Les entreprises belges sont-elles à l’ère du numérique ? Sont-elles à la restructuration ou à l’engagement, la formation ? BNP Paribas Fortis interroge 31 entreprises cotées du pays.
Lorsque Koen De Leus Chief Economist de la banque conçoit son livre ‘l’Economie des gagnants’ sorti mi 2017, il initie un sondage qui révèle que 4 entreprises sur 5 estimaient avoir déjà un plan pour se préparer au digital ou avaient déjà agi. Le taux était de 2 fois inférieur dans le secteur industriel, concerné moins rapidement par cette révolution-ci. Qu’en est-il aujourd’hui ?
La plupart ont investi dans le digital
Le chantier du numérique serait bien en cours chez la plupart des entreprises. Ces 2 dernières années, 94 % ont augmenté leur budget technologies de l’information et, quatre entreprises sur cinq prévoient de le développer davantage les années suivantes. Une bonne nouvelle, même si, pour plus d’un tiers de ces entreprises il s’agit essentiellement d’une source de frais supplémentaires.
Signe positif après 10 ans de baisse continue de productivité, la moitié des entreprises renouent avec des gains d’efficacité : une bonne chose pour le potentiel de croissance à long terme de l'économie belge, souligne Koen De Leus.
Les avis sur le sujet sont toutefois partagés. 33% des entreprises interrogées ne se disent pas encore prêtes face à la révolution digitale. Idem, selon elles, pour la moitié de leurs fournisseurs et de leurs clients
Source d’emploi ou non ?
Trois quarts des entreprises disent avoir engagé plus de renfort en la matière depuis deux ans. Mais c’est un défi de trouver les bons talents, en raison de la pénurie annoncée de travailleurs qualifiés en technologies de l’information et de la communication (ICT).
Par ailleurs, une entreprise sur quatre déclare avoir procédé à des restructurations et à des suppressions de postes et le phénomène durerait encore plusieurs années.
Enseignement, formation ?
Il est clair que le système éducatif doit s’adapter. Des formations en entreprise sont souhaitables pour l’acquisition de nouvelles aptitudes. Plus de la moitié des entreprises interrogées ont augmenté leur budget formation. Une formation continue devrait éviter de faire de certains des perdants de la digitalisation
Régulation. Avis mitigés là aussi
Et la concurrence dans tout cela? Le gros des bénéfices reviendra-t-il aux géants du digital? Une nouvelle loi anti-trust est-elle souhaitable ? Oui selon 61% des entreprises. Il suffirait juste d’un peu la modifier pour trente autres pourcents. Et puis il y en a pour affirmer qu’il faut assouplir…
10.06.2024
La facturation électronique entre entreprises désormais obligatoire
Le projet de loi qui veut introduire cette obligation dans notre pays est actuellement en discussion au parlement fédéral. Après l’approbation du projet, la « facturation électronique B2B » sera obligatoire dès le 1er janvier 2026. Nos experts expliquent pourquoi la Belgique veut introduire ces nouvelles règles, quelles sont les conséquences pour votre entreprise et comment nous pouvons encore mieux vous accompagner.
« Il s’agit d’une réglementation européenne qui sera transposée au niveau belge dès le 1er janvier 2026, explique Emmanuel Bairiot, Responsable Produit chez BNP Paribas Fortis. Elle concerne tout assujetti à la TVA dans le cadre de relations commerciales, soit le B2B, au niveau national. Cela concernera également les relations commerciales au-delà de nos frontières à l’horizon 2028-2030 : la transmission de facture sera harmonisée au niveau européen, aves les mêmes règles d’envoi, de réception et de contenu d’information. »
« Cette régulation européenne vise notamment à limiter la fraude fiscale, complète Emmanuel Bairiot. De plus, les factures électroniques contiennent des données structurées très riches en informations pertinentes. C’est utile au niveau de la politique économique des États membres, qui peuvent ainsi prendre le pouls du tissu entrepreneurial du pays et savoir comment s’adapter et fournir des aides. Cela peut également aider les entreprises dans leur cycle « order to cash », car ce processus dématérialisé est entièrement automatisé, ce qui permet aux entreprises de gagner en efficacité et de réduire le temps entre les différentes étapes comme l’envoi, la réception, l’encaissement... »
Pas une révolution mais une évolution
« La nouvelle réglementation n'est pas tant une révolution qu'une évolution, complète Frédéric Fontaine, Head of Transaction Banking chez BNP Paribas Fortis. Ce changement réglementaire sera facilité par les solutions comptables, les softwares, par les sociétés assurant l’émission de factures électroniques.
