On ne le répétera jamais assez : l’heure est à l’action. Premiers sur la liste ? Les entreprises. Elles sont « invitées » à se réinventer pour le « bien » de la planète, mais aussi pour leur propre « survie »…

On a longtemps considéré la nature comme une ressource illimitée et gratuite… Ce qui est absurde sur le plan économique ; inacceptable sur le plan social ; dangereux sur le pan juridique. Mais les temps changent ! Acteurs incontournables de la construction d’un monde en accord avec les enjeux environnementaux, les entreprises sont plus que jamais encouragées à développer des business models plus durables. La voie pour s’engager « durablement » dans la transition économique et écologique.
Des forces convergentes
La « pression » s’exerce à plusieurs niveaux. Les 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU — qui exhortent le secteur privé à prendre des mesures concrètes — et l’accord de Paris, dans lequel 195 pays se sont mis d’accord pour garder la hausse de la température mondiale inférieure à 2 °C. Mais aussi les recommandations du GIEC, les ambitions européennes de neutralité carbone et les plans nationaux énergie-climat. Sans oublier que l’urgence climatique occupe le premier plan des préoccupations politiques et médiatiques à travers des questions cruciales : l’emploi, l’environnement, la mobilité, l’enseignement, l’énergie ou encore la santé. Mais l’influence grandit également au sein de la société civile : la « génération Y » a également mis au rang de ses principales priorités l’environnement, l’accès à l’emploi et l’enseignement ; les consommateurs prennent eux aussi conscience de l’importance de poser des actes d’achat durables et responsables.
Des défis interconnectés…
Un contexte qui laisse de moins en moins de place à l’immobilisme et à l’inertie. Il suffit parfois d’un peu de recul pour regarder autour de soi et constater que les choses changent. Le monde évolue et de nouveaux acteurs économiques viennent bousculer les marchés. Les clients et consommateurs ont des besoins différents. Les fournisseurs s’adaptent et le cadre législatif s’affine pour contribuer à une société bas carbone. Tout converge. Parfois lentement, mais la direction est certaine. Et pour cause : les défis en matière de durabilité se font de plus en plus pressants :
- Les énergies fossiles sont remises en question à cause du réchauffement climatique ;
- Les matières premières sont une incertitude en raison de l’appauvrissement des ressources ;
- L’impact sur les populations est grandissant pour une série de facteurs divers : robotisation, intelligence artificielle, vieillissement, déplacement des masses, emploi, etc. ;
- La question des infrastructures est aussi cruciale face à la croissance exponentielle de la population (notamment citadine).
… des opportunités à la clé !
Ces challenges sont à la hauteur des occasions qu’ils génèrent. Comme le formule l’écrivain Ryan Holiday : « l’obstacle est le chemin ». Chaque situation complexe est une source potentielle de débouchés ou d’innovations technologiques. À condition de s’en saisir…
- La décarbonisation pour lutter contre le réchauffement climatique apporte une multitude de nouveaux marchés (comptabilité carbone, capture du carbone, mobilité, énergies « vertes », etc.) ;
- L’économie circulaire pour bannir l’appauvrissement des ressources et revaloriser des produits et des matériaux (business models innovants, product as service, etc.) ;
- L’investissement dans le capital humain ainsi que dans des villes plus adaptées aux défis du futur (smart cities) afin de replacer l’humain au cœur des projets de société (émergence de l’entrepreneuriat social, de la finance durable ou à impact social et environnemental, etc.).
On parle ainsi de milliards de dollars « à aller chercher » pour les entreprises. Si l’on se concentre sur les ODD : ceux-ci ouvriraient pas moins de 60 opportunités de marché pour une valeur totale de 12 000 milliards USD (selon le Forum économique mondial). Grâce aux gains de productivité et de revenus commerciaux dans divers secteurs (alimentation et agriculture, villes, énergie et matériaux ou encore santé et bien-être).
Réinventer son business model… maintenant !
