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27.04.2017

Formation : les entreprises continuent à investir

L’économie connaît des hésitations. Ce qui n’empêche pas les entreprises belges d’investir en 2015, à nouveau près d’un milliard d’EUR en formations formelles. Avec cependant des différences entre régions, secteurs et sexes.

Économies, restructurations, licenciements, incertitude… Les temps sont durs pour l’économie belge. Pourtant, le volume des formations n’en laisse rien paraître. On y pratique le ‘business as usual’. Bisnode, expert en données et analyses (www.bisnode.be), a étudié de près les bilans sociaux de 17.000 entreprises belges qui représentent ensemble environ 1,2 million d’employés. Bisnode a ainsi pu évaluer leur niveau d’investissement en formations formelles (des cours et des stages généralement dispensés par des enseignants externes). Selon Bart Vanbaelen, business unit manager B2B de Bisnode Belgique, le résultat est plutôt satisfaisant.

« Si l’on totalise les investissements de ces 17.000 entreprises en 2015, on atteint presque le milliard d’euros dédié à la formation du personnel. Chiffre qui reste tout à fait dans la ligne de 2013 et de 2014. Au sein des entreprises qui s’engagent sur la voie du L&D (Learning and Development), plus de la moitié des employés répondent positivement à l’offre. En 2015, près de 785.000 personnes ont suivi une ou plusieurs formations. »

L’analyse révèle que ce sont les plus grandes entreprises qui ont consacré le plus de fonds à la formation. Les 191 plus grosses sociétés (des entreprises de plus de 1.000 employés) ont dépensé 43 % du total du budget, pour 39 % de personnes qui ont suivi des cours. Les entreprises dont la taille est légèrement inférieure – de 500 à 1.000 employés – ont organisé les formations les plus coûteuses.

Nombre de grandes entreprises ont leur siège à Bruxelles. On s’attend donc en toute logique que ce soit la capitale qui détienne la moyenne la plus élevée en dépenses de formation, ce que confirment les chiffres. Les sociétés bruxelloises dépensent en formation une moyenne de 1.893 EUR pour un homme et de 1.173 EUR pour une femme. En Wallonie, la dépense s’élève respectivement à 1.411 EUR et 919 EUR, et en Flandre, elle est respectivement de 1.360 EUR et de 858 EUR.

Bart Vanbaelen explique :

« En Wallonie, les chiffres sont un peu biaisés par le Brabant wallon, une province qui se porte économiquement très bien et compte quelques-unes des toute grandes entreprises. Le coût moyen d’une formation est encore bien plus élevé qu’à Bruxelles : 1.861 EUR, par rapport à 1.586 EUR. Dans les autres provinces wallonnes, le coût moyen est comparable à celui des provinces flamandes. Autre fait remarquable : c’est précisément à Bruxelles que les plus petites entreprises investissent le moins dans la formation. Plus de 60 % des employés ayant suivi une formation dans la capitale travaillent dans une société qui compte plus de 1.000 employés. »

(Source: Bisnode)

 

  

(Source :  Bisnode)

 

La conclusion la plus remarquable de l’étude de Bisnode porte sur la différence entre employés masculins et féminins. 68 % des femmes suivent une formation (ce qui représente une nette augmentation par rapport à 2013 et 2014), tandis que les hommes ne sont que 58 % à le faire (en léger recul). Par ailleurs, les formations suivies par les hommes sont nettement plus longues et plus chères que celles des femmes. Si les dames suivent en moyenne 22 heures de formation par année, les messieurs en suivent 27. Pour les femmes, le tarif est de 952 EUR, pour les hommes, de 1.509 EUR, ce qui représente une différence de 37 %.

Bart Vanbaelen déclare :

« Il est probable que ces écarts s’expliquent par les différences observées entre secteurs. Ceux qui permettent majoritairement aux femmes de suivre des formations sont les soins et la santé. La plupart du temps, les sociétés souhaitent proposer des formations, mais en général elles ne disposent pas de fonds suffisants pour acheter des programmes coûteux. Compte tenu du vieillissement de la population, il s’agit essentiellement de secteurs en pleine croissance, ce qui pourrait expliquer pourquoi le nombre d’heures augmente ces dernières années. Les sociétés au sein desquelles les hommes sont nombreux à se former relèvent surtout de secteurs comme le transport, la chimie, ou même le commerce. Les salaires y sont en moyenne plus élevés et les formations plus techniques. Par exemple, le secteur « fabrication de produits chimiques » consacre à la formation un budget moyen annuel de 1.880 EUR ».

