Notre banque veut stimuler l’entrepreneuriat durable et l’innovation. Avec BlueChem, le premier incubateur pour la chimie durable en Europe, nous posons quelques jalons importants dans le secteur de la chimie.

En décembre 2021, BNP Paribas Fortis a prolongé son partenariat exclusif avec BlueChem pour trois ans. Une étape logique au vu de la collaboration fructueuse de ces dernières années.
BlueChem est le premier incubateur indépendant en Europe qui se concentre spécifiquement sur l’innovation et l’entrepreneuriat dans le secteur de la chimie durable. Il vient en aide aux start-up prometteuses et aux entreprises ambitieuses en pleine croissance, tant en Belgique qu’à l’étranger, sur le plan juridique, administratif et financier. BlueChem a ainsi récemment investi dans un bâtiment flambant neuf sur le site Blue Gate, le nouveau terrain industriel climatiquement neutre d'Anvers. Tant les start-up que les PME, grandes entreprises, centres de recherche et institutions de connaissances peuvent y trouver des laboratoires entièrement équipés et librement aménageables, des bureaux individuels et des postes de travail flexibles. S'y sont déjà établies, entre autres, une entreprise qui casse les molécules de CO2 afin de les réutiliser, une deuxième qui développe des protéines comme substituts de viande ou encore une troisième qui extrait les produits chimiques des eaux usées industrielles polluées.
Didier Beauvois, Head of BNP Paribas Fortis Corporate Banking : « Nous sommes très fiers d'être le partenaire de BlueChem, qui, tout comme notre banque, attache une grande importance au développement durable et à l’innovation ouverte. Il nous semblait dès lors naturel de prolonger de trois ans notre partenariat avec BlueChem. À travers ce type d’initiatives, nous voulons aider les entreprises et les secteurs à satisfaire aux conditions posées dans le Pacte vert pour l'Europe, le plan de la Commission européenne visant à rendre l’Union européenne neutre sur le plan climatique d’ici 2050. »
Partenariat durable
En tant que banque leader en Belgique, nous estimons qu'il est important de prendre nos responsabilités et de contribuer au développement durable de notre société, aujourd’hui et demain. Une promesse que nous pouvons continuer à tenir grâce à la collaboration avec un partenaire comme BlueChem.
Notre rôle dans le cadre de cette collaboration unique consiste avant tout à partager notre expertise. La banque dispose en effet d’un centre d’expertise, le Sustainable Business Competence Centre, qui suit de près les développements innovants et durables et met ses connaissances au service des entreprises dans leur transition durable. Par le biais de nos Innovation Hubs, nous avons aussi une grande expérience dans l'élaboration minutieuse de plans d’affaires pour les start-up qui veulent évoluer en scale-up. Un deuxième rôle crucial qui nous est confié est la mise à disposition de notre réseau. Nous établissons des contacts avec des clients et investisseurs potentiels et recherchons des synergies entre les start-up et les grandes entreprises. Des contacts qui apportent également une plus-value à notre clientèle Corporate Banking.
Barbara Veranneman, présidente de BlueChem SA et Director International Affairs Essenscia : « Le succès de BlueChem est notamment dû aux partenariats stratégiques solides que l'entreprise a conclus, par exemple avec BNP Paribas Fortis. Grâce à notre incubateur pour la chimie durable, nous offrons ainsi non seulement le bon hébergement au bon endroit, mais aussi un service spécialisé sur mesure. Cet accès à une expertise de haut niveau constitue un atout particulier qui permet aux start-up et scale-up de bénéficier d’un accompagnement optimal et de se concentrer sur leur activité principale : lancer des innovations durables sur le marché. »
Pourquoi le secteur de la chimie ?
Le secteur de la chimie est une industrie importante dans notre pays. Le pôle chimique anversois est le plus grand pôle chimique d’Europe et le deuxième à l'échelle mondiale. En apportant un soutien optimal en matière d’innovation et de durabilité aux start-up et scale-up à travers toute la Flandre, nous pouvons dès lors avoir une réelle influence.