En tant que banque et société de factoring, nous nous devons d’être présents. Dès 2026, tous les assujettis à la TVA seront interconnectés de manière digitale pour l’envoi et la réception de leurs factures. La banque doit se glisser dans ce canal pour aider nos entreprises à payer et à être payées, et aussi financer des factures sortantes si nécessaire via le factoring. Cela fait partie de notre ADN digital. Nous guiderons nos clients et clientes depuis la création et tout au long du développement et de la croissance de ce processus. Nous serons présents. »
Quel impact pour les entreprises ?
« L’e-invoicing sera obligatoire à très court terme, souligne Emmanuel Bairiot. 2026, c’est demain. Nous recommandons à nos clients professionnels de se mettre en contact avec leur fournisseur de service de facturation, afin de voir comment ils abordent ce changement au niveau du logiciel de facturation. Sera-t-il conforme aux nouvelles règles ? En tant que client, dois-je faire quelque chose en plus ? »
« Il faut anticiper, poursuit-il. Les logiciels sont en train de s’adapter, donc les choses devraient se passer assez naturellement. Mais nos clients peuvent aussi se poser la question pour leurs relations commerciales hors frontières, à moyen terme. C’est aussi l’occasion de réfléchir à son propre processus de facturation. Faut-il réorganiser certains aspects ? »
Prêts à encore mieux vous accompagner
« En tant que banque numéro 1, nous sommes toujours au fait des évolutions, se réjouit Emmanuel Bairiot. Notre ambition est d’être de plus en plus performants digitalement et d’offrir des services à portée de main à nos clients et clientes, par exemple avec des outils tels qu’Easy Banking Business. En termes stratégiques, il est donc normal que nous nous intéressions à l’e-invoicing. De plus, nous bénéficions de l’expertise du Groupe, de sa vision sur l’invoicing au niveau international. Nous pourrons donc profiter de la position du Groupe et de notre expérience dans les canaux digitaux pour accompagner notre clientèle. »
En savoir plus ?
Écoutez l’épisode sur la facturation électronique B2B.
16.05.2024
Kazidomi, webshop belge de produits sains
Un abonnement pour fidéliser sa clientèle, se réinventer en période de crise et acheter mieux : Emna Everard a vu juste pour lancer et pérenniser sa start-up bruxelloise.
Née dans une famille de médecins spécialisés en diététique, Emna Everard sait ce que signifie manger sainement. « À 12 ans, je décryptais déjà les étiquettes des emballages. Mon rêve était de réussir à ouvrir, un jour, un supermarché où on pourrait faire ses courses les yeux fermés » se souvient-elle.
Et puisqu'Emna Everard a l'entrepreneuriat dans le sang, c'est ce qu'elle a fait. En 2016, un peu avant la fin de ses études supérieures, elle lance le supermarché en ligne « le plus sain du marché » : Kazidomi. Ses exigences sont élevées, tant en matière de composition que de goût. Car Kazidomi trie ses produits sur le volet, permettant à sa clientèle d’acheter en toute confiance des produits sains, majoritairement bio et tournés vers le végétal.
Le programme de fidélisation
Six mois après son lancement, la croissance de Kazidomi s’accélère grâce au lancement de son programme de fidélité. Un abonnement à 59 euros qui offre des réductions de 20 à 50% sur l'ensemble des produits alimentaires, cosmétiques ou d'entretien disponibles en ligne. Rentabilisation et économies garanties.