Toute entreprise qui souhaite rester compétitive — ou tout simplement survivre — doit donc réussir à s’adapter. Réinventer son business model. Repenser ses opérations. Mesurer ses externalités. Un exercice qui exige de regarder la big picture pour identifier la voie à suivre. Sans jamais oublier de solliciter l’aide de l’écosystème entrepreneurial. Mais demeure une question : quand entamer ce processus ? Maintenant ! C’est quand tout va bien qu’une entreprise est en position de réfléchir à son avenir. C’est lorsque les affaires tournent que vous disposez de plus de moyens pour agir et investir dans la transformation de votre société. Passer aux actes tant qu’on a les ressources plutôt que subir lorsqu’il est trop tard…
vous accompagnent tout au long de votre transition durable.
N’hésitez pas à prendre contact avec eux !
17.02.2023
Biométhane du Bois d’Arnelle : le biogaz wallon, chaînon de la transition énergétique
Produire du biogaz grâce à la fermentation de déchets agricoles ? Cela se passe chez Biométhane du Bois d’Arnelle, l’unité de production la plus importante de notre pays située dans le Hainaut.
Trois vastes dômes gris et un toit conique s’élèvent désormais dans la campagne hennuyère, à Frasnes-lez-Gosselies. Il s’agit d’une unité de production de biogaz. Son créateur et patron, Jérôme Breton, a mis 12 ans à faire aboutir ce projet, faute de cadre légal et administratif. Mais aujourd’hui, l’unité tourne et produit 70.000 MWh d’énergie.
Transformer les déchets agroalimentaires en biométhane
« Nous recyclons des déchets agroalimentaires et des matières agricoles, effluents d’élevage, pailles, feuilles de betterave, épluchures, etc. provenant d’un rayon de 15 km autour du site », lance Jérôme Breton. « Nous travaillons avec une centaine d’agriculteurs pour qui cela représente un revenu complémentaire. Dans les digesteurs, des cuves en béton chauffées à 40°C, les bactéries digèrent la matière et produisent du biogaz, constitué à 45 % de CO2 et à 55 % de CH4 méthane. C’est ce biométhane que nous récupérons par filtration, avant de l’injecter dans le réseau de distribution de gaz naturel. La matière fermentée ou digestat, un liquide noir riche en matière organique, très nutritif pour les cultures, est épandu comme engrais dans les environs, où il permet de stocker durablement du CO2 dans les sols et remplace complètement les engrais chimiques. »
Un rendement imbattable
Environ 15% du biogaz est transformé en électricité et en chaleur dont la moitié servent aux besoins propres de l’unité. Les 85% restant sont épurés pour former le biométhane. Une fois injecté dans le réseau, ce biométhane peut être utilisé comme carburant, combustible, ou encore comme matière première pour la pétrochimie. Il peut aussi faire tourner des turbines, et la chaleur générée peut être récupérée, comme sur le moteur d’une voiture. « Alors qu’un moteur de cogénération, qui produit simultanément électricité et chaleur, a un rendement total allant de 40 à 80%, notre système permet d’injecter dans le réseau 99,5% du biogaz produit », calcule le jeune exploitant. « Dans un réseau de distribution, la pression varie. L’infrastructure peut ainsi absorber des injections sans aucun besoin d’investissements supplémentaires pour les stocker. »
Cultiver pour valoriser
L’entreprise cultive également maïs, betteraves et céréales pour les valoriser en biogaz : « nous avons fait le choix délibéré de cultiver 600 hectares de cultures énergétiques pour apporter une voie de diversification complémentaire aux agriculteurs. Cela représente 30 % de notre matière première. Cette récolte est stockée pour nous permettre de ‘lisser’ les apports dans nos digesteurs, qui dépendent de l’activité agricole et agroalimentaire, par nature saisonnière. »
BNP Paribas Fortis, la seule banque à disposer de compétences aussi pointues
Pour Jérôme Breton, le projet n’aurait pu voir le jour sans le soutien de BNP Paribas Fortis. « Nous n’aurions pas obtenu les financements sans le travail de leur expert. C’est la seule banque qui dispose, en interne, de compétences aussi pointues. Les analyses et éléments qu’il nous a fournis ont d’ailleurs servi à tous les autres partenaires ! Une relation de confiance forte s’est tissée, et perdure aujourd’hui. Dans mon modèle, je ne voulais pas travailler et vivre sous perfusion d’argent public, et dans le même temps je souhaitais produire à prix corrects. Nous produisons et vendons notre biométhane à 100 euros le mégawatt/h, alors que les prix sur le marché ont frôlé 350 euros en août dernier. »
Succès d’entrepreneurs
Chez BNP Paribas Fortis, nous sommes particulièrement fiers de soutenir des entrepreneurs passionnés et inspirants. Car construire ensemble l'entrepreneuriat de demain, c'est ça aussi le Positive Banking !