 

(Source : Bisnode)

 

La conclusion générale de cette étude le souligne, malgré les conditions difficiles, les entreprises belges continuent à investir dans la formation.

Bart Vanbaelen conclut :

« Non seulement c’est un fait remarquable, mais c’est aussi nécessaire.  Pour la chasse aux talents (war for talent) d’une part, car les employés plus jeunes estiment qu’il est parfaitement normal de continuer à apprendre et à se développer. Mais aussi pour la rétention des talents (care for talent). Quand une entreprise offre à ses collaborateurs l’occasion de se former, ces derniers se sentent mieux valorisés et accomplissent leur travail avec plus d’expertise et de motivation ».

 

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02.05.2017

Dépenses de formation dans les entreprises belges : résultats mitigés

Les entreprises belges continuent à investir dans la formation. Mais faisons-nous mieux ou moins bien que d’autres pays ? Tout dépend de l’angle d’approche.

L’apprentissage tout au long de la vie, la formation permanente : voici les leviers que l’Europe veut activer  pour garantir demain un emploi à ses citoyens. Trois études européennes nous permettent de comparer les efforts des pays de l’UE.

  1. CVTS (Continuing Vocational Training Survey) : enquête quinquennale réalisée auprès d’employeurs de plus de dix collaborateurs actifs dans l’industrie et dans les secteurs privés des services.
  2. EWCS (European Working Conditions Survey) : enquête socio-économique menée auprès des employés.
  3. LFS (Labour Force Survey) : enquête socio-économique effectuée auprès des ménages.

Ces trois études jaugent entre autres la participation des employés à la formation.

  1. Selon la CVTS (la dernière édition date de 2010), une formation formelle a été suivie par plus de 52 % des employés.
  2. La dernière enquête EWCS (qui est aussi de 2010) relève une participation moyenne de 39 %.
  3. D’après la LFS (a dernière datant de 2015), le taux de participation baisserait jusqu’à 7,4 %.

Les différences sont énormes. Pour Wouter Vanderbiesen (Steunpunt Werk, KULeuven) c’est essentiellement une question de conception et de méthodologie.

«  La CVTS est une enquête indépendante qui étudie les efforts accomplis en matière de  formation. Il est probable que les entreprises axées sur la formation prennent plus souvent part à ce genre d’enquête. La période de référence diffère aussi : un an pour la CVTS et la EWCS, un mois pour la LFS. »

Les écarts importants que nous observons entre ces trois sources peuvent donc s’expliquer. Ce qui est plus problématique, c’est que la comparaison avec les autres pays part aussi dans tous les sens.

  1. Avec un taux de participation de 52 %, la Belgique serait, selon la CVTS, parmi les pays européens en tête, la moyenne européenne étant de 38 %. Seule la République tchèque ferait mieux. Nous serions même en avance par rapport aux pays scandinaves, traditionnellement au top en matière de formations.
  2. Avec 39 % pour l’enquête EWCS, nous nous situons dans la moyenne européenne des 37 %.
  3. Le score LFS (2015) de 7,4 % est par contre plutôt modeste comparé à la moyenne de l’UE des 15 qui s’élève à 17,4 % (voir tableau ci-dessous).