S’en suit une première levée de fonds de 50.000 euros en 2017. Kazidomi grandit, étend la taille de son stock et développe son marketing. Emna Everard engage ses deux premiers collaborateurs. Le chiffre d’affaires augmente vite et explose littéralement pendant la crise du Covid. « Les consommateurs avaient soudain le temps de réfléchir à leur santé et à leur bien-être et faisaient l’essentiel de leurs achats en ligne » ajoute-t-elle.
Comment se réinventer ?
L’après crise constitue un tournant. « Kazidomi a dû se réinventer. Nous voulions trouver une stabilité financière et éviter toute dépendance à des moyens externes » poursuit Emna Everard. Avec ses équipes, elle mène une réflexion sur la structure des coûts, l’efficience opérationnelle et le marketing. L’objectif n’est plus la croissance à tout prix, mais bien la pérennité et la santé financière de l’entreprise, grâce à une réorganisation intelligente.
Deux acquisitions vont ensuite permettre à Kazidomi de relancer sa croissance, en créant des synergies porteuses : « Smart Fooding » en août 2022 et « Bébé au Naturel » quelques mois plus tard. Une entité spécialisée dans les produits sains pour les bébés et leurs parents. « Avec Bébé au Naturel, nous avons doublé le volume de colis envoyés » complète Emna Everard. « Cela nous a permis d’obtenir un meilleur tarif auprès de nos transporteurs et de réduire les coûts ».
Une banque réactive et à l’écoute
En tant que banquier de la start-up bruxelloise, BNP Paribas Fortis lui a accordé trois crédits à son lancement, entre 2016 et 2019. Un soutien qui coulait de source, les engagements de Kazidomi en matière d’objectifs ESG (Environnemental, Sociétal et Gouvernance) cadrant parfaitement avec la stratégie de la banque. « Nous avons intégré le programme Innovation Hub de BNP Paribas Fortis et notre chargé de relation - qui connaissait très bien le milieu des start-ups - s'est montré immédiatement enthousiaste et très à l'écoute. Il a cru en notre projet, l'a suivi de près, nous a conseillé de participer à une série d'événements pour rencontrer d'autres acteurs dont le parcours et le profil est intéressant pour nous », explique l’Entrepreneure de l’année 2019.
Mais le soutien ne s’est pas arrêté là. « En décembre 2022, c’est grâce à BNP Paribas Fortis, entre autres, que nous avons pu acquérir « Bébé au Naturel ». Des start-ups comme Kazidomi ont besoin d’une grande réactivité de la part de leur banque. Quand il y a une entreprise à racheter, une opportunité, les choses doivent aller vite. Analyse du dossier, mise à disposition des fonds : BNP Paribas Fortis a toujours été réactif et enthousiaste et nous a soutenu dans 99% de nos demandes » s’enthousiasme la CEO.
Huit ans après son lancement, Kazidomi livre 4.000 produits partout en Europe. La start up belge réalise 90% de ses ventes via son site web et 10% via des revendeurs externes, comme Delhaize. Kazidomi a également lancé sa propre marque «Kazidomi», qui propose 200 produits. «En travaillant en direct avec les producteurs, nous pouvons proposer les produits les plus qualitatifs possibles, au meilleur prix». |
Kazidomi est prêt à changer le monde. Découvrez d’autres histoires fascinantes de chefs d’entreprise.
14.05.2024
Moins de CO2 et des aliments plus sains
Cosucra investit dans la décarbonation de ses processus de production. L’accent est mis sur les fibres & protéines végétales à base de chicorée et de pois, pour une alimentation saine et moins polluante.
L’entreprise hennuyère Cosucra existe depuis 1852. L’entreprise garde une taille relativement petite avec 365 employés, mais les activités ont changé au fil du temps. À partir des années 80, la transformation des betteraves sucrières a été remplacée par celle de chicorée et de pois jaunes. Le sucre a été remplacé par de l’inuline et de la protéine de pois.
