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03.11.2020

Trade Development donne des ailes à votre croissance internationale

L’aventure « hors frontières » n’est pas un long fleuve tranquille. Encore moins dans le contexte actuel ! Raison pour laquelle vous avez tout intérêt à vous appuyer sur un réseau d’experts internationaux…

Vous souhaitez explorer un marché et ses opportunités ? Vous recherchez de nouveaux débouchés à l’international ? D’autres canaux de distribution ou sources d’approvisionnement ? Vous projetez de créer une filiale ou un bureau de représentation ? Vous voulez exporter hors frontières ? Bien réussir votre stratégie d’internationalisation exige des compétences multiples et variées. Des solutions concrètes sur mesure et un accompagnement professionnel. Et pour cause : vous devez maîtriser une série de nouveaux paramètres, sécuriser vos affaires, contrôler vos coûts de développement à l’international ou encore limiter au mieux les nombreux risques présents. Une réalité renforcée par le contexte « post covid-19 » qui pousse les entreprises à se réinventer en permanence…

Quelle est votre liste de « to do » ?

Avant de faire vos bagages et franchir définitivement le cap, vous devez impérativement préparer votre « voyage » hors frontières en vous interrogeant ;

  • Avez-vous déjà choisi votre destination et votre marché cible ?
  • Quels sont les risques pays et comment s’en prévenir au mieux ?
  • Avez-vous réalisé une étude de marché locale : état de l’offre et demande ; l’analyse des prix ; les circuits de distribution ; la concurrence ; la législation, la réglementation et l’homologation de produits ; les enquêtes consommateur ; etc. ?
  • Avez-vous identifié vos partenaires potentiels (distributeurs, clients, ou fournisseurs) : le profil recherché ; leur situation financière et commerciale ; etc. ?
  • Avez-vous exploré le terrain lors d’évènements sur place ? Quel véhicule juridique est la plus adaptée à votre projet d’implantation ?
  • Quelles sont les démarches préliminaires à effectuer ?
  • Quelles obligations respecter ?
  • Avez-vous des relais locaux de confiance pour vous appuyer ?
  • Maîtrisez-vous l’ensemble des défis ainsi que les caractéristiques et règles du marché cible ?
  • Etcetera !

Les questions sont multiples et de plusieurs ordres : rien n’est plus normal dans un projet d’envergure. Pour y répondre ? Vous aurez besoin de compétences et d’expertise pointues dans différents domaines : de la comptabilité au juridique en passant par les aspects financiers et purement business. Besoin d’aide ?

Trade Development : un réseau d’experts internationaux

Votre banque est le partenaire clé  de votre projet ! Non seulement pour les moyens financiers qu’elle peut mettre à votre disposition, mais aussi parce qu’elle est idéalement placée pour vous accompagner dans toutes les étapes de cette aventure. En particulier ? Le département Trade Development de BNP Paribas Fortis : un réseau d’experts internationaux qui vous guident de vos premières  prospections aux derniers détails sur le terrain. Une collaboration unique, sur mesure et de long terme pour maximiser les chances de réussite de votre internationalisation. Le réseau Trade Development vous aide à vous développer sur les nouveaux marchés et à dissiper vos préoccupations. Vous allez trouver des réponses à vos questions, des solutions efficaces à chaque obstacle de votre stratégie, ainsi que des relais locaux fiables.

Répondre à des besoins réels

La crise du covid-19 a mis à nu les difficultés et les écueils du commerce international. Un simple exemple : les entraves actuelles à la mobilité et aux déplacements. En l’absence de relais sur place, les entreprises se retrouvent sans « armes » pour faire de la prospection ou mettre en œuvre leur stratégie... Impossible également de rebondir rapidement sur une opportunité dans un autre pays. Une preuve supplémentaire de l’importance de faire appel à un accompagnement professionnel et à un réseau capable de déployer des moyens pour vous. C’est la vocation du service Trade Development…

« Une banque est à même d’offrir une assistance pratique aux projets d’expansion que les entreprises nourrissent à l’étranger : ouvrir des comptes, fournir des garanties, s’occuper des flux financiers, bien sûr », explique Rob Van Veen, responsable du Trade Development. « Mais le souhait du client est bien plus vaste : que sa banque participe à la réflexion stratégique et l’aide à aborder le marché avec intelligence et efficacité. Et c’est là que nous intervenons. »

La qualité de l’expertise, la force du réseau

L’équipe d’experts du Trade Development est composée de profils multiculturels pour comprendre au mieux vos besoins et vous faire profiter de leur connaissance approfondie des marchés étrangers. L’offre de services est vaste et peut même aller jusqu’à la prospection de marchés intéressants pour votre compte.

