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01.07.2020

Quelles innovations pour une meilleure performance énergétique des bâtiments ?

Le secteur du bâtiment pèse lourd dans la balance "environnementale"… C’est pourquoi toutes les entreprises sont concernées par les économies énergétiques de leur parc immobilier. Mais avec quelles solutions ?

C’est l’un des enjeux majeurs de l’urgence climatique : la performance énergétique des bâtiments. Tant pour les particuliers que pour les entreprises. En Europe, ce secteur est responsable de 42% des consommations d’énergie (dont 70% en chauffage et climatisation) et de 30% des émissions de CO2. Gouvernements et entreprises doivent donc s’engager pour optimiser l’efficience de leurs immeubles. La bonne nouvelle ? Des solutions innovantes voient peu à peu le jour…

Des évolutions plutôt qu’une révolution

"Pour les entreprises comme pour les particuliers, on assiste surtout à l’amélioration des technologies existantes ainsi qu’à la baisse des prix de certains matériaux et composants", explique Quentin Nerincx, Senior advisor Cleantech au sein du Sustainable Business Competence Centre (SBCC). Dans le secteur du bâtiment, deux dimensions sont cruciales lorsqu’on aborde l’efficacité énergétique :

  1. L’enveloppe du bâtiment : c’est-à-dire l’isolation structurelle, le vitrage, l’étanchéité à l’air, etc.
  2. Les "techniques" : à savoir les techniques de chauffage, les LED, les systèmes de ventilation, les installations réfrigérées, etc.

Quelles innovations pour les particuliers ?

Pour le volet structurel des bâtiments ? Le marché évolue considérablement, entre autres sous l’impulsion de start-up innovantes. Une attention grandissante est ainsi accordée à des isolants naturels tels que l’association du chanvre et de la chaux ou l’utilisation de panneaux à base d’herbe des prairies. Des matériaux plus respirants qui permettent une meilleure régulation hygrométrique. Le triple vitrage devient également la norme, tant pour des questions de performance énergétique que de confort. Du côté des techniques ? Outre le recours croissant aux LED, l’innovation repose surtout sur la combinaison de différents systèmes pour améliorer l’efficacité énergétique d’un immeuble. "On évolue de plus en plus vers l’électrification des besoins", précise Quentin Nerincx. "En associant, par exemple, une pompe à chaleur à des panneaux solaires ou des batteries. Les premiers ont vu leur prix chuter considérablement, alors que les secondes, également plus démocratiques, offrent la possibilité de lisser et réguler les besoins."

Du côté des entreprises ? Un enjeu différent

L’optimisation de l’enveloppe des bâtiments est synonyme de contraintes et d’investissements importants."C’est du long terme, explique l’expert du SBCC, et les temps de retour sont très longs: 20 ou 30 ans". Une réalité qui tend à rendre plus complexe la transformation structurelle des constructions… "Le premier besoin des entreprises ? C’est le monitoring. Disposer d’instruments de mesure digitaux et d’outils de consulting pour avoir une vue claire sur ses consommations et ainsi pouvoir identifier les inefficiences." Les évolutions ? Elles s’observent donc principalement du côté des techniques : la régulation et la modification des systèmes de chauffage ou de ventilation, les LED, le recours aux panneaux solaires ou encore la mise en place d’installations réfrigérées en accord avec les nouvelles réglementations interdisant l’utilisation de certains gaz fluorés très polluants.

Des démarches innovantes

Comme l’explique Quentin Nerincx, l’innovation ne se cantonne pas aux aspects technologiques. Il faut regarder du côté des modèles pour voir les choses bouger… "Deux réflexions importantes se dégagent : celle autour des microréseaux électriques et celle menée autour du concept de demand response." Ces nouvelles approches reposent sur la notion de flexibilité énergétique. Le demand response propose ainsi l’optimisation de la gestion énergétique en ayant recours à l’intelligence artificielle (compteurs, installations, ensemble du système, etc.). L’idée ? Adapter la production ou la consommation d’énergie en fonction des besoins. "On peut imaginer qu’une entreprise accepte de baisser la température de ses frigos d’un degré — sans impact pour son activité — afin de soulager le réseau pendant un laps de temps. Et cela dans les deux sens. C’est innovant, car ces systèmes permettent de lisser la demande et empêcher d’atteindre des pics énergétiques. On évite ainsi de devoir augmenter les investissements dans la production d’énergie." Une solution gagnant-gagnant, puisqu’elle est à la fois plus rentable et plus écologique… Bien entendu, cela exige la mise en place d’équipements intelligents.