Nous ne nous en rendons pas toujours compte, mais les développements issus de la chimie se retrouvent dans tous les aspects de notre vie quotidienne : presque tous les produits technologiques contiennent du plastique, les smartphones sont truffés de matériaux chimiques, il y a aussi les matériaux d’emballage biodégradables que l'on trouve dans les supermarchés, la recherche de nouvelles piles, le recyclage qui implique des développements considérables, etc.
Triple Helix est un bel exemple. Cette entreprise innovante en pleine croissance, que BNP Paribas Fortis accompagne depuis ses débuts, a été l’une des premières à s’installer dans BlueChem. L’entreprise prépare la construction de l’usine de recyclage « SurePure », qui veut retransformer les déchets de polyuréthane en matières premières afin de pouvoir les réutiliser dans de nouvelles applications. Le polyuréthane se retrouve notamment dans les matelas, les sièges de voiture, les panneaux isolants, etc. Et ce n’est qu’une première étape. Sous la devise « Molecules as a service », Triple Helix prévoit des initiatives similaires pour le verre, la pierre et le bois. Ne plus considérer les déchets comme des déchets permet de créer un marché avec un potentiel de croissance énorme.
Steven Peleman, Managing Partner Triple Helix Group : « La force d’un partenaire comme BNP Paribas Fortis, c'est qu’il est à même de mettre les bonnes parties autour de la table et qu’il agit comme un levier vers une industrie plus durable. Et je ne parle pas uniquement de l’aspect financier. Par exemple, la banque recherche avec nous des partenaires stratégiques, nous aide à renforcer notre crédibilité et nous présente des investisseurs potentiels. Une banque qui regarde au-delà du volet purement financier, c’est pour nous une plus-value incroyable. »
Durabilité et innovation dans le secteur de la chimie
« La capacité d’innovation scientifique du secteur de la chimie est essentielle au développement durable de notre planète. La chimie fournit en effet des innovations et des produits cruciaux pour une approche réussie du changement climatique, même si cette industrie n’est pas d'emblée considérée comme la plus « verte ». Les opportunités sont néanmoins nombreuses : des techniques de recyclage améliorées pour extraire les métaux durables des déchets, des plastiques biodégradables, le remplacement de certaines substances dans des matériaux existants ou l’écologisation d’un processus de production chimique. L’innovation n’est pas non plus une évidence pour le secteur. Il faut énormément de temps, d'audace et d’argent pour passer d’un contexte de laboratoire à une échelle de production industrielle.
Le Pacte vert pour l'Europe
Tous ces efforts en faveur d’une plus grande durabilité s’inscrivent dans un cadre européen plus large. Le « Pacte vert pour l'Europe » est le plan de la Commission européenne visant à rendre l’Union européenne climatiquement neutre d’ici 2050. Pour ce faire, elle veut réduire drastiquement les émissions de CO2 et compenser immédiatement celles qui subsisteraient en 2050, par exemple en plantant des arbres ou en investissant dans de nouvelles technologies. L’Europe deviendrait ainsi le premier continent climatiquement neutre au monde. Une ambition que notre banque soutient volontiers ! Votre entreprise aussi, n'est-ce pas ?
Vous voulez en savoir plus sur la manière dont nous encourageons la durabilité et l’innovation ouverte ou vous voulez de l'aide pour votre transition vers un business model plus durable ? Parlez-en à votre chargé de relation ou aux experts de notre Sustainable Business Competence Centre.
29.01.2020
Notre banque et BlueChem misent sur la chimie durable
Aider les entreprises en croissance à développer des innovations durables pour la chimie du futur : c’est l’objectif de l’incubateur BlueChem. Leentje Croes et Jeroen Vangindertael racontent cette initiative unique.