« Tout dépend du projet, du pays et des besoins concrets du client. Dans une première phase, nous l’écoutons avec attention, l’interrogeons sur ses projets et examinons ce que nous pouvons lui proposer », indique Rob Van Veen.

« Nous fournissons certains services nous-mêmes, par l’intermédiaire de nos propres collaborateurs ou de collègues de la banque en poste à l’étranger. Pour les aspects qui nécessitent une connaissance locale spécifique, nous faisons appel à des partenaires sur place. Par exemple pour les études de marché, le recrutement, l’administration, l’audit ou encore les conseils juridiques, fiscaux ou opérationnels. » Une mise en relation clé avec des spécialistes capables d’encadrer votre projet à l’étranger de bout en bout.

Une relation durable et de confiance

« Grâce à cette approche, l’entreprise a la certitude de faire équipe avec des professionnels compétents », poursuit Rob Van Veen. « Nous travaillons avec un réseau de correspondants fixes et fiables : à l’issue de chaque projet, ils sont évalués par le client. C’est ainsi que nous pouvons garantir la qualité du service. Leur principal atout ? Leur parfaite connaissance des règles et usages locaux, ainsi que la capacité à s’y conformer. »

Cet accompagnement sur mesure permet entre autres d’accélérer votre processus d’internationalisation, puisque vous êtes soulagé du poids d’un certain nombre de tâches. Vous disposez également d’informations et de rapports complets qui sécurisent votre démarche. Sans oublier l’accès à une large palette de services adaptés à vos besoins précis. En d’autres termes ? Même si le succès n’est jamais garanti, Trade Development maximise vos chances de succès hors frontières.

« Nous veillons à réunir tous les éléments nécessaires afin de donner au projet les meilleures chances de réussite. Sans oublier l’avantage de la continuité : une fois que nous avons collaboré avec une entreprise et que nous connaissons sa stratégie, nous pouvons très facilement réutiliser ce bagage pour d’éventuelles missions à venir ou pour des projets sur d’autres marchés. »

 

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28.10.2020

7 pistes pour identifier le « risque pays »

Comment savoir si votre marché cible est le bon ? Avez-vous analysé tous les dangers potentiels : directs et indirects ? Éradiquer le risque est impossible. Mais vous pouvez nettement limiter l’incertitude…

Le commerce international est source d’incroyables opportunités, mais comporte aussi son lot de risques. C’est pourquoi l’une des étapes clés est l’examen approfondi de votre marché cible. Le but ? Analyser le « risque pays » (« country risk » en anglais). Une notion cruciale dont l’objectif est d’évaluer le contexte global du territoire visé et qui couvre plusieurs facteurs : politique interne ; géopolitiques ; environnementaux ; économiques ; juridiques ; sanitaires ; etc. Au présent et au futur, sans oublier de jeter un regard attentif sur le passé ! Une démarche à la fois quantitative et qualitative, qui doit tenir compte de l’interdépendance de ces différents éléments. Même si chaque projet d’internationalisation est unique, voici des pistes essentielles pour identifier le « risque pays » de votre expansion.

  1. Le risque politique

    Révolution, terrorisme, émeutes ou risque de confiscation du pouvoir en place. Autant de symptômes d’un pays instable. Qui dit déséquilibre politique, dit conditions difficiles pour le commerce. Le climat politique est donc un facteur déterminant pour votre projet… Un environnement de tensions permanentes ou de contestations naissantes peut déboucher sur un effondrement économique et mettre en grandes difficultés vos partenaires ou votre éventuel établissement local. Personne ne peut prévoir l’avenir, mais certaines nations sont de toute évidence plus stables que d’autres.