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Wouter Vanderbiesen commente :

« Si vous posez la question aux entreprises, donc selon la CVTS, notre pays fait beaucoup mieux que lorsque l’on interroge les employés, comme c’est le cas des enquêtes EWCS ou LFS. C’est au sein de ces deux dernières sources que le classement des différents pays de l’UE est le plus cohérent. Les pays qui obtiennent un score élevé en LFS ont généralement aussi un chiffre élevé dans le EWCS. Où faut-il placer la Belgique ? Je présume que la réalité se situe quelque part au milieu, autour de la moyenne européenne. »

Investissement en formation par rapport aux coûts de la main-d'oeuvre

Outre la participation à la formation, le Continuing Vocational Training Survey se penche aussi sur  les investissements financiers que les entreprises consentent pour la formation de leurs collaborateurs. En 2010, ces frais s’élevaient à 2,4 % du coût total du travail. Ce pourcentage ne couvre pas que les frais directs (par exemple les paiements aux formateurs), mais aussi les frais indirects, tels que les coûts salariaux des employés suivant une formation pendant leurs heures de travail. En Belgique, ce dernier point représente quasi deux tiers de l’investissement total dans la formation. Dans les pays limitrophes, c’est nettement moins. La moyenne européenne est de 50/50. L’une des explications de ce phénomène réside dans les coûts de main-d’œuvre particulièrement élevés en Belgique.

 

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09.12.2024

Entrepreneuriat sécurisé avec BNP Paribas Fortis

Tous les chefs d’entreprise vous le diront : les marchés financiers sont imprévisibles et cela implique des risques. Nous vous proposons des solutions pour diriger votre entreprise en toute sécurité.

Petit ou grand, domestique ou international : si vous entrez sur un marché en tant qu’entrepreneur·e et faites de votre mieux pour faire prospérer votre entreprise, il y aura inévitablement des moments où vous courrez des risques dans le cadre de vos activités. Frédéric Raxhon, Head of FI Midcap Sales chez Transaction Banking de BNP Paribas Fortis, est spécialiste en la matière. Fort de son expertise, il nous dévoile la manière dont BNP Paribas Fortis s’occupe de la sécurité des entreprises.

Frédéric Raxhon a une vision claire de l’impact de la volatilité des marchés sur les opérations quotidiennes des petites, moyennes et grandes entreprises. Son parcours professionnel de banquier dans le domaine de la finance d’entreprise, des actions et des produits dérivés, ainsi que dans l’accompagnement de sociétés holdings et cotées en bourse lui permet d’observer le fonctionnement du marché d’un œil aguerri.

Frédéric Raxhon : « Nous comprenons parfaitement que l’incertitude des prix, sous forme de volatilité sur les marchés financiers, peut avoir un impact significatif sur le fonctionnement et la rentabilité des entreprises. C’est pour cela que nous surveillons en permanence les marchés et leur volatilité : si les prix fluctuent rapidement, nos clients risquent d’acheter trop cher et de vendre trop bon marché. Nous avons déjà eu notre compte à ce niveau-là ces dernières années : une forte hausse des taux d’intérêt, une crise énergétique avec des prix extrêmement volatils et une forte hausse de l’inflation.

Nous nous attendons toujours à une volatilité sur ces marchés, en raison notamment des tensions géopolitiques et des guerres qui ne se terminent pas. Mais les élections provoquent également de la volatilité, car elles entraînent souvent un changement d’attitude des pays vis-à-vis de l’économie. Donald Trump envisage ainsi d’augmenter significativement les droits de douane pour les États-Unis. Cela aura un impact sur la croissance et les inflations mondiales. L’écologisation de la société par la transition énergétique, aussi positive soit-elle, est également source d’incertitude. Par exemple, elle contraint les entreprises à consentir d’énormes investissements, sans savoir clairement quelles technologies survivront…

Tous ces facteurs montrent surtout une chose : les entreprises ont besoin d’un accompagnement, dans lequel elles reçoivent une solution sur mesure, pour s’assurer que l’impact de la volatilité des marchés sur leur fonctionnement soit minimal et qu’elles puissent se concentrer sur leur cœur de métier. »

Orientation solutions

Cette solution provient d’un partenaire qui occupe une position de leader du marché dans la sécurisation des entreprises nationales et internationales.

Frédéric Raxhon : « Chez BNP Paribas Fortis, notre tâche consiste très souvent à gérer les risques des entreprises qui ont un certain nombre de souhaits simples sur la liste de leurs envies : elles veulent faire des affaires d’une manière ordinaire et quotidienne ; acheter à un prix le plus fixe possible ; payer leurs salaires dans un environnement stable ; vendre à des clients avec une marge rentable et stable… Lorsqu’ils ressentent une incertitude pour leur fonctionnement sur le marché, nous sommes là pour les accompagner et leur apporter des solutions adaptées aux différents scénarios.