« De nombreuses familles ont peu de temps pour préparer un repas frais chaque jour. Nos produits permettent à l’industrie de leur proposer des repas faciles, rapides et nutritifs » explique Eric Bosly, CEO de Cosucra. « Les nutritionnistes soulignent l’importance des fibres et des protéines végétales pour la santé, et un tel régime a aussi une influence positive sur notre empreinte écologique. »
Nouveaux investisseurs
Pour aller plus loin dans la décarbonation, l’entreprise a lancé en 2023 un plan d’investissement de sept ans d’un montant de 150 millions d’euros. « Nous nous sentons fort concernés par la crise climatique, et nous voulions donc accélérer cette transition » déclare Eric Bosly. « C’est pourquoi nous avons fait appel à trois investisseurs qui partagent nos valeurs et sont prêts à s’engager à long terme. »
Relation sur le long terme
Cosucra et BNP Paribas Fortis collaborent depuis longtemps. « BNP Paribas Fortis nous a soutenus dans notre expansion au Danemark et aux États-Unis. Il est très important d’avoir un seul et même interlocuteur pour la mise en place de la structure financière des filiales, l’ouverture de comptes à l’étranger, etc. Nous nous réunissons régulièrement, ce qui nous permet de compter sur l’expertise d’équipes spécialisées dans l’industrie alimentaire. Leur vision macro est un beau complément à celle des account managers locaux qui connaissent bien nos activités. »
Des conditions de marché identiques
Les efforts fournis par Cosucra permettront de réduire les émissions de CO2 de 55% d’ici trois ans. La décarbonation n’est qu’un de combats d’Eric Bosly. « Nous plaidons pour les mêmes conditions de marché que pour les protéines animales. Pourquoi, par exemple, une TVA de 20% est-elle appliquée au lait à base de pois alors que le lait de vache relève de la TVA à 6% ? Les produits d’origine végétale sont, en outre, plus chers, parce que vous ne pouvez pas réaliser d’économies d’échelle en raison des quantités plus faibles. Compte tenu de tous les « effets externes négatifs » des produits animaux, tant sur la santé que sur l’environnement, notre secteur mérite un soutien jusqu’à ce que nous atteignions une certaine ampleur. »
Changement de mentalité
Le chef d’entreprise déplore la façon dont le commerce de détail utilise la viande comme produit d’appel, en réduisant ses marges pour offrir un prix attractif aux consommateurs. « En période d’inflation, cette différence de prix est d’autant plus préjudiciable pour nous. Un changement de mentalité est donc vraiment nécessaire. Les nutritionnistes disent qu’une portion hebdomadaire de 200 à 250 grammes de viande suffit pour en tirer les bienfaits nutritionnels, sans les effets négatifs. Mais actuellement, la plupart des Belges consomment plutôt 200 grammes de viande par jour. »
Éric Bosly estime aussi que la concurrence des produits agricoles importés est un obstacle. « Le Pacte vert pour l'Europe vise à réduire de moitié les intrants, ce qui entraîne notamment l’interdiction de nombreux herbicides. Les agriculteurs devraient être accompagnés dans cette transition. Et une entreprise comme Cosucra, qui achète des chicorées et des pois dans un rayon de 200 kilomètres, ne joue pas à armes égales avec la forte concurrence chinoise. »
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13.05.2024
Brepols prépare son avenir
Née il y a plus de 2 siècles, Brepols crée depuis 1976 des agendas permettant de mieux organiser son temps. Via un groupe de projet interne, ils misent sur les personnes, la planète et la prospérité.
« C’est depuis Turnhout et notre succursale à Paris que nous créons avec nos 110 collaborateurs des outils permettant à nos clients de mieux gérer leur temps, au bénéfice de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée », explique Philippe Pissens, directeur financier de Brepols. « La qualité, le savoir-faire et la créativité sont au cœur de nos produits. Les agendas, calendriers et carnets Brepols ne sont pas des produits jetables, mais durent des années sans aucun problème. En outre, nous fabriquons des articles professionnels de maroquinerie sous la marque Maverick, et nous avons lancé une toute nouvelle collection de notebooks haut de gamme sous la marque « de KEMPEN ». Nous distribuons aussi les célèbres carnets Moleskine. Nous proposons par ailleurs des services de reliure », précise-t-il. Les principaux marchés de Brepols sont le Benelux et la France.