La performance énergétique "as a service"

Autre évolution inédite ? L’éclosion de la "servitisation" dans le secteur.

"C’est un nouveau paradigme pour les entreprises. Une façon différente de concevoir les économies énergétiques de leurs bâtiments", détaille Quentin Nerincx.

Le principe ? Proposer à l’entreprise d’investir dans un contrat de services de performance énergétique plutôt que dans des infrastructures ou des outils. Une approche qui est rendue possible par l’intermédiaire d’un installateur professionnel. Ce dernier s’engage à garantir un niveau d’efficacité énergétique — ainsi qu’à maintenir les techniques — et évite donc à l’entreprise de devoir mobiliser des fonds importants. Si ce business model émergent fait son chemin sur le marché, il n’est pas sans défis… Entre autres, pour l’installateur professionnel, forcé de prendre les actifs dans son bilan. Pour résoudre ce type de contraintes, des produits bancaires innovants commencent à voir le jour… La banque est donc le troisième acteur indispensable pour faire de l’opération une réussite. L’avenir ? Un trio gagnant — entreprise cliente; banque; installateur professionnel — où chacun met son expertise au service d’une cause commune : l’efficience énergétique. 

Une évolution en marche

Même si "l’efficience énergétique as a service" se concentre encore sur les techniques — et pas sur l’enveloppe du bâtiment —, nul doute que cette solution innovante contribuera à répondre aux enjeux du secteur du bâtiment.

"Rien qu’en optimisant les aspects des techniques et en adoptant ces approches conceptuelles, une entreprise peut espérer économiser entre 40 à 50% d’énergies", avance Quentin Nerincx.

Une bonne nouvelle pour les entreprises et pour la planète.

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04.06.2020

Transition durable : pourquoi maintenant ?

La transition durable des entreprises est vitale pour répondre à l’urgence climatique. Mais la transformation se nourrit de la compréhension des enjeux… Revenons à la base : des faits et des chiffres clés !

Même si un nombre croissant d’entreprises se lancent sur une voie plus durable… il est parfois utile de revenir aux origines de cette exigence (pour tous). Pourquoi les acteurs économiques — et la société en général — doivent-ils se métamorphoser ? La route actuelle nous mène droit dans un mur ! La planète ne cesse de nous signaler que le contexte présent ne sera pas celui de demain : du réchauffement climatique aux catastrophes naturelles, en passant par des crises écologiques, sanitaires, alimentaires et démographiques majeures. Certains acteurs économiques ont bien compris l’urgence et choisissent d’embrasser le challenge en montant dans le train du changement… Pour contribuer à éviter le mur, mais aussi pour continuer à « exister » dans ce futur différent. Mais encore faut-il entendre les signaux et leurs conséquences en cascade !

1,5 °C

L’une des pierres angulaires de l’urgence écologique : contenir la hausse des températures sous la barre des 2 °C d’ici la fin du siècle. Un engagement pris par 195 états lors de l’Accord de Paris de 2015. Mais les intentions tardent à se transformer en actes… Et chaque jour qui passe accentue les efforts à produire pour atteindre l’objectif. En l’absence d’une action climatique adéquate ? Les experts s’attendent à un réchauffement planétaire pouvant grimper à 4,8 °C en 2100… Un scénario critique pour notre avenir !