    Entre la Suisse et l’Irak, cela peut sembler évident. Mais même le continent africain n’est pas homogène et il existe des différences notables entre territoires. Un exemple de ces particularités ? L’Afrique du Sud est souvent bousculée par les questions d’égalité raciale. Soulignons que le risque politique n’existe pas que dans les contrées lointaines… La crise des gilets jaunes a longtemps déstabilisé la France. Raison de plus pour être vigilant. Que devez-vous observer ? Le système politique en place et ses acteurs ; les niveaux de protestation et de frustrations internes ; l’approche d’éventuelles élections ou d’autres évènements importants ; l’historique récent ; les soulèvements sociaux passés ou émergents ; etc. En résumé ? Vous devez jeter un regard lucide et connaisseur sur la réalité locale.

  2. Le risque géopolitique

    C’est le corolaire du premier point. Élargissez votre vision pour examiner la position du pays sur le plan international. Est-il victime d’un embargo ou d’un boycott international ? On se souvient de la déconvenue du Groupe Renault en Iran à cause des sanctions américaines à l’encontre de Téhéran. Quels sont les éventuels conflits ouverts avec l’extérieur et quelles en sont les conséquences ? Difficile de toujours y voir clair tant les relations internationales sont tendues. Mais certains évènements sont visibles et prévisibles : la « guerre » commerciale entre la Chine et les États-Unis ; l’opposition croissante entre Moscou et Washington ; le Brexit ; l’impact de la question migratoire ; l’agitation dans la région du Jammu-et-Cachemire ; la poudrière chronique au Proche-Orient ; etc. Autant de facteurs extérieurs qui peuvent lourdement influencer la situation d’un territoire et accélérer son instabilité.

  3. Le risque macroéconomique

    De la récession au déséquilibre financier en passant par la dépréciation de la monnaie locale ou le défaut de dette souveraine, l’exemple grec de 2012 est encore bien frais dans toutes les mémoires. Mais d’autres évènements marquent (ou ont marqué) l’actualité… Le ralentissement du « moteur » chinois ; la crise des subprimes aux États-Unis ; la signature d’accords commerciaux internationaux importants ; etc. Des facteurs, qui sont à la fois nationaux et liés l’économie mondiale. Avec des effets majeurs sur les échanges commerciaux et sur la capacité de paiement de l’ensemble des débiteurs du pays concerné. Plusieurs éléments permettent d’effectuer une « photographie » plus ou moins fidèle de la situation d’une nation. Les décisions en matière de politique budgétaire et monétaire (celles de la Fed aux États-Unis ou de la BCE pour la zone euro) ; la balance extérieure ; les taux d’investissement et d’épargne ; les prévisions de croissance (pour le pays et l’ensemble de la zone) ; les réformes structurelles en cours ; le taux d’inflation ; le cours du pétrole ; etc. Autant d’indicateurs importants, mais qu’il faut pouvoir mettre en perspective…

  4. Le risque juridique

    Ce sont tous les aléas liés à l’environnement des affaires au niveau local. Du cadre institutionnel au degré de corruption en passant par le droit de propriété et la sécurité réglementaire. Le producteur de cognac français (entre autres spiritueux), Rémy Cointreau, s’était ainsi pris les pieds dans le tapis chinois en 2013. La raison ? La politique anti-ostentatoire et anticorruption menée par le gouvernement chinois. Certains produits de « luxe » étant assimilés à une réussite économique douteuse. Un exemple parmi d’autres qui montre comment une réforme ou une nouvelle réglementation peut pénaliser la conquête d’un marché. Un danger polymorphe, car il est susceptible de toucher tous les pans de votre activité : l’emploi, la fiscalité, les autorisations d’exercice, etc.

  5. Le risque d’expropriation

    Certains gouvernements n’hésitent pas à prendre des mesures protectionnistes du jour au lendemain : droits de douane, quotas, normes ou encore subventions à l’exportation. Des réflexes aux conséquences dramatiques pour certains marchés ou produits spécifiques. On se souvient de la « guerre de l’acier » menée par Barack Obama. Plus récemment, Pékin et Washington se livrent une lutte « protectionniste » sans précédent. Autre exemple ? Le Brésil, un pays qui impose des droits de douane très élevés sur les marchandises. Autant d’informations à appréhender avant de se lancer à l’export…

  6. Le risque sanitaire

    La pandémie de covid-19 met clairement en lumière un danger qui aurait pu être sous-estimé par le passé… Plus que jamais, toute entreprise devra tenir compte du contexte sanitaire local ainsi que de ses conséquences sur le commerce. Mais ce n’est pas neuf : en 2013, la Chine avait ainsi stoppé ses importations de poudre de lait en provenance d’Océanie à cause d’une bactérie susceptible de provoquer le botulisme. Le covid-19 — au même titre que d’autres maladies — sera assurément une nouvelle donnée à prendre en compte dans vos analyses.