BlueChem est le premier incubateur indépendant en Flandre – et au-delà – qui se concentre spécifiquement sur l’innovation et l’entrepreneuriat dans le secteur de la chimie durable. Situé au bord de l'eau sur le terrain industriel éco-efficace Blue Gate Antwerp, son bâtiment flambant neuf hébergera un écosystème unique de start-up, de PME, d’institutions de connaissances et de quelques grands acteurs mondiaux. Leentje Croes, bio-ingénieur en chimie et technologie des bioprocédés, dirige BlueChem depuis le 1er janvier 2019. Jeroen Vangindertael, docteur en chimie et en biotechnologie, est expert auprès du Sustainable Business Competence Centre de BNP Paribas Fortis, qui a conclu un partenariat avec BlueChem. À les entendre évoquer les projets de BlueChem, on ne peut que se laisser gagner par leur enthousiasme – même sans connaissances en chimie.
Comment BlueChem a-t-il vu le jour ?
Leentje : « En 2012, essenscia, la fédération belge des industries chimiques et des sciences de la vie, a remarqué que l’innovation de rupture était souvent le fait de start-up. Elle a voulu stimuler ce sens de l’innovation en les soutenant. Une première étude de faisabilité a été exécutée de 2012 à 2014. Elle était centrée sur la base de la question suivante : “Que faut-il pour aider ces entreprises et maintenir le succès du secteur de la chimie et des matières plastiques ?”. Car notre secteur est très important pour l’emploi et la prospérité en Belgique. L’étude de faisabilité a fait mûrir l’idée d’un incubateur. Une étude de suivi, réalisée de 2014 à 2016, a mis les points sur les i : le thème de la “chimie durable” a été associé à l’incubateur, un plan financier a été établi, etc. Et en 2017, BlueChem était né ! »
Jeroen : « Le temps était venu de déployer ce modèle dans le secteur de la chimie. essenscia est aussi la fédération du secteur des sciences de la vie et depuis un certain temps déjà, nous y voyons de grandes entreprises qui soutiennent ou qui accueillent des start-up biotechnologiques. Elles le font d’une part pour suivre leurs activités et éventuellement conclure des partenariats plus tard, et d’autre part pour rester en contact avec l’innovation et l’accélérer. Le secteur de la chimie et des matières synthétiques comptait une pléthore d’entreprises établies, mais il y manquait encore un écosystème vivant d’entreprises débutantes. »
Pourquoi la chimie durable est-elle importante ?
Leentje : « La capacité d’innovation scientifique du secteur de la chimie est essentielle au développement durable de notre planète. Chez BlueChem, nous considérons la chimie durable comme l’industrie clé du 21e siècle et comme le moteur d’une économie circulaire. De plus, la chimie apporte des innovations et des produits cruciaux pour pour relever avec succès le défi climatique. »
Jeroen : « On critique vite le secteur de la chimie car il ne serait pas assez durable. Mais tout le monde utilise les développements de la chimie dans la vie quotidienne. Par exemple, il n’existe virtuellement aucun produit technologique qui ne contient pas de plastique – c’est presque impossible. La recherche actuellement en cours sur les nouvelles piles, c’est aussi de la chimie. Un processus chimique complexe est à l’origine des matériaux d’emballage biodégradables des supermarchés. Et le recyclage implique aussi des développements considérables. Dans la transition vers une chimie plus durable, un incubateur comme BlueChem est un modèle parfait. »
Leentje : « Les smartphones aussi sont remplis de matériaux fabriqués par le secteur de la chimie. Les développements qui découlent de la chimie influencent donc de nombreux aspects de la vie quotidienne, mais les gens n’en sont pas conscients.
Avec BlueChem, nous voulons améliorer l’image publique du secteur de la chimie. Nous voulons montrer au grand public toutes les belles choses qui sont rendues possibles par la chimie.»
Qu’a déjà réalisé BlueChem depuis sa création ?
Leentje : « « En 2017, le dossier de subvention pour le Fonds européen de développement régional (FEDER) – pour le soutien financier de notre chantier – a été établi, introduit et approuvé. Une étape importante ! La construction a débuté fin 2018 et la livraison provisoire est prévue le 5 février 2020.