Cela peut aller des entreprises qui veulent de la stabilité lorsqu’elles achètent ou vendent des biens dans une autre devise, à la maîtrise des taux d’intérêt variables dans leurs emprunts actuels ou futurs, en passant par la création d’un environnement financier stable dans lequel elles peuvent payer leurs salaires de manière constante. Mais nous couvrons également les matières premières : les entreprises qui consomment beaucoup d’énergie, de métal ou, par exemple, de blé – quelques-unes des matières premières soumises à des fluctuations de prix – peuvent compter sur notre expertise pour transformer leur incertitude en certitude.

Lorsque, à la fin de l’année, les entreprises bouclent leurs budgets pour les années à venir, le fait qu’elles intègrent des hypothèses dans leurs budgets et leurs charges est un facteur dont les marchés futurs ne tiennent bien entendu pas compte. Et cela peut entraîner des incohérences dans le fonctionnement de l’exercice suivant. Nous proposons aussi régulièrement des solutions dans ce cadre ; des solutions qui injectent de la confiance dans l’ensemble de ce processus. Nous aidons les chefs d’entreprise à rendre la « viabilité » de leur entreprise indépendante de ce qui se passe sur les marchés financiers. Cette orientation solution permanente, quel que soit le scénario, fait partie intégrante de BNP Paribas Fortis. »

Ressenti international

Étant donné que les entreprises belges font de plus en plus souvent le pas vers l’étranger, il est crucial d’observer l’économie en développement d’un point de vue international.

Frédéric Raxhon : « Dans l’espace économique, tout est étroitement lié. La crise énergétique, par exemple, ne s’est pas uniquement jouée à l’intérieur des frontières nationales. À l’époque, les prix de l’électricité chez nous étaient aussi directement liés au fait que la France ne pouvait plus fournir autant d’énergie nucléaire qu’auparavant pendant une période. Les élections américaines ont, en raison de la nervosité des investisseurs et des marchés environnants, une influence directe sur les activités commerciales dans l’espace international. Et je pourrais encore donner de nombreux autres exemples.

Nous nous attendons d’ailleurs à ce que cette interdépendance et cette volatilité se poursuivent : de nombreuses tendances économiques et mondiales alimentent l’incertitude. C’est pourquoi il est si important de garder le contact avec ce monde et ces incertitudes. Chez BNP Paribas Fortis, nous y parvenons en faisant appel à un réseau mondial d’experts qui, pour ainsi dire, ne dorment jamais. Quoi qu’il arrive et où que cela se passe, il y a toujours des collaborateurs de notre banque à proximité qui suivent la situation et nous conseillent en temps réel sur la meilleure manière d’informer nos clients. Ce réseau vaut véritablement de l’or pour nous et pour nos clients. »

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10.09.2020

Des projets d'exportation ? Écoutez d'abord nos experts

Pour bien préparer votre aventure à l'étranger, posez-vous les bonnes questions et soyez également à l'écoute d'experts expérimentés : partenaires, clients, collègues exportateurs et experts.

BNP Paribas Fortis est à l'écoute des chefs d'entreprise internationaux et leur apporte des conseils judicieux. « Bon nombre d'entreprises exportatrices sollicitent nos services trop tard », explique Frank Haak, Head of Sales Global Trade Solutions.

 

Les chefs d'entreprise qui n'ont pas beaucoup d'expérience en matière d'exportation tombent souvent des nues en découvrant les coûts y afférents. De quels facteurs doivent-ils tous tenir compte en budgétisant leurs projets d'exportation ?

Frank Haak : « La budgétisation et la fixation des prix dépendent de nombreux facteurs importants : les fonds de roulement, les risques de change et les intérêts de change, le préfinancement, les marges bénéficiaires, les assurances, les droits d'importation et autres taxes locales, la tarification des concurrents, etc. Nous conseillons toujours aux clients ou aux prospects de partir du scénario le plus défavorable. Bon nombre d'entreprises se lancent dans leur première aventure à l'étranger avec une préparation insuffisante. Elles repèrent une opportunité et elles la saisissent – souvent, avec un sentiment de déception et un revers financier à la clé.