  7. Le risque environnemental
    Il ne faut certainement pas négliger la question écologique dans votre examen. Même si nul ne peut prévoir des catastrophes naturelles, telles que l’accident nucléaire de Fukushima, certains évènements peuvent être anticipés. La montée des températures, par exemple, est à l’origine de nombreux désastres écologiques déjà visibles, dont certains sont récurrents (incendies, inondations, etc.).

Avec prudence et mesure

Une fois ces questions posées, vous êtes en position d’agir en prenant les précautions et les garanties nécessaires. Autrement dit ? Apporter les réponses adéquates aux risques potentiels. En gardant à l’esprit que les risques sont aussi des opportunités en puissance. De plus, vous pouvez faire de bonnes affaires avec une entreprise saine dans un climat local délétère. Et l’inverse est également vrai : un contexte favorable ne signifie pas que vos partenaires soient infaillibles. Mais dans la vie comme en commerce international… le savoir est la clé ! Exploitez au maximum les données macro et microéconomiques disponibles ; les accords commerciaux existants ; les analyses (géo) politiques consultables ; les expériences locales accessibles ; etc.

Last but not least : ne naviguez pas seul à l’international et faites-vous accompagner par des experts comme ceux du département Trade Development de BNP Paribas Fortis. Ceux-ci mettront sur votre route des atouts majeurs : le réseau et la connaissance du terrain. Ainsi qu’une lecture pertinente des différents systèmes de cotations (« rating ») qui existent pour classer les pays sur le plan du risque. Comme l’a excellemment formulé John F. Kennedy : « L’art de la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleurs ».

 

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21.10.2020

Derrière le risque, les opportunités : votre boussole pour exporter en 2020…

Bien malin celui qui pourra dire à quoi ressemblera le monde de demain. Mais comme l’écrit Antoine de Saint-Exupéry : « Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible ».

Le contexte actuel peut être perçu comme complexe et tendu, voire même peu propice à l’aventure internationale : guerres commerciales, instabilité géopolitique, crise économique ou encore les effets sanitaires de la pandémie de covid-19. Mais tout est souvent une question de prisme et de regard… Il n’y a parfois qu’une frontière ténue entre la crainte et l’opportunité, considérées par certains comme les deux faces d’une même pièce. Or, les marchés mondiaux sont un levier majeur pour croître… ou rebondir. En tant que dirigeant d’entreprise vous devez saisir, dans chaque situation, une possibilité d’entreprendre. Reste à identifier les vents favorables pour mener votre bateau à bon port…

L’Europe : les atouts de la proximité

La crise du covid-19 a bouleversé le commerce international, mettant à nu la complexité et la dépendance des chaînes logistiques aériennes, terrestres ou maritimes. Aujourd’hui encore — et plus qu’avant — la question du transport reste l’un des enjeux clés : les tarifs ont augmenté au même rythme que l’incertitude et les obstacles. Faisant de la « proximité » géographique un avantage non négligeable : il semble évident que circuler en camion à travers l’Europe reste plus simple que de livrer par bateau ou fret aérien à l’autre bout de la planète. La proximité des marchés français ou allemands — malgré les différences observées pendant la crise du coronavirus — représente également un avantage en termes de « connaissance et de maîtrise ». Une « proximité » économique et culturelle qui facilite les choses et réduit considérablement les aléas.

