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18.01.2016

Fonds de roulement et cycle d’exploitation

Le Cash Conversion Cycle est un excellent baromètre indiquant dans quelle mesure votre cycle d'exploitation accapare votre fonds de roulement. Il vous renseigne sur le nombre de jours pendant lesquels l’argent reste immobilisé dans votre processus d’exploitation.

Le calcul du Cash Conversion Cycle (CCC) se base sur :

  • le nombre de jours crédit-clients (DSO – Days Sales Outstanding) : le nombre moyen de jours pendant lesquels votre entreprise doit attendre le paiement après la livraison d’un produit ou d’un service ;
  • le nombre de jours de rotation des stocks (DIO – Days Inventory Outstanding) : en combien de jours en moyenne votre entreprise transforme ses stocks en ventes ;
  • le nombre de jours crédit-fournisseur (DPO – Days Payable Outstanding) : en combien de jours en moyenne votre entreprise parvient à payer ses fournisseurs.

Plus le cycle est court, moins longtemps le capital reste immobilisé dans le processus d’exploitation. Ce qui vous aide à faire face à vos obligations à court terme et à développer vos activités.

Schéma simplifié du CCC :

 

 

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12.09.2018

Fonds de roulement. Bien plus qu’un simple terme de comptabilité

Le fonds de roulement, ou plus précisément le fonds de roulement net global, donne une indication sur la liquidité opérationnelle d’une entreprise. Et bien plus encore.

Mais qu’est-ce qui se cache derrière ce terme de comptabilité ? Un élément déterminant du succès d’une entreprise puisque celui-ci dépend en grande partie de la façon dont elle gère son besoin en fonds de roulement.

Différence entre fonds de roulement et besoin en fonds de roulement

En analyse financière, le fonds de roulement donne une indication sur la liquidité opérationnelle d’une entreprise. De celle-ci dépendent la gestion de l’entreprise mais aussi sa valeur et son accès au crédit bancaire. Le fonds de roulement se calcule comme suit :

Fonds propres et autres capitaux à long terme – actifs immobilisés

Si le résultat est positif, cela signifie que vous disposez de capitaux à long terme suffisants pour financer la chaîne de production. Si le résultat est négatif en revanche, c'est votre chaîne de production qui devra assurer le financement à long terme.

Dès lors, il devient également nécessaire de calculer votre besoin en fonds de roulement :

Actifs circulants (hors trésorerie) – passifs circulants (hors dettes financières)

Le résultat indiquera le montant dont votre entreprise a éventuellement besoin pour financer sa chaîne de production. Il peut être positif ou négatif :

  • Un résultat positif indique que les dettes commerciales de l'entreprise ne sont pas suffisantes pour couvrir ses actifs à court terme (hors actifs financiers). Elle pourra bien-sûr puiser dans son fonds de roulement. Mais si celui-ci s'avère insuffisant, elle aura besoin de ressources financières complémentaires à court terme pour financer son cycle d’exploitation.
  • Un résultat négatif indique que l’entreprise peut sans problèmes faire face à ses dettes à court terme. Il lui reste conseillé de (continuer à) réduire son besoin en fonds de roulement.

En bref, le fonds de roulement est un indicateur de la liquidité opérationnelle d’une entreprise, tandis que le besoin en fonds de roulement représente le montant dont une entreprise a besoin pour financer sa chaîne de production.

Cela revient à dire qu’une entreprise doit limiter autant que possible son besoin en fonds de roulement afin d’améliorer sa liquidité. Il s’agit là d’une nécessité vitale surtout en période économique difficile. Dans ce contexte, les clients ont en effet tendance à payer plus tard alors que vos stocks grossissent et que vos fournisseurs vous imposent des délais de paiement plus serrés. La part de fonds de roulement bloqué dans votre cycle d’exploitation ne fait que grossir alors même qu’il devient de plus en plus difficile de trouver des ressources financières complémentaires.

Conclusion

Optimaliser votre fonds de roulement ne doit pas seulement être une préoccupation à long terme. Vous pouvez, dès à présent, exploiter mieux ou davantage les liquidités se trouvant dans votre entreprise et plus précisément dans les processus d'achat, de production et de vente au sein même de votre cycle d'exploitation.

Votre fonds de roulement et votre besoin en fonds de roulement doivent être en parfaite adéquation. Structurellement, le besoin doit être inférieur au fonds de roulement et il est préférable de se ménager une certaine marge. En réalité, il n'existe toutefois aucune formule mathématique pour déterminer les montants idéaux. Ceux-ci dépendent notamment du secteur, de l'activité et du modèle d'entreprise.