Nos experts possèdent une longue expérience des exportations et le Groupe BNP Paribas dispose d'équipes dans le monde entier. Nous pouvons ainsi donner des conseils généraux et spécifiques à chaque pays. Prenons l'exemple d'un constructeur de machines qui souhaite fabriquer et produire des machines sur mesure. Nous lui conseillerons de tenir compte de la valeur de réutilisation de ces machines lors de la budgétisation : si, tout à coup, le client étranger ne souhaite plus les acheter ou si les exportations vers le pays en question deviennent impossibles en raison d'un embargo commercial ou d'une situation d'urgence, pourra-t-il encore écouler son stock ? »

 

Quels types d'entreprises peuvent s'adresser à BNP Paribas Fortis pour obtenir des conseils ?

Frank Haak : « Tout le monde est le bienvenu ! Souvent, les chefs d'entreprise n'osent pas demander de conseils, parfois par crainte que cela ne leur coûte de l'argent. Alors qu'à terme, cela peut justement leur en faire économiser beaucoup. La souscription d'une "letter of credit" ou crédit documentaire est, par exemple, recommandée à toute personne qui exporte pour la première fois à l'étranger. En combinant ce produit à une confirmation de BNP Paribas Fortis, l'exportateur a la certitude de recevoir son argent contre remise de documents conformes, tandis que l'acheteur peut compter sur une livraison correcte de ses biens ou services. »

 

Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Que peut faire un exportateur sans crédit documentaire en cas de défaut de paiement ?

Frank Haak : « Si vos factures ne sont pas payées, il est encore possible de contacter la banque de la contrepartie dans l'espoir que celle-ci interviendra. Mais je serais plutôt fataliste : la probabilité d'une résolution sans perte financière est malheureusement minime. Une fois que vous avez laissé vos marchandises à la douane, vous perdez généralement tout contrôle. D'où l'importance d'une bonne préparation : écoutez et suivez les conseils de votre banque et d'organisations telles que Flanders Investment & Trade (FIT). Vous vous protégerez ainsi contre de nombreux risques d'exportation. » 

 

BNP Paribas Fortis

  • est, en Belgique (cf. statistiques de la BNB), la banque numéro 1 pour l'importation (± 40 % de part de marché) et l'exportation (± 25 % de part de marché) : elle offre des conseils et des solutions de financement et peut aider ses clients à découvrir de nouveaux marchés d'exportation grâce au service « Trade Development » ;
  • se réjouit de constater que la Belgique fait partie du top 15 des principales régions exportatrices du monde et donne volontiers un coup de pouce aux exportateurs, notamment en sponsorisant le prix flamand « Leeuw van de Export ».

 

Source : Magazine Wereldwijs

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01.05.2020

Media sociaux. Avez-vous votre conversation manager ?

Coordonner toute la stratégie d’une entreprise en matière de médias sociaux est un métier en soi. À qui allez-vous confier cette tâche ? Et que faire des clients trop impliqués ?

Sous l'effet des médias sociaux, le rôle classique du marketing manager évolue de plus en plus vers celui d'un conversation manager : une personne chargée de faciliter la communication d’une part entre clients et d’autre part, entre ceux-ci et l'entreprise.

Voici quelques aspects essentiels des nombreuses tâches du conversation manager :

  • Rassembler et animer des branded fans. Ceux-ci recommanderont votre marque auprès d'amis et membres de leur famille.
  • Être à l'écoute de ce que disent les personnes à propos de votre entreprise ou de votre marque et les laisser participer activement au processus de réflexion concernant vos produits et votre stratégie.
  • Créer du contenu qui vaille la peine d'être diffusé et alimenter ainsi les conversations.
  • Gérer ces conversations.
  • Travailler avec une « orientation clients » (customer care), être plus réactif et dépasser leurs attentes.