26 à 77 cm

Effet domino : le réchauffement planétaire impacte fortement tous les écosystèmes. Et chaque phénomène porte lui aussi des conséquences en cascade. 26 à 77 cm ? L’estimation de la montée du niveau global des mers en 2100 pour une hausse de température de… 1,5 ° C. Si l’on passe à 2 °C ? 10 cm de plus : ce qui correspond à 10 millions de personnes supplémentaires touchées par les risques de montée des eaux !

D’autres données montrent l’ampleur de la situation :

29 juillet

Le jour du dépassement en 2019. Ce concept (parfois contesté) indique que nous avons consommé l’ensemble des ressources que la planète est capable de régénérer en 365 jours. En 2030, nous vivrons probablement « à crédit » dès la fin juin, alors que ce virage se situait début novembre dans les années 80. Une surexploitation de la planète qui ne pourra continuer indéfiniment… D’autant plus que la population humaine ne cesse d’augmenter de forme exponentielle : 9 milliards de personnes en 2050. Une croissance qui contribue à exercer des pressions sans précédent sur la planète et ses ressources.

40 %

Notre système climatique repose sur un équilibre fragile : entre autres à cause des émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines. Un changement radical est nécessaire pour répondre à l’urgence. L’Union européenne s’est ainsi engagée à les réduire de 40 % à l’horizon 2030. Mais aussi de porter la part des énergies renouvelables à au moins 32 % et améliorer l’efficacité énergétique d’au moins 32,5 %. Tout est lié et un avenir bas carbone (avec des efforts peut-être encore plus importants) s’annonce incontournable pour lutter contre le réchauffement climatique et ses conséquences. Cela signifie une transformation des modes de production et de consommation, avec des changements profonds — imposées par des réglementations qui évolueront dans ce sens — dans tous les secteurs. 

12 000 milliards de dollars

Si les risques sont indéniables… cela signifie aussi que des opportunités existent. Casser certains équilibres pour en créer d’autres : prenant en compte la durabilité et assurant la survie des prochaines générations. Un défi majeur qui pourrait générer 12 000 milliards de dollars d’opportunités commerciales par an au cours de la décennie à venir. Une manne potentielle qui découlerait de la mise en œuvre des 17 objectifs mondiaux de développement durable (ODD) des Nations unies dans différents secteurs (alimentation, agriculture, villes, énergie et matériaux ou encore santé).

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C’est le temps pour se lancer sur la voie de la durabilité : le moyen le plus sûr de transformer les risques en succès. Les « chiffres », même s’ils sont sujets à discussion ou à interprétation, indiquent une réalité incontournable : le monde change à grande vitesse. Dans ce contexte ? Il est fondamental d’évaluer et repenser son modèle d’affaires. Pas par plaisir de réinventer la roue, mais pour éviter d’aller droit dans le mur. L’immobilisme coûtera cher, alors mieux vaut agir tant que les affaires tournent… C’est-à-dire : maintenant !

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10.06.2020

Objectif « zéro émission » : nouvel enjeu des entreprises

Les émissions des gaz à effet de serre sont l’un des principaux nœuds climatiques et environnementaux. À tel point que la « neutralité carbone » devient un horizon vital pour les entreprises…

Il faut dès à présent « viser la lune pour espérer atterrir dans les étoiles ». Voilà en substance le défi de notre époque en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Une position ambitieuse, empruntée à Oscar Wilde, qui explique entre autres pourquoi l’objectif « zéro carbone » doit être dans tous les esprits. Et pour cause : plus le temps passe, plus les efforts à produire deviennent importants, notamment pour respecter les engagements de l’Accord de Paris et minimiser l’impact du réchauffement planétaire. L’objectif ? Maintenir la hausse de la température globale « nettement sous la barre des 2 °C » et idéalement autour de 1,5 °C. Si l’Union européenne s’est engagée à baisser ses émissions de GES à hauteur de 40 % d’ici 2030, elle appelle également « de ses vœux une Europe neutre pour le climat » à l’horizon 2050.