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18.01.2016

Vous voulez que ça roule ? Pensez fonds de roulement !

La notion de fonds de roulement est connue des chefs d'entreprise mais, souvent, le potentiel en reste sous exploité en dépit des profits tant financiers qu’ organisationnels.

La façon dont une entreprise aborde la question dépend évidemment de sa situation et de la branche dans laquelle elle travaille. En voici plusieurs conseils pratiques.

1. Analysez les processus opérationnels de votre entreprise

Première étape logique : analyser minutieusement votre besoin en fonds de roulement en étudiant ce qu'on appelle le cycle d'exploitation de votre entreprise ou, en anglais, son cash conversion cycle (CCC). Le but de l'exercice est de cartographier :

  • la gestion des paiements de vos clients
    Combien de temps faut-il pour que vos factures soient payées ? Pourquoi certaines factures restent-elles en souffrance ? Dans quelle mesure connaissez-vous la situation financière de vos clients ?
  • la gestion des paiements de vos fournisseurs
    De quel délai de paiement bénéficiez-vous ? Vous accorde-t-on une réduction lorsque vous payez rapidement ? Avez-vous recours au factoring ?
  • la gestion de votre production et de vos stocks
    Dans quelle mesure pouvez-vous réduire votre stock sans que la production n'en souffre ? Pouvez-vous raccourcir le délai de fabrication ? Vous diminueriez ainsi les en-cours de fabrication. Appliquez-vous la méthode du "just in time" (juste à temps) ou celle de l' "economic order quantity" (quantité optimale de commande) ?

L'étape suivante est d’identifier une marge de manœuvre potentielle, soit les points d’amélioration sur lesquels vous pourriez jouer pour raccourcir votre cycle d'exploitation (CCC). L'objectif est de réduire votre besoin en fonds de roulement et d'améliorer ainsi, en étant plus économe avec le capital disponible, le rendement de votre gestion.

2. Encaissez plus vite, encaissez mieux

Bien suivre vos débiteurs, c’est essentiel. Des mesures relativement mineures et évidentes à la fois peuvent produire de grands effets. Voici quelques pistes à suivre :

  • Veillez à la qualité de vos factures. Une bonne facture est une facture dont le montant est correct, où la date ultime de paiement est précisée et qui arrive à temps chez vos clients.
  • Facturez plus régulièrement mais des montants moins importants et évitez autant que possible les factures récapitulatives.
  • Ne restez pas passif, suivez de près les factures impayées et cherchez à savoir pourquoi elles ne sont pas honorées. Est-ce dû à la situation financière du client ou y a-t-il d'autres facteurs en cause ? Un désaccord sur le montant facturé, des problèmes à la livraison ou à la vente donnent souvent lieu à des retards de paiement ou à un impayé. En coordonnant mieux le volet administratif et la prestation de service, vous faites coup double : clients plus satisfaits et factures moins contestées.
  • Des solutions comme le factoring et la domiciliation de factures constituent des pistes particulièrement intéressantes. Vous encaissez vos factures plus rapidement sans mettre la pression sur vos clients ni sur les délais de paiement, deux points délicats dans une relation commerciale.

Se faire une idée claire de la situation
Sans une vue d'ensemble de vos comptes ici et à l'étranger ainsi que des paiements entrants et sortants, la gestion de votre fonds de roulement est presque mission impossible. Il vous faut donc des informations claires et disponibles en permanence, ainsi qu'un système de suivi. Pour vous aider, différentes solutions s'offrent à vous : banque à distance, accords avec vos partenaires financiers sur vos différents reportings, pilotage efficace de votre volet administratif et de votre comptabilité.

Autre piste intéressante, la centralisation de vos liquidités . Elle simplifie votre gestion et votre suivi. En plus, elle vous permet souvent d'optimaliser votre situation fiscale.

3. Exploitez votre crédit-fournisseur

Augmenter vos jours crédit-fournisseur en réglant systématiquement vos factures en retard semble être une opération bien anodine mais c'est tout le contraire. Car le fournisseur répercutera fort probablement ce retard de paiement sur le prix que vous paierez lors de vos livraisons suivantes. Il existe de meilleures solutions :

  • Voyez si vous pourriez payer plus vite et ce que vous y gagneriez ; dans la plupart des cas, un paiement rapide donne lieu à une belle ristourne.
  • Optez pour des solutions qui vous permettent de payer plus tard sans que votre fournisseur n’en ait à subir les conséquences. En recourant par exemple à des lignes de crédit ou au reverse factoring, il recevra via la banque une avance sur vos paiements.
  • Négociez avec votre fournisseur une prolongation de votre délai de paiement.