Marchés lointains : la mesure du risque

Les frontières du Vieux Continent sont parfois trop petites, ou inadaptées, pour certaines entreprises ou secteurs. D’autant plus que les marchés plus éloignés offrent des opportunités multiples et variées, notamment grâce à une structure et une composition distinctes. Mais la prudence est de mise… Les prévisions de croissance ont été revues à la baisse un peu partout. La Chine, l’usine du monde, a été mise à l’arrêt suffisamment longtemps pour perturber toutes les chaînes de production et d’approvisionnement. Les tensions commerciales entre l’Empire du Milieu et les États-Unis — sans oublier l’impact de l’élection présidentielle de 2020 — sont toujours sur la table. L’ensemble du continent américain est encore aux prises avec une crise sanitaire sans précédent. Faut-il renoncer pour autant ? Évidemment pas ! Mais soyez plus que jamais sur vos gardes…  

Le risque client à son paroxysme

Sur la route, lorsque le brouillard se lève, votre vigilance doit redoubler d’intensité. Cela vaut aussi sur la route des marchés mondiaux. La plupart des pays et sociétés ont été ébranlés par la crise… mais les dégâts ne sont pas forcément visibles. L’insolvabilité potentielle de vos clients étrangers est un enjeu à surveiller d’encore plus près… pour appréhender au mieux le risque d’impayé. Si c’est vrai dans vos échanges domestiques, ça l’est d’autant plus à l’international. Pour sécuriser vos décisions, vous devez impérativement disposer de la visibilité nécessaire pour garder la main sur votre poste client. Autrement dit ? Récolter un maximum de données et de connaissances de terrain sur le passé et le présent de votre cible.

Plus agile que jamais

Dans un contexte incertain et mouvant, votre démarche d’exportation doit être soutenue par un certain degré d’agilité, ainsi qu’une bonne capacité à anticiper et à planifier les incertitudes. Vous vous déployez en Chine ? Prévoyez des positions de repli, avec des indicateurs clairs, en cas de scénario catastrophe. Un business model flexible est également un atout pour changer rapidement votre fusil d’épaule en fonction des évènements extérieurs : changer ou adapter votre produit ; diversifier les sources d’approvisionnement ; etc. Cela doit également vous faire réfléchir sur le déploiement opérationnel… Pourquoi ne pas le phaser ? Ou passer par un acteur local ? La digitalisation (notamment des contacts et des échanges) ainsi que l’e-commerce sont des leviers de croissance incontournables et qui ont démontré leur potentiel pendant le confinement.

S’informer : le réseau et l’accompagnement

Dans un monde qui évolue rapidement, l’information est l’une des clés de votre réussite. Même si le confinement est passé par là, les salons et autres évènements à l’étranger continuent d’être des outils indispensables pour alimenter votre réseau et faire le plein de données actualisées. Des lieux où vous pouvez nouer des relations et des partenariats importants, identifier des tendances ou percevoir certains dangers futurs. D’autant plus que le numérique fait aussi son chemin dans ce secteur afin de faciliter encore plus les contacts et les interactions. Autre atout ? La présence d’un « guide ». Cela se révèle souvent décisif pour mieux comprendre le contexte local et trouver des solutions en cas de pépin.

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15.10.2020

Exporter ? Oui, mais comment choisir son marché ?

Le monde est plus que jamais un village. Des opportunités naissent partout : à l’autre bout de la planète et aux frontières de la Belgique. Pour taper dans le mille ? Identifiez parfaitement votre cible !

Vous êtes prêt à vous lancer à l’assaut des territoires étrangers, mais avez-vous répondu à cette question centrale : sur quel marché cible se développer ? Dans quel pays — proche ou lointain — conquérir de nouveaux clients ? Le champ des possibles est large tant les distances se sont « raccourcies » grâce aux nouvelles technologies. Nombre d’entreprises se lancent rapidement au-delà des frontières de l’Union européenne. Il ne faut plus être une multinationale pour s’installer en Chine, exporter au Moyen-Orient, percer dans le grand marché américain, russe ou brésilien. Mais si ces « destinations » éloignées séduisent par certaines caractéristiques, elles ne sont pas sans risque et n’offrent pas la même « sécurité » que nos voisins européens. Ce choix est évidemment crucial… Raison pour laquelle il doit reposer sur un équilibre parfait entre « risques et opportunités ».