Deux « écoles »

Cette ambition place les entreprises en première ligne… Mais il y a plusieurs façons de voir les choses, que Churchill aurait pu résumer ainsi : « Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté ». Un avenir zéro carbone signifie un monde différent sur d’innombrables plans : réglementaires, commerciaux, économiques, énergétiques, etc. Prenons le sujet de la mobilité : de la taxe carbone aux low emission zones, les gouvernements mettent en place de plus en plus de mesures pour assurer leurs engagements. De la simple contrainte à l’obsolescence de certains business model actuels, ces évolutions auront un impact sur vos affaires et la pérennité de votre entreprise. Et c’est valable pour tous les secteurs. Mais derrière ces risques se cachent aussi de nouvelles opportunités. Des besoins inédits à satisfaire ; des marchés à améliorer ; des technologies à développer ; etc. Mais pour ne pas subir « demain », il faut anticiper !

  1. Apparition de nouveaux marchés

    Le CO2 est l’ennemi juré. Mais innover c’est penser autrement. Renverser les problèmes et faire par exemple du carbone un… atout ! Ainsi on assiste à l’émergence d’acteurs innovants qui se saisissent de la thématique pour explorer de nouveaux marchés : de la comptabilité carbone à la capture et au stockage du CO2, mais aussi autour de l’efficacité énergétique, des énergies renouvelables ou encore de l’hydrogène. Nous sommes probablement au début de cette révolution… Celle-ci exige de changer d’état d’esprit ainsi que de prendre des risques — pour miser sur des technologies qui n’ont pas encore fait leurs preuves. Mais les premiers lancés auront une longueur d’avance.

  2. Business model innovants et durables

    Inventer de nouvelles formes de faire des affaires ? C’est par exemple puiser dans l’économie circulaire. Cela implique de changer de paradigme et de se transformer de l’intérieur : évaluer l’ensemble de ses activités et trouver de nouvelles solutions. Revoir toute sa chaîne de valeur pour se rapprocher de l’objectif « zéro émission », travailler de concert avec ses partenaires (clients, fournisseurs, etc.) ou encore repenser sa stratégie de création de valeur pour le client ainsi que pour l’entreprise. Ce n’est pas un hasard si un géant comme Ikea investit 200 millions d’euros pour transformer sa supply chain. Avec entre autres l’ambition d’utiliser 100 % d’énergie renouvelable (électricité, chauffage, refroidissement et autres combustibles) dans sa production d’ici 2030…

  3. Changements de comportements
  4. La vague « bas carbone » prend de l’ampleur et entraîne progressivement l’ensemble de la société, notamment les consommateurs. Il serait fatal pour une entreprise de passer à côté des nouveaux besoins et attentes de ses clients… Des voyages en avion — et la mobilité en général — à la consommation de viande, les choix individuels intègrent de plus en plus une réflexion durable. Les entreprises doivent anticiper cette prise de conscience… D’autant plus qu’un changement d’état d’esprit similaire s’opère du côté des investisseurs. L’impact est le mot d’ordre pour les financeurs ! Et les entreprises inscrites dans une démarche durable deviennent de plus en plus séduisantes pour attirer les capitaux. Valeur économique et durabilité sont donc plus que jamais liées.

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17.06.2020

Comment retrouver son chemin dans les certifications de bâtiments durables ?

Le secteur de la construction vit un changement de paradigme pour répondre à l’urgence climatique. Pour évaluer la performance durable des bâtiments ? Les certifications environnementales jouent un rôle clé !

Le secteur du bâtiment pèse lourd dans la balance des émissions de gaz à effet de serre (GES) avec près d’un cinquième des rejets à l’échelle mondiale. Compte tenu de la durée de vie d’un immeuble, l’impact se poursuit sur plusieurs décennies… Le réchauffement climatique pousse donc le secteur à se réinventer pour plus de durabilité. Mais comment concevoir et bâtir des immeubles efficients énergétiquement et à l’impact neutre (voire positif) sur l’environnement ?