Se ménager une protection efficace
Optimiser votre fonds de roulement suppose entre autres de disposer rapidement de votre argent. Etre certain que vos clients paieront effectivement est encore un autre défi. Assurez-vous pour cela que votre entreprise inspire confiance à vos partenaires commerciaux. À cet effet, vous pouvez recourir au crédit documentaire sous ses différentes formes. En faisant intervenir des assureurs-crédits, vous vous couvrez de surcroît contre le risque d’impayés.

Il est un autre facteur important à considérer, surtout dans les opérations internationales, c’est le risque de change. Si vous savez quand vous serez payé, le montant exact que vous encaisserez variera encore selon le cours de change au moment du paiement. L'écart entre un cours de change favorable et un cours qui l'est moins peut avoir un effet non négligeable sur votre marge. Mieux vaut se couvrir contre d'éventuelles fluctuations.

4. Rentabilisez vos stocks au maximum

Ne sous-estimez pas non plus l'impact financier de votre gestion de stocks. Songeons aux factures qui restent en attente de paiement après une erreur ou un retard de livraison ou bien à un stock de produits trop important que vous aurez des difficultés à écouler. L'avantage de stocks importants est d'être toujours en mesure de livrer rapidement, mais cela bloque une grosse part de votre fonds de roulement. Quelques conseils :

  • Vérifiez régulièrement vos stocks et vos prix, de préférence à l'aide d'un logiciel comme Enterprise Resource Planning (ERP) ou une application Internet en lien direct vers les parties tierces.
  • Avec un système informatisé et automatisé de gestion de stocks, vous garderez une bonne vue d'ensemble de vos produits. Lesquels sont faciles ou lents à écouler ? Vous pourrez ainsi adapter vos stocks en conséquence.
  • Prenez constamment le pouls du marché pour pouvoir estimer correctement la demande et éviter ainsi des ruptures ou des surplus de stocks.
  • Vous pouvez aussi carrément changer d'optique et confier la gestion de vos stocks à une entreprise de logistique.
  • Ou financer vos stocks afin de pouvoir utiliser vos liquidités à d'autres fins.
  • Pensez aussi à vous couvrir contre les fluctuations du cours des matières premières pour assurer votre marge.

Exercice d'équilibre
Optimaliser votre fonds de roulement et, par conséquent, votre besoin en fonds de roulement est donc un exercice d'équilibre entre la gestion de vos débiteurs, la gestion de vos créanciers et la gestion de vos stocks. Un défi de taille, mais incontournable si vous voulez augmenter votre capacité financière et avoir une longueur d'avance sur vos concurrents. Le message est donc : rentabilisez votre fonds de roulement !

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10.06.2024

La facturation électronique entre entreprises désormais obligatoire

Le projet de loi qui veut introduire cette obligation dans notre pays est actuellement en discussion au parlement fédéral. Après l’approbation du projet, la « facturation électronique B2B » sera obligatoire dès le 1er janvier 2026. Nos experts expliquent pourquoi la Belgique veut introduire ces nouvelles règles, quelles sont les conséquences pour votre entreprise et comment nous pouvons encore mieux vous accompagner.

« Il s’agit d’une réglementation européenne qui sera transposée au niveau belge dès le 1er janvier 2026, explique Emmanuel Bairiot, Responsable Produit chez BNP Paribas Fortis. Elle concerne tout assujetti à la TVA dans le cadre de relations commerciales, soit le B2B, au niveau national. Cela concernera également les relations commerciales au-delà de nos frontières à l’horizon 2028-2030 : la transmission de facture sera harmonisée au niveau européen, aves les mêmes règles d’envoi, de réception et de contenu d’information. »

« Cette régulation européenne vise notamment à limiter la fraude fiscale, complète Emmanuel Bairiot.  De plus, les factures électroniques contiennent des données structurées très riches en informations pertinentes. C’est utile au niveau de la politique économique des États membres, qui peuvent ainsi prendre le pouls  du tissu entrepreneurial du pays et savoir comment s’adapter et fournir des aides. Cela peut également aider les entreprises dans leur cycle « order to cash », car ce processus dématérialisé est entièrement automatisé, ce qui permet aux entreprises de gagner en efficacité et de réduire le temps entre les différentes étapes comme l’envoi, la réception, l’encaissement... »

Pas une révolution mais une évolution

« La nouvelle réglementation n'est pas tant une révolution qu'une évolution, complète Frédéric Fontaine, Head of Transaction Banking chez BNP Paribas Fortis. Ce changement réglementaire sera facilité par les solutions comptables, les softwares, par les sociétés assurant l’émission de factures électroniques.