Un potentiel commercial à saisir…

Le choix du marché cible dépend avant tout des opportunités commerciales existantes. Du match entre votre offre et la demande. Votre capacité à séduire de nouveaux prospects : avec des attentes distinctes de votre clientèle actuelle. Quel est le portrait-robot du futur client type ? Comment se comporte-t-il ? Quels sont ses habitudes et ses souhaits ? Vos produits répondent-ils à un besoin local ? Quelles sont les tendances sur votre segment de marché ? Comment démarcher, communiquer et fidéliser ? Autant de questions importantes auxquelles il faut répondre. Comptez sur votre propre expertise du domaine d’activités, mais aussi sur la connaissance indispensable « du terrain ». Si vous pénétrez sur un marché saturé ou si vos produits sont inadaptés à la demande, vous devrez rapidement faire marche arrière. Pour augmenter vos chances de succès ? Dressez un tableau le plus réaliste possible : vos hypothèses et projections commerciales doivent être robustes !

… et les moyens pour le concrétiser !

Votre étude du marché local ne doit pas se limiter au profil de vos futurs clients. Vous devez déterminer si vous êtes en mesure de construire une offre commerciale adaptée et cohérente avec les spécificités régionales : les prix pratiqués ; des modes de distribution performants ; la valeur ajoutée de vos produits ; etc. Votre démarche ne serait pas complète sans l’analyse détaillée de l’offre existante : qui sont vos concurrents ? ; comment fonctionnent-ils (chiffre d’affaires et marges réalisées) ? ; quelle place reste-t-il pour vos produits ; etc. Assurez-vous également de disposer des moyens locaux nécessaires au déploiement de l’activité : pouvez-vous recourir à des fournisseurs performants ? ; les partenaires sont-ils fiables ? ; quid des possibilités de livraison ? ; quelle est la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée ? etc. Enfin, ne négligez pas les obstacles logistiques : que ce soit en termes de coûts, de contraintes géographiques, d’accessibilité au départ de Brussels Airport et du Port d’Anvers, ou encore de barrières administratives. S’il vous manque une seule des pièces de ce puzzle… c’est tout l’édifice qui peut s’écrouler.

Ne pas vendre de la glace à un esquimau

Une évidence ! Il ne vous viendrait pas non plus l’idée de commercialiser des parapluies en Égypte ou des voitures à Venise. Mais toutes les différences culturelles — langue ; rythme de vie ; us et coutumes ; etc. —  ne sont pas aussi flagrantes… Chaque nation possède ses codes et il est parfois difficile de les saisir de l’extérieur. Il existe même des spécificités régionales très marquées : en Allemagne, vous choisirez Düsseldorf pour son pôle télécom et Munich pour son industrie automobile. Même topo en Chine : Shenzhen est la capitale technologique, alors que la province de Guangdong accueille le secteur aéronautique. Il va de soi que la distance culturelle vis-à-vis des marchés asiatiques — très séduisants — contraste avec la « proximité » des 512 millions d’habitants européens. Quel que soit votre choix, ne sous-estimez pas ces différences (au sens large), car elles déterminent la plupart des comportements et pratiques de vos clients et fournisseurs. Apprenez à les connaître pour mieux les comprendre !

Même les géants trébuchent

L’histoire récente montre que même des entreprises leaders dans leur domaine peuvent vivre des fiascos à l’international. Souvent à cause d’erreurs stratégiques ou d’une méconnaissance de la cible. Home Depot, acteur mondial du bricolage, s’est par exemple cassé les dents en Chine. Et pour cause : les Chinois font rarement eux-mêmes de petits travaux. La culture a aussi joué un tour à l’enseigne de cosmétique en libre-service Sephora, lors de son déploiement au Japon : les Nippons ne se parfument que très peu et préfèrent être conseillés avant d’acheter un produit, plutôt que de se servir. De son côté Starbucks n’a pas pris en compte les habitudes de consommation de café des Australiens. Résultat des courses ? Cuisant échec. Autre exemple célèbre : celui de Wal-Mart en Allemagne. Plus proche de nous, Exki, la chaîne de restauration rapide et saine, n’a pas réussi à conquérir les New-Yorkais, alors que son concept fonctionne en Europe.