Pour répondre à cette épineuse question, les certifications sont des outils indispensables. Des instruments permettant de mesurer la performance d’une construction tout au long de sa durée de vie et sur base de critères définis en amont. Un gage de confiance pour l’ensemble de la chaîne : des constructeurs à l’entreprise client en passant par les pouvoirs publics. Si vous rénovez votre siège ou faites bâtir une nouvelle unité d’établissement, le respect de ces normes est donc un enjeu capital. Une excellente façon de concrétiser votre transition durable, valoriser vos actifs et démontrer votre engagement environnemental.

Un vaste choix de références

Consommation d’énergie, choix des matériaux, décisions technologiques, empreinte carbone ou eau, etc. Autant de postes qui doivent être pris en compte dès la conception et jusqu’à « l’usage » du bâtiment. Mais le panorama des référentiels est plutôt complexe et plusieurs standards coexistent. Le label HQE en France, LEED aux États-Unis, Passivhaus ou DGNB en Allemagne, ou encore la certification BREEAM au Royaume-Uni en sont quelques exemples. Des certifications venues de l’étranger largement reconnues dans le secteur… Et pour cause : la confiance et la notoriété sont des éléments fondamentaux dans le domaine !

Numéro un : BREEAM

Avec plus de 2 millions de bâtiments certifiés dans le monde et 424 en Belgique, BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method) reste l’une des certifications phare dans notre pays. Une méthode d’évaluation déclinée en 9 familles de critères : management, santé, énergie, eau, transport, matériaux, recyclage, environnement et pollution. Créé en 1986, ce référentiel (avec cinq niveaux de certification) se fonde sur des calculs complets avec un objectif clé : réduire l’impact d’un bâtiment sur son environnement tout en améliorant la qualité de vie de ses usagers.

… et les autres

  • La certification «  Passivhaus »

    Une construction ne peut se contenter d’un seul référentiel. D’autant plus que certains sont très pointus dans des domaines spécifiques. Ainsi le label allemand «  Passivhaus » est dédié à la performance énergétique des bâtiments. Les immeubles labélisés réalisent jusqu’à 90 % d’économies d’énergie en faisant un usage efficace du soleil, des sources de chaleur internes et de la récupération de chaleur.

  • Les bâtiments à « énergie zéro »

    En bref ? Ce sont des immeubles à consommation énergétique nette nulle : la quantité totale d’énergie utilisée est donc plus ou moins égale à la quantité d’énergie renouvelable créée sur le site. Mais sous l’appellation « zero-energy building » se cache des réalités parfois distinctes dans les usages : la différence reposant souvent sur la part et l’origine des énergies renouvelables comptabilisées. Sans oublier les bâtiments « autonomes » (énergétiquement indépendants) et ceux à « énergie positive ».

  • Le « quasi » zéro énergie : standard européen

    Derrière ce concept, une norme européenne qui s’imposera à tous les États membres à partir de 2021. Toute nouvelle construction devra avoir une consommation énergétique presque nulle… Grâce à des performances élevées et une couverture des « faibles » besoins par des sources renouvelables.

  • Une « vitrine » honorifique
    D’autres initiatives permettent de stimuler la construction durable. Par exemple ? Des mises à l’honneur de projets exemplaires telles le Prix belge de l’Énergie et de l’Environnement avec ces distinctions « Sustainable Energy Award » et « Sustainable Building Award ». Des atouts importants pour les entreprises afin de valoriser leurs efforts.

Un dernier mot ?

Rappelons que le projet de construction « Montagne du Parc » — qui accueillera le nouveau siège social de BNP Paribas Fortis — est un exemple fort d’engagement. Et pour cause : le projet de construction « Montagne du Parc » a déjà remporté le certificat intermédiaire 'Design Stage', accompagné qui plus est d’une mention 'excellent', généralement accordée à seulement 10% des projets. Il s’agit là de la première des deux étapes vers l’octroi du certificat définitif, délivré en fin de travaux. Soulignons que les référentiels ne sont pas une fin en soi et doivent s’inscrire dans une démarche durable holistique visant à atteindre un équilibre entre les attentes écologiques, économiques, esthétiques et sociales.