15.02.2023
Elessent EMEAI : des solutions pour produire plus propre
Rendre l’industrie chimique plus respectueuse de l’environnement et plus durable : c’est ce que fait Elessent EMEIA grâce à des méthodes innovantes et des process de production plus propres.

« Notre mission est de créer des process de production plus propres et décarbonés pour nos clients. L’innovation se trouve donc au cœur de notre activité », explique d’emblée Sara Alvarez, Finance Manager auprès d’Elessent EMEAI. « Ce sont des alternatives moins polluantes aux méthodes industrielles traditionnelles. Cela permet à nos clients de continuer à élaborer des produits indispensables à nos vies de tous les jours tout en minimisant fortement leur impact sur l’environnement, notamment pour les polluants et les émissions de CO2. »
4 technologies phares
Les industries des métaux, des fertilisants, de la chimie et de la raffinerie constituent l’essentiel des clients de l’entreprise, capable de livrer des sites de production entiers clé en main. « Tjaart Van Der Walt, Director d’Elessent EMEAI : « nous disposons de quatre technologies phares. La première concerne la fabrication d’un composé extrêmement utilisé dans l’industrie, des fabricants d’engrais aux usines de pigments : l’acide sulfurique. On l’obtient par la combustion de soufre. Notre expertise de 90 ans dans ce domaine couvre la conception de sites - nous en avons livré plus d’un millier - et de process ainsi que la récupération d’énergie. Ces procédés seront essentiels à la production de batteries plus propres. »
De la qualité et du rendement en plus
La société détient également des technologies d’alkylation (une réaction couramment utilisée en chimie organique), permettant de produire des carburants à haut indice d’octane, qui rendent certains moteurs plus efficaces. Ces composés sont précieux pour les secteurs de la pétrochimie et de la raffinerie. « Nous opérons sur plus d’une centaine de sites d’alkylation dans le monde », continue Tjaart Van Der Walt. « Et 25 sites d’hydrotraitement des hydrocarbures. Il s’agit là d’une étape cruciale du raffinage du pétrole, qui en ôte certains éléments, réduisant par exemple la teneur en soufre et en azote, pour en améliorer la stabilité. Notre technologie exclusive d’hydrocraquage doux permet de récupérer plus de valeur du pétrole brut. »
À ces procédés permettant d’optimiser la qualité et le rendement d’hydrocarbures, l’entreprise ajoute des technologies dites de « lavage humide », très performantes dans le traitement des fumées.
Un soutien financier et une vraie expertise de notre secteur
« Nos activités se développent à l’échelle globale. Pour accompagner notre expansion internationale, nous avons besoin du soutien constant de notre banque, BNP Paribas Fortis, qui en plus des aspects financiers, apporte son expertise poussée de notre secteur », relate Sara Alvarez. « Cette coopération est par exemple cruciale au Maroc, en Tunisie, en Inde et en Afrique du Sud. Pour nos investissements de long terme dans ces pays, nous bénéficions des conseils de notre banque, notamment en matière de moyens et garanties de paiement : transactions sécurisées, lettres de crédit, etc. Idem pour la couverture du risque de change, essentielle dans le contexte actuel de volatilité. Ce partenariat nous permet de poursuivre notre expansion internationale. »
Succès d’entrepreneurs
Chez BNP Paribas Fortis, nous sommes particulièrement fiers de soutenir des entrepreneurs passionnés et inspirants. Car construire ensemble l'entrepreneuriat de demain, c'est ça aussi le Positive Banking !
15.02.2023
Nitto Belgium, champion mondial des entreprises les plus durables !
Fondée en 1974 à Genk, Nitto est aujourd’hui l’une des entreprises les plus durables au monde. Et d’ici 2045, l’entreprise compte bien être totalement neutre en carbone… soit cinq ans avant l’Europe !