Il y a un an, nous existions uniquement sur papier… et maintenant, nous avons un bâtiment de pointe avec toutes les infrastructures possibles dont les start-up pourraient avoir besoin.
Beaucoup de choses ont donc déjà été réalisées. Nous avons également conclu des partenariats, non seulement avec BNP Paribas Fortis, mais aussi avec Deloitte, Deloitte Legal et le port d'Anvers. Et bientôt, les premiers locataires emménageront dans notre bâtiment : Arpadis, Catalisti, Creaflow, InOpSys, Triple Helix, Vito, ainsi que les grandes entreprises BASF, Borealis et Ineos. Cette combinaison de petites et de grandes entreprises crée une dynamique intéressante au sein de l’écosystème. L’objectif de notre première année de fonctionnement, atteindre un taux d’occupation de 20 %, était déjà réalisé 4 mois et demi avant l’ouverture. »
Jeroen : « En décembre 2019, le BlueChem Kickstart Fund a également été créé. Il s’agit d’un fonds d’investissement d’environ 3 millions d’euros mis à disposition par la ville d’Anvers. Ce fonds donne un coup de pouce financier aux locataires de BlueChem, jusqu’à 700 euros/m², pour l’aménagement de leurs laboratoires. »
Que peuvent signifier BlueChem et BNP Paribas Fortis l’un pour l’autre ?
Jeroen : « Notre banque dispose d’un très vaste réseau et nous voyons presque toutes les start-up en Belgique, d’une part via nos Innovation Hubs et d’autre part, parce que nous investissons dans de nombreux fonds spin-off liés aux universités via nos activités de Private Equity. Nous contribuerons également à la promotion de BlueChem dans toute la Belgique. Nous avons développé en outre une grande expérience des plans d’affaires pour les start-up qui veulent évoluer en scale-ups. Nous pouvons donc certainement soutenir les entreprises à ce niveau. Bien entendu, la chimie est aussi un secteur gourmand en investissements : tôt ou tard, ces start-up auront besoin de capitaux ou de dettes pour financer leur croissance. Il est clair que notre banque a un rôle à jouer à cet égard. Pour nous, il est d’ailleurs intéressant de suivre ces entreprises dès le départ, afin de bien comprendre ce qu’elles font. Lorsque nous recevrons une demande de financement, nous pourrons ainsi y réagir rapidement. C’est dans cette optique que Conchita Vercauteren de notre Business Centre d’Anvers et moi-même siégerons aussi au comité consultatif de BlueChem. »
Leentje : « Bien que nous soyons encore dans la phase de démarrage, nous avons déjà pu réaliser des choses ensemble au cours de l’année écoulée. BNP Paribas Fortis intervient en tant qu’ambassadeur de BlueChem et contribue à notre notoriété auprès des start-up et en général. Cela nous ouvre naturellement des portes. De notre côté, nous avons déjà mis quelques start-up en contact avec le Business Centre d’Anvers, car elles avaient des questions concernant la constitution de leur société ou le transfert de leur entreprise depuis l’étranger. Elles ont trouvé les conseils nécessaires auprès de BNP Paribas Fortis. »
Quels sont vos projets pour l’avenir ?
Leentje : « Une fois que tous les locataires auront emménagé et que l’ouverture officielle aura eu lieu le 28 avril, nous nous concentrerons sur le soutien quotidien de nos locataires. Cela peut aller du conseil administratif à la recherche des bons partenaires au sein de notre réseau. Nous explorerons la possibilité d’organiser des séminaires avec BNP Paribas Fortis. »
Jeroen : « Chez BNP Paribas Fortis, nous sommes aussi très enthousiastes quant à l’avenir de BlueChem. La Belgique et plus spécifiquement la ville d’Anvers sont depuis longtemps des acteurs de premier plan dans l’industrie chimique. Il est beau de les voir poursuivre sur cette lancée en jouant désormais aussi un rôle précurseur dans le domaine de la chimie durable. »
Où en est votre entreprise en matière de durabilité ?