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Avec la scale-up bruxelloise Optimy, le bénévolat, les dons, le mécénat ou encore le sponsoring des entreprises sont sur une seule et même plateforme pour mesurer leur apport social concret.

« Au départ, je ne me considérais pas comme un entrepreneur social, même si je m’occupais de sponsoring. À la demande de nos clients, mes partenaires et moi-même avons développé un service qui est ensuite devenu la plateforme la plus complète du marché », explique Kenneth Bérard, CEO d’Optimy.

L’un de ces clients était la BNP Paribas Fortis Foundation, qui voulait accroître son apport sociétale et souhaitait donner plus de visibilité à ses actions. « Pour les entreprises, il est indispensable d’apporter quelque chose à la société. Cela génère une plus-value pour l’entreprise et crée une spirale positive. Mais ces apports sociétaux doivent être mesurables. Combien d’enfants ont été aidés ? Combien d’arbres ont été plantés ? Quel effet cela a-t-il sur la satisfaction des collaborateurs, sur l’image, sur le chiffre d’affaires ? Notre modèle permet de répondre à ces questions. Les entreprises ne doivent donc pas sans cesse acheter de nouveaux modules lorsqu’elles souhaitent ajouter de nouvelles activités. C’est selon moi l’un des éléments qui font notre succès. Nous sommes le leader européen de notre secteur et la seule entreprise à la fois active en Europe et en Amérique du Nord. »

Un accompagnement personnalisé

« De nombreuses entreprises sont pleines de bonnes intentions. Elles veulent avoir un apport positif sur la société, mais il leur manque souvent une bonne méthode pour travailler efficacement », souligne l’entrepreneur. « Elles ont tendance à considérer tous leurs efforts séparément les uns des autres. La plateforme Optimy résout ce problème. Elle est facile à configurer et orientée services. Nous nous adaptons aux processus de chaque business unit et de chaque entreprise. Et l’inverse ne fonctionne pas », assure Kenneth Bérard. « Nos clients ne veulent pas que de la technologie, mais bien un accompagnement. Nous investissons dans la personnalisation et cela porte ses fruits, comme le montre aussi une enquête de satisfaction réalisée auprès de nos clients. »

Structurer les actions

Le premier conseil qu’Optimy donne toujours aux entreprises : ne fragmentez pas vos efforts, ils doivent former un tout. « Nous conseillons aux entreprises de structurer leurs actions à l’aide de notre outil. La politique de responsabilité sociale des entreprises doit être conforme aux valeurs, à l’ADN et à la stratégie de l’entreprise au sens large. Et les actions doivent bien entendu être transparentes et bien exécutées. »

Le bon partenaire

Le lien qui unit depuis le début Optimy et BNP Paribas Fortis a été déterminant pour la croissance de l’entreprise. « Le fait que la banque nous suive a renforcé notre crédibilité auprès de nos partenaires, investisseurs, clients et en interne. Aujourd’hui, elle met en place pour nous un service de factoring, pour continuer à soutenir notre croissance. »

La croissance d’Optimy s’appuyait au départ sur le cash-flow, ce qui est inhabituel pour une entreprise technologique. Il n’a été question de financement qu’à partir de 2019, lorsqu’un fonds canadien spécialisé dans les entreprises SaaS (Software as a Service) et lié au prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) est entré dans son capital.

Enrichissement multiculturel

Comme pour de plus en plus d’entreprises, l’un des plus grands défis pour Optimy est le recrutement de nouveaux talents. « Nous avons pu transformer ce défi en un atout », conclut Kenneth Bérard. « Nous attirons des talents de l’étranger. Nous employons soixante personnes de vingt nationalités différentes dans nos bureaux de Bruxelles. Cette multiculturalité est extrêmement enrichissante et nous a aidés à nous développer à l’international. »

« La politique de responsabilité sociale des entreprises doit être conforme aux valeurs, à l’ADN et à la stratégie de l’entreprise au sens large. »

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