire le nombre total de kilomètres parcourus en voiture. »
Les applications digitales pour mettre le grand braquet
Pour conclure, Philippe Kahn pointe un dernier élément susceptible d’aider le vélo à s’imposer comme mode de déplacement professionnel. « Je pense que la technologie, et en particulier les applications digitales, peuvent changer beaucoup de choses. On peut s’attendre à ce que ce marché d’applications dédiées aux déplacements cyclistes professionnels se développe fortement. Déjà maintenant, le business model de la location de vélo électrique ‘on the go’ se base sur une application pour smartphone. Imaginez donc le succès que pourrait avoir une application permettant d’obtenir un itinéraire ‘bike friendly’, sûr et adapté au vélo pour les trajets professionnels, et le nouveau coup d’accélérateur que ça pourrait induire pour ce type de déplacements ? » conclut Philippe Kahn.