En tant que banque et société de factoring, nous nous devons d’être présents. Dès 2026, tous les assujettis à la TVA seront interconnectés de manière digitale pour l’envoi et la réception de leurs factures. La banque doit se glisser dans ce canal pour aider nos entreprises à payer et à être payées, et aussi financer des factures sortantes si nécessaire via le factoring. Cela fait partie de notre ADN digital. Nous guiderons nos clients et clientes depuis la création et tout au long du développement et de la croissance de ce processus. Nous serons présents. »

Quel impact pour les entreprises ?

« L’e-invoicing sera obligatoire à très court terme, souligne Emmanuel Bairiot. 2026, c’est demain. Nous recommandons à nos clients professionnels de se mettre en contact avec leur fournisseur de service de facturation, afin de voir comment ils abordent ce changement au niveau du logiciel de facturation. Sera-t-il conforme aux nouvelles règles ? En tant que client, dois-je faire quelque chose en plus ? »

« Il faut anticiper, poursuit-il. Les logiciels sont en train de s’adapter, donc les choses devraient se passer assez naturellement. Mais nos clients peuvent aussi se poser la question pour leurs relations commerciales hors frontières, à moyen terme. C’est aussi l’occasion de réfléchir à son propre processus de facturation. Faut-il réorganiser certains aspects ? »

Prêts à encore mieux vous accompagner

« En tant que banque numéro 1, nous sommes toujours au fait des évolutions, se réjouit Emmanuel Bairiot. Notre ambition est d’être de plus en plus performants digitalement et d’offrir des services à portée de main à nos clients et clientes, par exemple avec des outils tels qu’Easy Banking Business. En termes stratégiques, il est donc normal que nous nous intéressions à l’e-invoicing. De plus, nous bénéficions de l’expertise du Groupe, de sa vision sur l’invoicing au niveau international. Nous pourrons donc profiter de la position du Groupe et de notre expérience dans les canaux digitaux pour accompagner notre clientèle. »

En savoir plus ?

Écoutez l’épisode sur la facturation électronique B2B.

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08.03.2024

Les entreprises ont tout intérêt à opter pour l’électrique et la multimodalité

BNP Paribas Fortis est prêt pour la mobilité de demain. Et sa contribution va bien au-delà du leasing de véhicules électriques, avance Laurent Loncke, General Manager Retail Banking et membre du comité exécutif de la banque.

Comment les entreprises peuvent-elles faire de la mobilité l’un des leviers de leur transition ?

« Si on regarde la seule utilisation d’un véhicule, le passage du fuel à l’électrique permet de diviser par quatre les émissions de CO2. Ce changement est plus que jamais encouragé fiscalement dans notre pays. Et dès 2035, les ventes de voitures thermiques seront interdites dans toute l'Union européenne. Qu’il s’agisse de leur propre flotte ou des voitures de société qu’elles proposent à leur personnel, les entreprises ont donc tout intérêt à opter pour l’électrique. Et ce, à côté d’autres formes de mobilité. »

Toutes l’ont-elles bien compris ?

« Aujourd’hui, deux tiers des nouveaux véhicules sont des véhicules professionnels. Dans cette catégorie, 80% des commandes en cours portent sur des véhicules électriques. C’est aussi le cas chez notre partenaire Arval. » 

Une entreprise peut ainsi devenir actrice du changement ?

« Certainement. D’abord parce que les voitures de société alimentent le marché de l’occasion. Avec, à la clé, une démocratisation de la mobilité électrique. Ensuite parce que celui qui opte pour une voiture électrique encourage ses proches à faire de même. Comme l’a révélé notre récente étude Profacts, 85% des détenteurs d’un véhicule électrique sont satisfaits, voire très satisfaits, d’avoir franchi le pas. Mais 42% des Belges restent réticents. La moitié d’entre eux craignent la panne sèche électrique. »

Cette crainte est-elle justifiée ?