Exemplaire sur le plan durable, Nitto et ses produits restent peu connus du grand public. « Logique, car nous travaillons dans le segment B2B », explique Sam Strijckmans, CEO de Nitto pour la zone Europe, Moyen-Orient et Asie (EMEA). « Nos produits sont surtout utilisés dans les processus de production ou comme élément constituant d’un produit fini, donc pas en lien direct avec le consommateur final. À Genk, nous produisons, par exemple, des rubans adhésifs industriels utilisés dans les voitures et toute une série d’autres applications. Voilà pourquoi notre existence semble imperceptible ! »
Ordinateurs portables, tablettes et smartphones
Pourtant, la présence du groupe Nitto est bien réelle dans notre quotidien. Plus de 50% de son chiffre d’affaires mondial est lié à l’électronique de consommation. « En effet, nous produisons des films polarisants pour tous les appareils électroniques à écran, tactile ou non : écrans plats, ordinateurs portables, tablettes, montres connectées ou smartphones (pliables). Cela signifie que la plupart des grands fabricants de téléphones mobiles sont clients chez nous », poursuit-il. Mais ce n’est pas tout : Nitto fournit aussi les industries automobile, pharmaceutique, métallurgique, celles du verre, de l’ameublement ou des soins aux personnes. Au total, la gamme de Nitto compte plus de 13.500 produits pour des secteurs très divers.
Médaille de platine
Début 2022, Nitto Belgium a décroché la médaille de platine d’EcoVadis, une agence de notation qui évalue la durabilité des entreprises. « Cela nous place parmi les entreprises les plus durables au monde. Nous sommes très engagés dans le pacte vert pour l’Europe, un ensemble d’initiatives visant à rendre l’Union européenne climatiquement neutre en 2050. En réalité, nous sommes plus ambitieux que l’UE, puisque notre objectif est d’être totalement neutres en carbone d’ici 2045 ! », soutient Sam Strijckmans, fermement convaincu que durabilité et entrepreneuriat peuvent parfaitement aller de pair. « Notre planète abrite assez d’énergie, sous forme d’eau, de soleil et de vent, pour répondre à tous nos besoins. Le défi ? Capter, stocker et distribuer cette énergie. La réponse passe par l’innovation technologique, à laquelle contribue Nitto ! »
Optimiser les processus de production
Nitto améliore sans cesse ses processus de production pour les rendre plus respectueux de la planète. « La production de films de protection et de rubans adhésifs est un bon exemple. La colle utilisée est fabriquée à base de solvants pétroliers ; quand elle sèche, ces solvants s’évaporent. Nous avons donc adopté une méthode qui permet de distiller de nouveaux solvants à partir de ces vapeurs et de les réinjecter dans le circuit. On récupère ainsi 60% des solvants usagés ! Prochainement, nous allons éliminer toute émission, en remplaçant les solvants pétroliers par de la matière non organique, mais ce processus est en phase d’expérimentation », détaille-t-il. Côté électricité, le groupe Nitto EMEA mise sur le 100% vert. « Mais nous voulons aller plus loin ! Le vrai défi n’est pas d’acheter de l’électricité verte, mais bien de diminuer nos besoins en énergie. » Nitto réduit également l’empreinte écologique de son personnel, notamment via une car policy verte et des vélos de leasing électriques. « C’est à la portée de chaque entreprise ! », insiste-t-il.
Des produits moins énergivores
Autre défi majeur pour Nitto : développer et offrir des solutions plus durables à ses clients.
« Prenons un exemple. Au dos des réfrigérateurs se trouve un évaporateur, qui ressemble à une grille. Ce composant se givre parfois, ce qui active un élément chauffant dont le rôle est de le dégivrer. Mais cela consomme beaucoup d’énergie. Nous avons donc mis au point un revêtement, appliqué sur l’évaporateur, qui permet de réduire le risque de givrage. Résultat : l’élément chauffant est moins souvent activé et la consommation baisse. Pour un réfrigérateur, cela peut représenter une réduction de 165 grammes de CO2 par jour, soit 60 kilos par an. Cela peut sembler infime, mais cela concerne deux millions de frigos européens, c’est-à-dire une diminution totale de 120.000 tonnes d’émissions de CO2 par an », affirme le CEO de Nitto EMEA.