13.05.2019
Notre banque soutient le premier incubateur dédié à la chimie durable
Les start-ups et les entreprises en pleine croissance du secteur chimique qui s’engagent dans l’innovation durable pourront bientôt compter sur le soutien de l’incubateur BlueChem et sur notre expertise.

L'industrie chimique, secteur important et stratégique pour l'économie belge, a déjà déployé des efforts considérables dans le domaine de la durabilité ces dernières années. Cependant, tout comme la société dans son ensemble, elle est confrontée à des challenges importants au niveau de la transition vers une économie circulaire et le développement de solutions au défi climatique. L'innovation durable revêt dès lors une importance capitale. C'est précisément l'objectif ambitieux de BlueChem, le tout premier incubateur dédié à la chimie durable.
Innovation durable
La chimie durable met l'accent sur des innovations qui combinent utilités écologique et économique. Pensez par exemple à des techniques de recyclage améliorées pour extraire les métaux durables des déchets, aux plastiques biodégradables, au remplacement de substances dans des matériaux existants, ou encore à l’écologisation d’un processus de production chimique. Ce dernier a fait l’objet du Prix Nobel de chimie 2018 : des chercheurs ont mis au point des enzymes d’origine biologique pour remplacer des substances toxiques actuellement utilisées par l’industrie chimique et qui doivent être détruites ultérieurement. BlueChem se concentre sur ce type de développements en collaboration avec les pouvoirs publics, l’industrie et la recherche.
Du temps, du courage et de l’argent
Dans le secteur chimique, il n’est pas évident de porter des innovations prometteuses à maturité commerciale. Il faut beaucoup de temps, de courage et d’argent pour passer d’un développement en laboratoire à une échelle de production industrielle. BlueChem veut aider les entreprises qui démarrent, ou en croissance, grâce à une infrastructure et des services adaptés, un soutien financier et un accès direct à un vaste réseau d'experts du secteur. Vu le succès d’incubateurs semblables dans l’industrie digitale et pharmaceutique, ce n’était qu’une question de temps avant que le premier incubateur de chimie durable ne voie le jour.
Didier Beauvois, Head of Corporate Banking, BNP Paribas Fortis et Frank Beckx, Président du Conseil d’Administration, BlueChem
Suivi rapproché
Le projet coûtera près de 11 millions d’euros et peut compter, outre sur BNP Paribas Fortis en tant que seule banque participante, sur le soutien des pouvoirs publics européens et flamands respectivement à concurrence de 3,4 millions d’euros et 868 397 euros. La ville d’Anvers investit également 4 millions d’euros. La contribution de BNP Paribas Fortis consiste principalement en l’apport de son expertise dans le secteur des sciences de la vie, le soutien à des start-ups et des scale-ups innovantes et la mise à disposition de son vaste réseau.
Petits et grands acteurs de l'industrie chimique collaborent ainsi à des initiatives d’innovation durable tandis que notre banque suit de près les évolutions du secteur. Elle sera représentée au sein du comité consultatif de BlueChem. De cette manière, BNP Paribas Fortis jouera son rôle dans le soutien financier de start-ups innovantes à travers son Innovation Hub et dans le développement d’activités durables via son Sustainable Business Competence Centre.
Un partenariat prometteur
Essenscia, organisation sectorielle du secteur chimique, est à l’initiative de la création de cet incubateur dédié à la chimie durable. Depuis, BlueChem peut aussi compter sur des partenaires importants comme le cabinet de conseil Deloitte, le bureau d’avocats Laga et le Port d’Anvers. Le 13 mai, BNP Paribas Fortis a signé un accord de partenariat avec BlueChem. Elle est la seule banque à soutenir l’incubateur qui débutera ses activités en 2020 dans Blue Gate Antwerp, le parc d’activités climatiquement neutre du port d’Anvers, l’un des plus grands clusters chimiques au monde.