Prenez de la « hauteur »

Dans le contexte actuel, les données géopolitiques, économiques et réglementaires jouent un rôle clé dans la réussite d’un projet d’expansion internationale. En effet, il faut éviter que des évènements extérieurs mettent un coup d’arrêt à vos opérations : de la guerre commerciale sino-américaine à l’instabilité politique sur certains continents, en passant par l’insécurité juridique ou fiscale dans d’autres régions. Nul ne peut prévoir l’avenir, mais certains pays offrent plus de garanties que d’autres (au travers, par exemple, de conventions, traités ou accords entre nations). Prenez vos renseignements, faites-vous conseiller et profitez-en pour explorer d’autres facteurs de risque, comme les conditions et coûts douaniers, les réglementations commerciales ou encore la protection des marques et brevets.

L’information est reine !

Vous l’avez compris : mieux vous connaissez votre cible, mieux vous sécurisez votre démarche. Comment récolter un maximum de renseignements ? Commencez par les données économiques, financières, commerciales et techniques à votre disposition, entre autres grâce à des ressources telles que Market Finder de Google ou d’autres bases de données professionnelles. Ensuite ? Rien ne vaut l’expérience de terrain : participez à des salons ou des évènements locaux ; rendez-vous sur place et observez ; identifiez lucidement les atouts et les contraintes. Les relais publics constituent aussi des points de contact utiles (en Belgique et à l’étranger) et ils jouissent souvent d’un réseau intéressant (AWEX, Hub.Brussels, Flanders Investment & Trade [FIT], l’Entreprise Europe Network, etc.). Mais cela ne suffit pas toujours (et cela prend du temps)… Voilà pourquoi l’accompagnement pas à pas représente la clé de voûte de votre décision et de votre réussite. 

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07.10.2020

10 questions à se poser avant de démarrer votre projet d'expansion

Prêt à vous lancer à l'international? Votre stratégie hors frontières est-elle parfaitement définie? Le meilleur moyen de le savoir est de faire un "dernier" tour d'horizon de votre processus d'expansion…

  1. Votre entreprise est-elle faite pour l'international?
    C'est peut-être la question que vous ne vous êtes pas encore posée. La réponse? Oui, évidemment, mais à une condition sine qua non: préparer minutieusement l'aventure. Il n'y a pas de profil type pour réussir la conquête des marchés étrangers. Saviez-vous par exemple que les PME belges sont les championnes du commerce international (en comparaison avec leurs homologues européennes)? Et les structures de moins de 10 travailleurs sont très bien représentées, puisqu'elles pèsent pour moitié (46%) dans les échanges intra-européens. Preuve que la démarche n'est pas réservée aux grands groupes et que la Belgique est un pays résolument tourné vers l'extérieur (près de 85% du PIB national).

  2. Devez-vous limiter votre projet aux pays limitrophes?
    Il n'y a pas de règle. Même si, sans surprise, près de 80% des échanges belges s'effectuent au sein du Vieux Continent, notamment en Allemagne (de loin le premier client), en France et aux Pays-Bas. Mais la tendance a évolué ces dernières années et nombre d'entreprises font des affaires aux quatre coins de la planète: aux États-Unis, en Chine et en Inde, mais aussi au Brésil ou dans les pays du Golfe. Une façon d'échapper à la concurrence européenne, de toucher des marchés qui connaissent une croissance fleurissante, ou encore de trouver la cible la plus adaptée aux ambitions et à la stratégie de l'entreprise. Voilà qui doit vous encourager à chercher le marché idéal pour assurer votre croissance… qu'il soit éloigné ou juste à côté.

  3. Quel est le principal enjeu de votre internationalisation?
    Il n'y a pas de réponse "magique" à cette question. Ce serait trop simple! Mais un élément crucial se dégage: l'information. Et pour cause: le déploiement international ne s’improvise pas. Raison pour laquelle vous devez d'abord réaliser une analyse poussée de votre entreprise afin d'identifier clairement vos atouts, vos faiblesses, vos valeurs ou encore vos objectifs. Ensuite? Votre projet doit reposer sur une stratégie fondée sur des éléments solides et une réflexion à 360 degrés. Ce qui implique de disposer d'un maximum de données relatives à votre marché cible et aux risques existants. L'information est donc l'une des clés!