La durabilité ancrée dans l’ADN
BNP Paribas Fortis est le partenaire financier de Nitto depuis des décennies. Un choix logique selon Sam Strijckmans : « la banque partage notre philosophie de respect de l’environnement. Comme pour nous, la durabilité est ancrée dans leur ADN. Le nouveau siège de BNP Paribas Fortis, quasi neutre en énergie, en est la preuve. Pareil pour l’investissement socialement responsable (ISR), grâce à une gamme aussi large que possible de produits financiers durables. En parallèle, la banque est une source active d’inspiration pour nous, par exemple, via l’organisation de séminaires et des forums sur le leadership éco conscient. »
Succès d’entrepreneurs
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15.02.2023
Farming for Climate : l’agroécologie, une réponse locale au réchauffement climatique
Face aux défis environnementaux, Farming for Climate soutient la transition agroécologique des agriculteurs belges en mobilisant des moyens financiers auprès d’entreprises nationales, dont BNP Paribas Fortis.

« Maman, papa, comment agir pour le climat ? » Cette question aura servi d’étincelle à la création de Farming for Climate, une ASBL fondée par une douzaine de parents issus du monde de l’entreprise. L’ambition ? Offrir plus de moyens aux agriculteurs pour inciter et accélérer leur transition vers l’agroécologie. « Suite aux marches pour le climat initiées par les jeunes en 2018, nous nous sommes demandé comment jouer un rôle actif à notre échelle. Comment contribuer localement à lutter contre le réchauffement climatique, la perte de la biodiversité et leurs conséquences ?», explique Christophe Adant, impact entrepreneur chez Farming for Climate.
Prendre soin de l’humain et de la nature
La réflexion a commencé autour de paniers bio. Mais en remontant la filière, ces bénévoles ont réalisé que favoriser l’agroécologie pouvait générer un impact bien plus important. « Dans la crise climatique, l’agriculture est à la fois victime et en partie responsable, puisqu’elle génère 20 à 25% des émissions de gaz à effets de serre, mais souffre en même temps de l’assèchement des sols, des inondations, etc. », poursuit-il. « Mais le secteur agricole fait partie de la solution : l’agroécologie est une manière intelligente de pratiquer l’agriculture, qui prend à la fois soin de l’humain et de la nature. Cela permet, entre autres, de capter ou éviter près de 3 tonnes de CO2 par hectare et par an. Et cela produit aussi des bénéfices en matière de restauration de la biodiversité, de préservation de la qualité des sols, de gestion de l’eau, de production d’une alimentation saine et locale, etc. Voilà pourquoi nous avons souhaité soutenir nos agriculteurs désireux d’emprunter le chemin de la transition agroécologique. »
Franchir le cap de l’agroécologie
Concrètement, Farming for Climate propose aux entreprises de soutenir financièrement des projets de transition menés par des fermes belges. « Le soutien se matérialise par du conseil spécialisé, mais aussi des investissements en matériel, arbres, semences, etc. Il faut également pallier la perte de rendement pendant la période de transition, de trois à cinq ans. Enfin, nous créons une vraie communauté d’agriculteurs en transition, de nature à générer des synergies, inspirer ou encore vaincre la peur du changement », détaille Christophe Adant. Et du côté des entreprises sponsors, cela équivaut à un engagement à impact concret, immédiat et local. « Planter des arbres à l’autre bout de la planète, c’est bien. Mais nos sols, nos haies et nos vergers ont aussi besoin du soutien de nos entreprises ! »
BNP Paribas Fortis, engagé aux côtés de Farming for Climate
Un message bien reçu par BNP Paribas Fortis, qui s’est engagé aux côtés de Farming for Climate. « La banque a créé des produits financiers, desquels elle rétrocède une partie du bénéfice pour financer des projets de transition menés par une dizaine de fermes belges, soit près de 443 hectares. Autrement dit, le client de la banque, qui choisit ce produit, contribue localement au changement », précise-t-il. En plus de cet impact, cela permet de créer du lien et des synergies entre agriculteurs et entreprises… « Un exemple ? Un brasseur wallon qui a intégré la production agricole de la ferme soutenue dans sa chaine de valeur, pour produire une bière 100% locale et qui capte du carbone. » La boucle est bouclée, mais Farming for Climate, engagée dans les différents plans « verts » régionaux et européens, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « D’ici 2030, nous voulons aider 1000 fermes en transition, c’est-à-dire capter et éviter 300.000 tonnes de CO2 ! »
Succès d’entrepreneurs
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