Les finances sur de bons rails
Depuis sa création en 1796, Brepols a vu passer de nombreuses tendances et évolutions. Ces dernières années ont été placées sous le signe de la croissance. C’est certainement aussi grâce au directeur financier, qui a rejoint l’entreprise en 2000. Avec un chiffre d’affaires de 17,4 millions d’euros en 2021, 19,6 millions en 2022 et 20,8 millions l’année dernière, l’entreprise est clairement sur la bonne voie financière. « Ces chiffres ne sont pas uniquement la conséquence de hausses de prix. Nous sommes une entreprise solide avec une solvabilité de 70%, ce qui signifie que nous ne nous finançons qu’avec 30% de fonds externes » précise-t-il.
Plus que planter des arbres
« Depuis 2009, nous utilisons exclusivement du papier labellisé FSC (Forest Stewardship Council). Pour chaque arbre qui meurt, un nouvel arbre est planté. Mais il est toujours possible de faire mieux. En 2022, nous avons mis en place un groupe de projet composé de personnes de tous les niveaux de l’entreprise. Nous l’avons baptisé P3 : nous nous concentrons sur les personnes, la planète et la prospérité. »
Le groupe de projet a analysé les forces et faiblesses de l’entreprise, avec l’organisation patronale Voka comme caisse de résonance. « Nous ne voulions surtout pas tomber dans le greenwashing » insiste Philippe Pissens. Concrètement, Brepols a dressé dix-huit points d’action qui lui ont permis de couvrir neuf des dix-sept objectifs de développement durable. Outre une charte, il s’agit par exemple d’un ‘code of conduct’ que les fournisseurs doivent signer et respecter. Parmi les autres initiatives, citons l’attention portée à la production locale, la limitation des déchets résiduels, la réduction de la consommation d’énergie et le développement d’une politique RH axée sur la diversité et l’inclusion. « L’objectif de ce groupe de projet est de susciter une adhésion en interne et en externe, et de communiquer clairement avec toutes nos parties prenantes. »
Un modèle d’organisation fluide
« Nous attachons une grande importance à l’honnêteté et à la transparence vis-à-vis de nos collaborateurs » poursuit Philippe Pissens. « Nous menons une concertation intensive avec eux, tant formellement qu’informellement. Nous optons délibérément pour un modèle d’organisation fluide et participatif, entre structure hiérarchique et autogestion. C’est essentiel, car un quart de nos collaborateurs prendront leur retraite au cours des trois prochaines années. Voilà pourquoi nous avons aussi acheté des cobots, ce qui rend le travail moins physiquement éprouvant pour eux. »
Communication claire
Philippe Pissens souligne l’importance d’une communication claire vers toutes les parties prenantes, y compris les partenaires financiers comme BNP Paribas Fortis. « Notre banque est devenue une figure clé dans notre gestion d’entreprise. Nous fournissons à notre chargé de relation des chiffres détaillés et l’informons de nos ambitions durables. Nos personnes de contact chez BNP Paribas Fortis nous fournissent non seulement des informations sur les produits financiers, mais aussi des conseils concrets, notamment sur la mesure de notre consommation d’énergie et les possibilités de subvention, par exemple pour installer des panneaux solaires. La communication se fait vraiment dans les deux sens ! Notre collaboration est devenue un véritable partenariat. Entreprendre en se souciant des aspects ESG (Environmental, Social, Governance) est au cœur de chacun de nos échanges », conclut Philippe Pissens.
Quote
« La banque est devenue une figure clé dans notre gestion »
Philippe Pissens, directeur financier Brepols
Brepols est prêt à changer le monde. Découvrez d’autres histoires fascinantes de chefs d’entreprise.