Didier Beauvois, Head of BNP Paribas Fortis Corporate Banking : «Nous sommes très fiers d’être le partenaire de BlueChem, qui, comme notre banque, attache une grande importance au développement durable et à l’innovation ouverte. Nous mettons volontiers notre réseau et notre expertise à la disposition de cette industrie primordiale pour notre pays. Car si le secteur chimique réduit son empreinte écologique, cela aura immédiatement un impact considérable sur notre planète. »
Découvrez ce que le Sustainable Business Competence Centre peut faire pour votre entreprise :
https://entreprises.bnpparibasfortis.be/fr/sustainablebusiness?tags=sustainable-business
18.11.2020
Économie à faible intensité carbonique : notre collaboration au CO2 Value Day européen
Le 4e CO2 Value Day s'est tenu en ligne le 10 novembre. Durant l'événement, que nous avons aidé à organiser comme partenaire, les progrès réalisés dans le développement de l'industrie CCU ont été évalués.
Chez BNP Paribas Fortis, nous sommes heureux d'avoir contribué à la réalisation logistique de cet événement, car le thème CCU (Carbon Capture & Utilisation) nous tient à cœur comme en témoignent nos propres efforts en faveur d'une économie à faible intensité carbonique.
À propos du CCU et de CO2 Value Europe
« Carbon Capture & Utilisation » englobe tous les processus industriels visant à capter le CO2 – des sources industrielles ou directement dans l'air – et à le transformer en produits utilisables. Aujourd'hui, le carbone n'est donc plus seulement un déchet, mais il peut être réutilisé comme matière première pour de nombreuses applications, comme les matériaux de construction, la production de combustibles et dans l'industrie chimique.
Fondée en 2017, CO2 Value Europe vise à promouvoir le développement et la commercialisation de ces solutions industrielles durables, contribuant ainsi à réduire les émissions mondiales de CO2 et à diversifier la base de matières premières, loin du pétrole et du gaz fossiles. L'organisation réunit plus de 50 entreprises issues de différents secteurs dans toute l'Europe, dont 12 multinationales. En tant que seul partenaire financier, nous soutenons CO2 Value Europe en permettant à l'organisation d'accéder à notre expertise et à notre réseau.
L'événement
Le CO2 Value Day est à chaque fois une occasion unique pour tous les membres de CO2 Value Europe d'évaluer les progrès communs dans le développement de l'industrie CCU. Cette année encore, l'événement a été un mélange de présentations plénières, de discours et d'ateliers interactifs.
Après un accueil et une introduction de Stefanie Kesting, présidente de CO2 Value Europe, Sébastien Soleille a pris la parole. En tant que Global Head of Energy Transition & Environment au sein de notre banque, il a évoqué le rôle des banques dans le soutien du développement durable. Une responsabilité que nous ne prenons pas à la légère chez BNP Paribas Fortis : avec notre Sustainable Business Competence Centre, nous aidons les entreprises depuis des années dans leur transition durable. Nous nous concentrons sur 4 piliers : la décarbonisation, l'économie circulaire, le capital humain et les villes intelligentes.
Vincent Basuyau, Policy Officer chez DG GROW, a ensuite parlé du CCU dans le contexte actuel de la politique de l'UE. Il a principalement traité de l'Innovation Fund, créé par l'Europe pour investir dans des projets innovants qui décarbonisent les activités industrielles en Europe.
Les projets de 2021 ont également été dévoilés. Au cours de l'année à venir, CO2 Value Europe se concentrera surtout sur le développement et les applications commerciales des technologies CCU. L'objectif est de coordonner les nombreux acteurs différents impliqués dans l'utilisation du CO2 en Europe, d'intégrer leurs efforts dans la chaîne de valeur et de devenir l'ambassadeur de la communauté des utilisateurs de CO2 à l'égard des décideurs politiques et des investisseurs. Car un cadre juridique et commercial favorable est une exigence pour pouvoir lancer des solutions CCU sur le marché.