« Pas complètement. La plupart des automobilistes souhaitent une autonomie de 500 km pour se sentir à l’aise, même lorsqu’ils ne font que quelques dizaines de kilomètres par jour. Pour autant, développer le réseau de recharge reste absolument nécessaire. Car pour beaucoup, notamment en ville, l’installation d’une borne à domicile n’est pas possible. BNP Paribas Fortis contribue au développement du réseau de recharge, notamment via sa participation dans Optimile. En plus de proposer des solutions logicielles pour la recharge des véhicules électriques, cette scale-up gantoise développe des partenariats stratégiques pour l’installation et la maintenance de bornes. »

Une voiture électrique peut-elle être incluse dans le package de tout employé ?

« Aujourd’hui, des véhicules moins onéreux, accessibles aux cadres moyens et inférieurs, apparaissent sur le marché. De plus, un véhicule électrique doit s’analyser au regard de son coût total de possession (Total Cost of Ownership), bien inférieur à celui d’un véhicule thermique. Souvent, on aura tout intérêt à opter pour le leasing. Nous proposons une offre complète et sur mesure à toutes les entreprises, quels que soient leur taille et leurs besoins.»

Qu’entendez-vous par une « offre complète » ?

« Outre le leasing proprement dit, nous fournissons, grâce à nos nombreux partenaires, une solution de recharge à domicile ou au travail, une carte de recharge pour les réseaux publics, un remboursement automatique pour l’utilisation au domicile, une app pour trouver des bornes de recharge, et une formation à la conduite électrique. »

C’est, au fond, un véritable écosystème que vous développez…

« Nous voulons coconstruire la mobilité de demain. En la finançant, via le crédit ou le leasing, en l’assurant, mais aussi en agissant avec d’autres au-delà de nos métiers traditionnels. Comme avec Optimile, que j’ai déjà évoquée, et Touring, synonyme de garantie et de fiabilité. »

Mais la mobilité, ce n’est pas que la voiture…

« Nous sommes de ceux qui veulent repenser le rapport à la voiture. Au vu des objectifs climatiques et de la raréfaction des ressources, remplacer chaque voiture thermique par une voiture électrique est impossible. Arval procure une expertise complète aux entreprises engagées dans la transition. Nous les aidons à analyser les besoins, à définir des alternatives à la voiture, à mettre à disposition un budget mobilité, ou encore à mettre au point une mobility policy. Nous proposons par exemple le leasing vélo, en combinaison ou non avec le leasing de voitures. Nous croyons fermement à la multimodalité et aux solutions de mobility a as service, soit la possibilité de combiner et payer facilement plusieurs modes de transport. C’est d’ailleurs aussi l’une des spécialités de notre partenaire Optimile. »

Les entreprises et leurs employés sont-ils réceptifs à ce message ?

« L’idée qu’un employé ne se dise plus ‘j’ai autant pour ma voiture dans mon package salarial’, mais bien ‘j’ai autant pour ma mobilité’, fait son chemin. L’économie de l’usage plutôt que de la propriété s’est imposée pour le fitness ou le streaming. Elle s’imposera aussi pour la mobilité, avec des voitures partagées et des abonnements forfaitaires qui rendront les budgets plus prévisibles pour les entreprises comme pour les citoyens. Mais la rapidité de ce changement dépendra aussi du succès du budget mobilité fédéral, qui peine pour l’instant à décoller.»

BNP Paribas Fortis SA - Montagne du Parc 3 - B-1000 Bruxelles -TVA BE 0403.199.702 – RPM Bruxelles.

Optimile SA – Sassevaartstraat 46 bus 204, 9000 Gent – RPM Gent – TVA BE 0648.837.849 – www.optimile.eu - BNP Paribas Fortis SA détient une participation de plus de 10% dans Optimile SA.

Arval Belgium SA, Ikaroslaan 99, 1930 Zaventem – RPM Bruxelles – TVA BE 0436.781.102.

Touring SA – Bd Roi Albert II 4 B12, 1000 Bruxelles - RPM Bruxelles - BCE 0403.471.401, est enregistrée sous ce numéro auprès de la FSMA, rue du Congrès 12-14, 1000 Bruxelles, et agit comme agent lié, rémunéré à la commission, pour AG Insurance SA. AG Insurance SA détient une participation supérieure à 10% dans Touring SA.

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