  4. Le mode d'internationalisation identifié est-il le bon?
    Exportation, cession de brevet, intermédiaire commercial, succursales, distributeurs locaux, joint-ventures, filiales ou fusion-acquisition: tous les "goûts" sont dans la nature. Vous devez trouver celui qui vous convient, en fonction d'une multitude de facteurs: votre structure, le secteur, le marché visé, vos ressources (humaines, financières, etc.), votre aversion au risque, etc. Il n'existe pas d'approche "one-fits-all"… Mais une mauvaise stratégie peut être fatale, alors explorez plusieurs pistes avant de vous décider.

  5. Avez-vous une longueur d'avance (suffisante) sur vos concurrents?
    Cette question est fondamentale pour transformer l'essai. Une autre façon de la formuler? Êtes-vous en mesure de transposer vos "valences" sur le marché cible? Avez-vous (ou aurez-vous) des capacités suffisantes pour acquérir un avantage concurrentiel sur place? Cela revient aussi à s'interroger sur la valeur ajoutée de vos produits ou services, votre capacité d'innovation, votre expertise unique ou spécifique, ou encore votre supériorité technologique.

  6. Est-ce le bon moment pour repousser les frontières?
    Le timing de l’internationalisation est un autre paramètre clé. Il repose sur trois éléments distincts:
    • Le cycle de vie de votre propre entreprise: êtes-vous prêt maintenant ou devez-vous "grandir" ou solidifier certains aspects pour ne pas vous brûler les ailes?;
    • Les opportunités: la conjoncture du marché cible joue un rôle décisif. Une offre partenariat à saisir, l’actualité économique ou encore le fait de profiter d'une fenêtre de tir commerciale. Mais attention aux démarches exclusivement "opportunistes"… elles peuvent se solder par un revers;
    • Le rythme de votre processus de conquête internationale. Autrement dit? Vous pouvez vous lancer progressivement pour mieux maîtriser les risques et accroître votre connaissance. Ou démarrer directement un projet d'envergure.

  7. Disposez-vous des ressources humaines suffisantes (et qualifiées) pour réussir?
    Le facteur humain ne peut pas être négligé! La question requiert une attention particulière à plusieurs niveaux:
    • L'adhésion: En tant que dirigeant vous devez « embarquer » dans l'aventure l'ensemble de la structure. Sans le travail dédié de vos équipes et l'implication de vos managers, vous ne pourrez pas y arriver;
    • L'organisation interne: votre efficacité repose sur la faculté à répondre aux nombreux défis à venir (commerciaux, juridiques, logistiques, etc.). Raison pour laquelle vous devez vous préparer: soit en mobilisant du personnel présent au sein de la structure, soit en recrutant des profils dédiés;
    • Le travail local: les différences entre pays sont parfois abyssales. Que ce soit en termes de culture, législation, management ou compétences. Tous ces facteurs doivent entrer dans l'équation.

  8. Tous les risques sont-ils couverts?
    Un déploiement international charrie de nombreux écueils. Et comme dit le proverbe: "gouverner, c'est prévoir!" Du risque de change aux embûches financières ou juridiques, en passant par les difficultés en termes de livraison ou de distribution. Vous devez anticiper au mieux ces dangers afin d'établir des plans de réponse rapides et efficaces.

  9. Quelles sont les erreurs à éviter?
    Vaste question! Une chose est certaine: nombre d'entreprises "abandonnent" après quelques mois et certains échecs de grandes enseignes sont cuisants. Plusieurs éléments peuvent expliquer ces déconvenues, même s'il y a parfois des paramètres hors du contrôle de l'entreprise:
    • Mauvaise prise en compte de la concurrence locale et des attentes du marché;
    • Choix inadapté de la stratégie d'entrée sur le marché;
    • Erreur de sélection des partenaires ou trop forte dépendance vis-à-vis des intermédiaires locaux;
    • Compréhension insuffisante des différences culturelles (produits inadaptés aux goûts locaux, difficultés dans les relations entrepreneuriales, etc.);
    • Démarche marketing à côté de la plaque;
    • Déficit de préparation à l'internationalisation;
    • Sous-estimation de l'investissement financier ou des coûts liés au projet.

  10. Êtes-vous bien accompagné?
    C'est l'une des clés de votre réussite: ne partez pas seul à l'assaut des marchés étrangers!

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