Pour stimuler le développement des technologies, CO2 Value Europe compte :
- offrir des solutions pour réduire les émissions nettes de CO2 des secteurs difficiles à décarboniser, tels que les industries de transformation à forte intensité énergétique (p. ex. ciment et chaux, produits chimiques, acier et autres métaux) ou le secteur des transports ;
- créer des émissions négatives lors de la séparation du CO2 dans les matériaux de construction résultant de la carbonatation des déchets minéraux ;
- offrir une matière première alternative à la production de composants chimiques, en remplacement du pétrole et du gaz fossiles ;
- faciliter le stockage et le transport des énergies renouvelables afin d'accélérer la transition des systèmes énergétiques dans l'UE ;
Deux sessions break-out ont également eu lieu : la première a été consacrée à l’élaboration d'une stratégie de création d’un cadre réglementaire soutenant les technologies CCU.
La seconde session portait sur les projets et le financement. Aymeric Olibet, Sustainable Business Advisor chez BNP Paribas Fortis, y a notamment parlé des solutions que nous proposons aux entreprises avec notre Sustainable Business Competence Centre. Il a également évoqué le financement de projets durables via des green bonds et des green loans, ainsi que le blended finance, un mélange de financement public et privé.
Enfin, les participants ont pu entrer en contact avec d'autres participants pendant les speed meetings en ligne.
06.09.2023
Nouvelle mobilité : l’atout technologie
La technologie est-elle un atout pour aller vers une mobilité plus durable des entreprises ? Voici ce qu’en pense Philippe Kahn, Mobility Solutions Expert.

Aujourd’hui plus que jamais, les entreprises doivent repenser leur mobilité pour qu’elle s’inscrive dans l’indispensable transition durable de nos sociétés. Depuis le 1er juillet 2023, la réglementation prévoyant à l’horizon 2026 la fin de la déductibilité fiscale pour les véhicules d’entreprise thermiques produit ses premiers effets. Dans le même temps, le budget fédéral de mobilité et ses récentes évolutions rendent cette (r)évolution bien plus concrète et praticable. Et une chose est sûre : les outils technologiques, en particulier les applications, ont un rôle clé à jouer. Mobility Solutions Expert chez Arval BNP Paribas Group, Philippe Kahn nous explique pourquoi.
1er juillet 2023 : une date clé
« Pendant les quelques semaines qui ont suivi le moment charnière du 1er juillet 2023, nous avons déjà constaté un changement dans les besoins exprimés par nos entreprises clientes », explique Philippe Kahn. « Certaines d’entre elles avaient déjà fait des pas concrets vers la transition durable. Mais aujourd’hui, elles sont d’autant plus nombreuses à devoir aussi répondre aux questions et préoccupations concrètes de leurs employés. Comment vais-je pouvoir utiliser une voiture électrique alors que j’habite en ville et que je n’ai pas de bornes de recharge à disposition ? Ai-je envie de chercher tous les deux jours un endroit fiable pour effectuer cette recharge ? Et suis-je prêt·e à repenser fondamentalement ma mobilité ? Donner une réponse satisfaisante à ces interrogations est forcément une priorité pour les employeurs. Au-delà de la gestion de A à Z d’un véhicule électrique de société, donc y compris la question de sa recharge, de plus en plus d’entreprises commencent à repenser leur politique de mobilité globale, en analysant toutes les alternatives existantes, notamment celles multimodales. Et c’est une excellente nouvelle, car c’est un passage obligé pour l’avenir. Je pense donc que la demande pour de telles solutions va devenir de plus en plus importante. Pour y répondre de manière fluide, la technologie et notamment les applications sont un atout de poids. »
Anticiper pour mieux servir