Certaines entreprises sont suffisamment grandes pour recruter un conversation manager à temps plein ou à temps partiel. D’autres feront appel à une entreprise externe spécialisée. Caroline Hombroukx, conversation manager auprès de la société Head Office :

« Quelle que soit l'option retenue, la communication sur les médias sociaux doit être personnalisée. Ce n'est pas pour rien que de grandes entreprises comme Telenet et Belgacom ont créé un personnage fictif qui accompagne les clients : respectivement Charlotte et Eva. Le conversation manager doit également connaître en détails l'entreprise ainsi que sa stratégie en matière de médias sociaux. Etre de l’interne sera un avantage : la personne se trouve à la source des informations qu'elle doit diffuser, peut rapidement prendre une photo et la publier en ligne, etc. »

Une fonction qui n'est pas donnée à tout le monde. « Un conversation manager doit avoir de l'expérience dans le domaine des médias sociaux, son style de communication sera fluide tant verbalement que par écrit et il doit pouvoir aborder les clients avec empathie, de manière positive, garder à l’esprit la recherche de solutions. Une formation préalable n'est pas superflue. Elle permettra au collaborateur de bien comprendre la stratégie. Le public est divers et imprévisible. Il faut pouvoir déterminer si tel contenu convient ou non à tel groupe cible. Le job supporte mal les horaires de bureau stricts. Le monde en ligne ne dort jamais. »

L’atout du conversation manager externe est qu'il dispose normalement déjà de l'expertise nécessaire. Dans son cas, le défi consiste à bien connaître l'entreprise et à se familiariser avec son identité, il faut que le client ait l'impression de s'adresser à un collaborateur de l'entreprise.

Agressif moi, jamais !

La publicité et le marketing classiques sont des communications à sens unique. S'ils ne fonctionnent pas, c'est de l'argent gaspillé mais vous n’aurez généralement pas à faire face à quelque agressivité que ce soit. Une entreprise qui se lance sur Facebook, Twitter ou d'autres médias sociaux, en revanche, peut être confrontée à des réactions ou commentaires négatifs. Caroline Hombroukx :

« Avec les médias sociaux, le consommateur peut vous contacter en direct. Il faut encore pouvoir lui répondre de manière appropriée. L’agressivité est à éviter à tout prix. Quoi qu'il arrive, vous devez vous montrez compréhensif et prouver que vous prenez la demande ou la plainte au sérieux. Toutes les personnes participant à la discussion doivent sentir que l'entreprise répond rapidement et s'efforce de trouver une solution. Si une erreur est commise, admettez-le de manière ouverte et honnête. Il est toujours préférable de terminer sur une note positive et de présenter le problème comme une occasion d'améliorer votre marque, votre produit ou vos services. Au final, vous devrez bien entendu trouver une solution adéquate. Si le plaignant persiste dans son attitude négative, tentez de l'orienter vers un canal privé : un message privé sur Facebook, un message direct sur Twitter, un e-mail ou un contact téléphonique. »

Si un consommateur parle en termes élogieux de votre marque, votre entreprise ou vos services, réagissez avec enthousiasme. Le gratifier d'un remerciement consolidera le lien qui l'unit à votre organisation. Caroline Hombroukx :

« Tout dialogue avec votre cible est une occasion d'améliorer votre produit ou votre manière de fonctionner, sur base de critiques fondées. Donnez aux clients le sentiment qu'ils sont impliqués, la relation n'en sera que renforcée. Si vous souhaitez éditer un magazine ou lancer une campagne d'affichage, demandez-leur leur avis sur Facebook, par exemple en leur présentant trois mises en pages ou titres différents. Un client actif se sentira plus concerné. »

Conseils à suivre et pièges à éviter en matière de médias sociaux

  1. Partez du principe que le client a toujours raison (même quand il a tort).
  2. Faites preuve d'ouverture, d'honnêteté et d'amabilité.
  3. Adoptez un style bien à vous.
  4. Réagissez rapidement aux questions ou remarques.
  5. Restez positif et faites preuve de compréhension.
  6. Mettez tout en œuvre pour que le client se sente concerné.
  7. Accordez de temps à autre un « petit cadeau ».
  8. Évitez, en tant que marque, les thèmes politiques.

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