Si la question est en train d’émerger au sein des entreprises, elle est depuis des années une priorité pour Arval, BNP Paribas Fortis et Philippe Kahn. « Cela fait plus de cinq ans que nous anticipons les changements en cours, avec pour objectif d’avoir une vision de la mobilité et une expertise bien plus larges que le seul leasing. Aujourd’hui, nous disposons d’ailleurs d’un département complet qui s’en occupe exclusivement. Grâce à cette expertise, nous répondons et même devançons les besoins des entreprises qui n’ont pas l’expérience de ces questions, et qui se sentent parfois un peu perdues par rapport à cette révolution de la mobilité. »
Une expérience simplifiée et plus fluide grâce à la technologie
Mais pourquoi et comment la technologie joue-t-elle un rôle important dans cette transition vers une mobilité plus durable des entreprises ? « Pour rendre l’expérience de cette nouvelle mobilité plus simple et fluide pour ses utilisateurs. Et c’est dans ce sens que vont les derniers développements du marché », répond Philippe Kahn. « C’est d’ailleurs aussi à ça que servent les nouvelles applications dédiées à la mobilité que nous proposons désormais à nos entreprises clientes. Pour les employeurs, elles facilitent la gestion du budget mobilité mis en place par les autorités fédérales. Ce budget, ses trois piliers et ses récentes évolutions sont un facteur crucial pour repenser la mobilité. Mais il s’accompagne aussi d’une certaine complexité réglementaire. C’est pour faciliter cette gestion que nous avons initié il y a cinq ans déjà le développement de toute une série d’outils technologiques. Par exemple pour permettre à nos clients de gérer très facilement le choix combiné d’une voiture électrique et d’un vélo dans le cadre de ce budget mobilité. Dans cette logique d’innovation ciblant l’expérience utilisateur, nos applications intègrent très concrètement toutes les facettes de la nouvelle mobilité professionnelle, accessibles depuis un smartphone. Utilisation de transports publics, mobilité de partage, taxi, et même le parking alors qu’il n’est pas repris dans le budget mobilité : tout s’y retrouve en un seul endroit. Cela facilite aussi la gestion des transactions : les achats mobilité d’un faible montant, comme celui d’un ticket de bus, sont automatiquement pris en compte et validés. Il n’y a dès lors plus de vérification manuelle nécessaire. Dans la même logique, il ne faut plus avancer ni rembourser quoi que ce soit… ni donc conserver et gérer des preuves d’achat. En résumé, les app simplifient le budget mobilité, en proposant de manière conviviale tous ses composants importants : voiture, vélo, scooter, multimodalité, transports publics, mobilité partagée… »
La technologie, un accélérateur de stratégie
L’exemple du trajet d’innovation tracé par Arval Belgique illustre parfaitement pourquoi la technologie est un accélérateur important pour implémenter de nouvelles stratégies de mobilité. Et bien évidemment, ce qui existe aujourd’hui est appelé à évoluer très rapidement, pour aller vers une expérience utilisateur toujours plus riche. Philippe Kahn : «Beaucoup d’outils innovants existent déjà. Mais l’un des défis, lié à la complexité belge, est d’arriver à fédérer tous les acteurs concernés sous le même étendard, pour que le résultat de ce travail collaboratif se retrouve dans une seule et même app « magique ». Ce qui existe aujourd’hui en Belgique a souvent une portée locale. C’est une limitation qui n’existe par exemple pas aux Pays-Bas grâce à la carte OV. La réalité urbanistique de notre pays est aussi un challenge. Car en dehors des grands centres urbains, la mise en place de Hubs de mobilité où toutes les moyens de déplacement sont accessibles est moins aisée. »
Une chose est sûre : la transition vers la nouvelle mobilité des entreprises est sur les rails. Et la nouvelle app d’Arval Belgique est un outil précieux pour nos entreprises. « Cette innovation technologique permet dès maintenant d’atténuer la complexité réglementaire pour les employeurs et de fluidifier très concrètement pour les employés et employées leur expérience de la multimodalité », conclut Philippe Kahn.
Arval Belgium SA, Ikaroslaan 99, 1930 Zaventem – RPM Bruxelles – TVA BE 0436.781.102, intermédiaire en assurances à titre accessoire, inscrit auprès de la FSMA sous le numéro 047238 A. Sous réserve d’acceptation de votre demande.
Arval Belgium S.A. est une filiale de BNP Paribas Fortis